THE TURIE !
Ca fait plaisir des albums du genre "dynamite dans la gueule".
Moins mélodique que The Antichrist, moins chiant que Inventor Of Evil, court, explosif, 10 coups de pied au derrière à la suite sans répit, aussi bien les speederies (Ravenous Beast -single -, Metal Discharge, Vendetta), que les mid-tempos un peu glauques (Rippin the Flesh Apart, Historical Force Feed).
Seul bemol, les refrains sont TOUS les mêmes, mais bon, des refrains à chantonner sous la douche, c'est pas vraiment ce qu'on cherche ici (à moins de vouloir passer pour un pyschopathe. METAAAL DISCHAAAAAARGE!!)
De ce fait, l'album est extrêmement homogène, de plus la production est énorme, le chanteur est bien haineux, les soli dingues de rapidité, et, truc sympa, la caisse claire à retrouver ce son archi pourri que le groupe utilisait dans sa vieille époque (genre Live Without Scene), vous savez ce son de plaque de taule se rapprochant de St Anger de vous savez qui (ah, mais non, ne partez pas). Enfin bref, que du bonheur. Parfait pour une petite séance de détente de 40 minutes, histoire de se réveiller un coup...
L'album ressemblant le plus à Eternal Devastation. Un joli retour au source, opération ratée par la plupart des groupes, pourtant...(hein ? quoi ? vous avez dit Slayer ?)
Bref, après Kings Of Beer de Tankard en 2000, Destruction nous envoie leur claque. S'en suivra celle de Kreator en 2005 et Sodom en 2006, et la boucle sera bouclée...