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Arcturus
La Masquerade Infernale
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le 14 Octobre 2016 par CLANSMAN57
1987 : "Into The Pandemonium" de CELTIC FROST.
Une forêt malade contenant une folie créatrice jusqu'alors inédite dans le Metal, des sentiers divers à emprunter sont tracés.
Les vagabonds curieux ne se gêneront pas pour s'y aventurer par la suite.
1997 :"La Masquerade Infernale" reprend plus ou moins le même concept, en allant bien plus loin encore.
La seule différence?
Personne n'a osé explorer les sentiers de cette forêt bien plus folle encore.
Comment aller plus loin ?
On se perdra de toute manière, les métissages en tous genres l'ont que trop bien démontré.
Les Norvégiens ont voyagé dans le temps afin de capturer le Marquis de Sade.
Ils l'ont balancé sur une scène de théâtre, chacun de ses membres attachés à une ficelle, tel un pantin que les musiciens prennent plaisir à manipuler.
Le décor n'a de cesse de changer, le "pauvre" héros se retrouve projeté dans des situations imprévisibles, son mental bascule rapidement, le but étant de le faire souffrir.
Les tortionnaires ont certes une allure classe, mais leur esprit est plus que dérangé, ils regardent leur acteur qui se perd en lui-même, hurle et pleure.
Le spectateur assiste à la pièce la plus burlesque de sa vie.
Il ne comprend rien, mais prend beaucoup de plaisir.
Une oeuvre d'une richesse incommensurable qui se dévoile tout doucement, jusqu'à devenir indispensable.
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le 01 Août 2013 par SHARRJIN
Je... je.... Je suis indigne de poster un commentaire sur ce disque *sanglots*.
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le 29 Juillet 2010 par PIERRE
Aaaaah, j'ai décidé de poser (enfin) une crotte sur ce fabuleux bidule, que dis-je ovni plutôt oui. "La Masquerade Infernale" et sa magnifique faute de frappe succède donc au non moins sublime premier album du groupe sorti un ans plus tôt: "Aspera Hiems Symphonia" un album de Black Symphonique classieux et très beau.
Personne n'aurait pensé en ayant écouté "AHS" à l'époque que le suivant prendrait une tournure tout à fait différente !! Une sorte de Metal avant-gardiste, avec des éléments "théatraux" tels que le chant de Garm assez surprenant et avouons-le, plutôt rebutant aux premières écoutes.
Donc, "La Masquerade Infernale" est un album qui nous fait voyager au coeur de la décadente Venise du 17ème siècle, à l'aide d'avalanches de claviers magnifiques, d'un chant tout simplement hors du commun (qui prendra une tout autre tournure plus tard). Globalement, toutes les pistes sont jouissives, et l'album ne possède selon moi aucune tare.
Cependant, une chanson se dégage du lot à mon sens, il s'agit de "Ad Astra", une magnifique "ballade" qui nous fait littéralement voyager par l'utilisation des divers instruments et par sa construction magnifique. En guise de bouquet finale, on a le droit à la fin à une pluie de soli somptueux.
Note : je n'ai pas parlé du Line-up mais des membres d'ULVER, THORNS, MAYHEM ensemble, c'en jette non ?
Donc au final, que dire sur cet album qui n'a pas déjà été dit ? Il aura montré la voie à plein d'autres groupes qui suivront la mode avant-gardiste, théatrale.
Culte.
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le 22 Mars 2009 par LABBé
Le meilleur album de musique du monde entier, de tous les temps, espaces-temps et de toutes les dimensions, même celles de l'astral.
...
Ai-je besoin de préciser mon propos?
Allez!
En 1997, il y avait une dream-team norvégienne qui sortait son second opus après un premier chef d'œuvre ultime. Surprise dans les chaumières, accroche toi Jeannot, c'est l'OVNI du siècle. Tout ça pour des esgourdes de métalleux.
Bouillonnement electro, expérimentations guitaristiques et structurelles, violons dramatiques, piano divin, chant théâtral possédé ! Et tout ça, ça fait des chansons belles à mourir et qui vous entrainent immanquablement dans leur univers baroque-décadent. J'en passe et des meilleures!
10/5
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le 27 Novembre 2008 par SIOSNAARF
J'ai acheté "La Masquerade Infernale" a sa sortie, fin 97, déjà fan du groupe grâce au sublime Aspera Hiems Symfonia, et fort intrigué par la petite chronique parue dans le Metallian du mois... Lorsqu'il parut, personne ne pouvait s'attendre pareille surprise (pour un groupe de black).
Dès les premières écoutes, à la tombée des froides nuits de l'hiver 97, cet album est devenu un de mes disques favoris. Et ça dure encore. Et ce n'est pas près de finir.
C'est véritablement un album conçu et porté par une vision, une ambiance: un carnaval de fous décadents, une danse de bouffons poètes.
Associant comme jamais l'électronique, une section de cordes (violons, violoncelle), et des instruments de metal, "La Masquerade Infernale" brille par son originalité, son inventivité, son non-conformisme. Chaque chanson est un univers. Aucune redite. D'ailleurs le groupe ne cherchera jamais à reproduire l'ambiance de ce disque par la suite. Il explorera d'autres univers (toujours avec ce foisonnement d'idées).
Que dire qui n'a pas encore été dit ce ce chef d'œuvre? Qu'une grande partie de l'ambiance et de l'âme des morceaux est due à la présence d'une sections de cordes (leur absence sur le live "Shipwrecked in Oslo" ampute fortement "The Master Of Disguise" de sa magie); que le formidable morceau de metal progressif symphonique "Ad Astra", tout en montée, continue de m'émouvoir 11 ans plus tard; que la présence de Garm à la composition était essentielle; que même l'artwork est très beau. Etc.
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