Une chronique d'Eric McFadden sur Nightfall, voilà qui fait vraiment plaisir !
Bien que mes écoutes tournent principalement autour du metal extrême, je suis un fan inconditionnel de cet artiste depuis son concert au café de la danse en 2007 (auquel j'étais venu un peu par hasard pour accompagner des potes qui ne le connaissaient pas non plus).
Le premier paragraphe de la chronique résume ce que je me dis depuis lors : comment un mec pareil, qui joue et chante si bien, a un sens de la composition terrible, jongle entre différents styles de manière admirable en réussissant à poser sa patte sur chaque morceau, peut-il rester dans l'anonymat, malgré une discographie aussi longue que variée ?
On ne sait pas grand chose de lui, pourtant, difficile de faire plus simple et accessible...
Bref, s'agissant de l'album, je ne l'ai écouté que quelques fois sur le site du Trio (il est en écoute intégrale), attendant patiemment ma commande en import qui a quasiment 2 mois de retard... de ce que j'ai retenu, il s'agit effectivement d'un album plus rock et plus brut que son dernier solo (ce qui n'est pas étonnant - le EMT garde une certaine ligne de conduite au fil des albums, tandis qu'il se permet un peu tout un n'importe quoi dans ses réalisations personnelles, du délire clown-psychopathe barré aux titres guitare-voix très intimistes, en passant par la compo riche en violon et accordéon), assez homogène tout en étant varié, avec une technique énorme mais qui ne prendra jamais le pas sur le sens de la mélodie et l'émotion dégagée, la voix grave et chaude du bonhomme n'y étant pas pour rien. Bref, ce n'est pas encore cette fois que le bonhomme me décevra.
Merci d'avoir fait figurer cette chronique sur le webzine malgré un style s'éloignant quand même de la ligne éditoriale ; il le mérite amplement.
