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Pain Of Salvation
Entropia
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le 11 Septembre 2019 par SAM


Je me dois de rejoindre Fredian et la chronique de Renaud Strato. Cet album est monumental quand on pense qu'il a plus de vingt ans d'une part, et que c'est le premier opus d'un groupe très jeune...

Le premier titre "! (Foreword)" contient à lui seul tellement d'idées qu'on peut l'écouter et le réécouter et à chaque fois savourer une de ses facettes... Tout s’enchaîne assez bien, la voix est déjà très riche, c'est tour à tour heavy, expérimental, calme, nostalgique, énervé, toujours mélodique.

Pour toutes ces raisons, c'est mon préféré de POS. Il y a des titres fantastiques sur chaque album, je les ai tous, j'en ai beaucoup entendus en concert, mais la densité et la qualité de "Entropia" est incroyable.

Attention, il faut être ouvert au Prog Expérimental. Ce n'est pas du DREAM THEATER ou du SYMPHONY X, ou pour en rester au Prog suédois, ce n'est pas du tout du ANDROMEDA ou du DARKWATER (récemment commenté!). C'est à part on accroche ou pas.

le 10 Septembre 2019 par FREDIAN


"Entropia" est un coup de maître pour lancer la carrière de PAIN OF SALVATION. Un album bluffant, frais et original. Un album riche, très riche mais qui évite le trop-plein par son aspect conceptuel que l'on suit en filigrane tout au long de la grosse heure de musique qui nous est proposée. On retrouve ainsi des plans, des thèmes qui se font écho d'un titre à l'autre (e.g. "People Passing By" / "Void Of Her"). Itou les paroles (e.g. "People Passing By" / "Oblivion Ocean", "PPB" / Circles"). Peut-être sa seule faiblesse réside dans sa production (ça "sonne" un petit peu brouillon par moments).

Musicalement, on retrouve un peu de DREAM THEATER, de KING'X, pas mal de FAITH NO MORE, mais il faut bien dire que le groupe parvient à dégager un univers qui lui est propre. Sans doute, les longues années d'existence et de jeu ensemble malgré le jeune âge des membres, ont contribué à cette signature sonore et cette cohésion de groupe. On oscille entre Rock et Metal Progressif avec des touches funky (e.g. "PPB", "Nightmist"), jazzy (e.g. "Stress", la part II de "PPB"), voire Pop Folk ("Leaving Entropia") et des passages plus éthérés bien que sombres ("Oblivion Ocean") et/ou plaintifs ("Void Of Her").

Le concept tourne autour de la manière dont une famille vit une situation de guerre. Un père séparé de sa famille, qu'il ne peut pas protéger. Un fils qui grandit sans son père. Une société qui "encourage" tout ça et qui échoue à recoller les morceaux, qui laisse sur le côté ceux qu'elle a elle-même exclus. Il traite de la vie que cette société, que la guerre, peuvent nous faire gaspiller, il parle de la mort et évoque la relation à Dieu. Cette société que Daniel nomme "Entropia", la contraction de "Entropy" (qu'on pourrait définir comme la mesure scientifique du chaos) et de "Utopia" (la représentation d'une société idéale) et qui ressemble sournoisement à la nôtre.

À l'intérieur du concept, la découpe en chapitres semble retracer des morceaux de vie d'un individu confronté aux problématiques du concept, au sein de cette société. Chapitre 1 : de "Welcome To Entropia" à "Oblivion Ocean", la guerre à travers la séparation familiale, le soldat déchu qui se retrouve exclu et le post-traumatisme ; chapitre 2 : de "Stress" à "To The End" ("Never Learn To Fly" sur l'import japonais), la vie dans la société "entropienne" qui l'isole, le conditionne à la haine, à la riposte formatée et qui le laisse seul avec la perte d'un être cher, brisant dans l’œuf ses ambitions d'enfant ; chapitre 3 : de "Circles" à "Plains Of Dawn", la mort au travers d'un dialogue avec Dieu et avec son fils.
Si les thématiques principales sont sombres, torturées et tristes, l'album offre tout de même une ouverture salutaire de par l'avertissement du prologue ! "! (Foreword)" (implicitement le narrateur y présente "Entropia", prévient l'auditeur de sa noirceur et offre une alternative tout en lui laissant la responsabilité de son choix ("There are so many ways to live (leave) a life...")) et la main tendue de l'épilogue ("Leaving Entropia") ("Walk with me, And change the world we see, We'll cease to be, Just people passing by").
Bon, ce sont des interprétations personnelles, il y a de toutes façons plusieurs degrés de lecture aux paroles presque poétiques de cet album.

S'il rajoute évidemment à l'épaisseur de ce premier disque, il n'est pas absolument nécessaire de fouiller le concept autant en détail pour apprécier cet album. S'il est aussi vrai que c'est une véritable marque de fabrique du groupe (l'album conceptuel), il ne prend pas le pas sur la musique ici (un défaut qui naîtra plus tard chez le sieur D. Gildenlöw.


Le morceau qui dépote: "! (Foreword)".
La pépite: "People Passing By".
La 2ème pépite: "Nightmist".
Le morceau juste beau: "Oblivion Ocean".


Note: 4.5/5. Arrondi à 5 car c'est un 1er album. Et d'une telle qualité, c'est assez rare pour être souligné et encouragé!

le 26 Octobre 2013 par MR TINKERTRAIN


Trop brouillon, trop prétentieux (n'est pas DT qui veut, et ceux qui pensent DARK TRANQUILLITY sont des nazes :)), et trop long. À oublier avant ce qui est pour moi leur meilleure offrande à ce jour : le suivant !

le 08 Juin 2010 par PLUVIUSNAUTICUS


Rien à dire de plus si ce n'est que cet album est une pure merveille qui touche à tous les registres (émouvant avec "Oblivion Ocean", métal avec "! (Foreword)") et j'en passe. "Entropia" est très varié et je le trouve plus facile à saisir que "Be" ou "Road Salt".

"Entropia" c'est 65 minutes de bonheur, où chaque titre (même les 3 interludes) sont excellents (excepté "Stress" qui est juste très bonne car trop "bordélique" comme l'a dit IKKI) qui se termine sur l'un des meilleurs épilogues que j'ai pu entendre.

Morceaux préférés : "Foreword", "Oblivion Ocean" et "Plains of Dawn" (magnifique chanson).

le 30 Novembre 2008 par AERIEL


Premier essai de nos amis Suédois, et c'est une totale réussite, d'autant plus quand on connaît la moyenne d'âge du groupe au moment de la sortie de cet album (inférieure à 20 ans il me semble). L'album contient des classiques encore repris régulièrement en concert : "Nightmist", "People Passing By". La sublime ballade "Oblivion Ocean" où la voix de Daniel nous emporte.
Aucun titre n'est à jeter sur cet album. Je ne mets pas la note maximale car il me semble que s'il est très varié, il l'est plus grossièrement que les albums postérieurs, on sent la fougue de la jeunesse et donc forcément de brin d'inexpérience qui en découle.
Mais bon, là je chipote, l'album est véritablement excellent.













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