Pour moi HELLOWEEN c'est la saga keeper of the seven keys, c'est tout, mais aussi les "autres" ma foi fort sympathiques, comme pour ce pink bubbles go apes, que je simplifierais par PBGA. Voila, poil au doigt.
La note due (poil au c...) à cet album ne me choque pas, au contraire elle renforce, la déception de l'auditeur se remémorant le passé de ce groupe très sympathique. HELLOWEEN est une petit groupe teuton de speed metal très connu et jouissant d'une excellente réputation, autant sur disque qu'en live (ça tue) mais en 1991, année très difficile pour le heavy metal et le hard rock en général, sauf quand on s'appelle Metallica et Guns n'roses et que l'on explose les ventes de disques de l'époque, c'est sûr.
Donc ce charmant combo se retrouve dans une impasse artistique qui les poussent à opter pour la diversité et le ralentissement, en dégraissant considérablement leur son, pour que la charpente en devienne apparente, le rock donc. Oui PBGA est plus rock dans l'esprit et moins fou fou aussi. Tout devient plus sérieux et même triste. Noter la pochette très spéciale, tout de même, une femme avec un poisson (uuuh?), Oui une femme et un poisson (uuuuh!), Mais ou sont donc passées les citrouilles? On veut les citrouilles bordel! Rendez nous les citrouilles, ou je tue le chat (oh toi, bouge pas mon coco, tu vas voir…)! Mais cet appel, très profond, venant du cœur d'un metalhead que je suis n'a jamais eu d'échos, snif... mais, heureusement de véritables perles sortent du lot.
Celle qui m'a le plus marquée, poil au nez, c'est : Someone's Crying, magnifique de bout en bout, au refrain crève coeur, à la voix hautement perchée, à la cavalcade puissante et maîtrisée. Nan vraiment du bel ouvrage. Bravo! Pour le reste, c'est malheureusement en demi-teinte, le bon côtoie le moins bon, voir le mauvais (mais rarement, ouf!), Bref la nouvelle gueule de la citrouille n'est pas très fraîche, ça pue par moments (le poisson, oui), mais c'est quand même du HELLOWEEN, et ça reste un gage de qualité. Point, poil aux mains.
3/5 pour ce disque très sympa, qui ne casse pas des briques, ou des citrouilles (poil aux c...), Ah heureusement, en 1994, ils reviennent avec un excellent skeud du doux nom de "master of the rings", mais ceci est une autre histoire, poil au... et merde.
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