Une honte qu'il n'y ait pas plus de commentaires, car SOTM nous délivre là un chef d'œuvre personnel, abouti, mâture et époustouflant. Je l'avais découvert ... pfioouuuuuu, il y a de cela fort longtemps, et même après une année riche musicalement parlant, mes synapses ne parviennent pas à se détacher de cet ovni, qui tourne très régulièrement sur ma platine, aux côtés d'un Pale Folklore et Ashes Against The Grain d'Agalloch, d'un Stutthof ou d'un WITTR.
Exactement le genre d'album unique où les atmosphères s'étirent à n'en plus finir, tour à tour redoutables, insidieuses, grandioses, et s'étalant au grès d'un riffing remarquable ( c'est le cas de le dire, suprêmement inspirés, variés et exsudant d'occultisme ) , et surtout ... cette batterie mes aïeux ! S'apesantissant avec force et emphase par moment, nous gratifiant de foudroyantes accélérations, parfois même de soli, pour mieux se faire masque lent mid-tempo, soutenant l'édifice et le mettant en valeur de fort belle manière ... génial.
Mais ce que je retiendrai de cet album, c'est bel et bien cette dimension inatteignable qu'il atteint au fil de l'album : nous perdant dans les dédales d'un black ( est-il encore pertinent de parler de black à ce niveau là ? ) ultra-sophistiqué et sentant foutrement bon l'occulte, ces gaillards-là explorent, débroussaillent, expérimentent avec une cohérence et un à-propos remarquables.
Culte donc.