Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
10 commentaires notés  
[?]



Pain Of Salvation
One Hour By The Concrete Lake
Page  1 | 2 |

le 15 Septembre 2019 par MR TINKERTRAIN


D'accord avec l'analyse fine de Fredian. Le concept est vaste et prenant. Pour moi il s'agit d'un must du Metal Prog, et peut être le meilleur album du groupe avec "Scarsick" (pas du tout pour les mêmes raisons). Enfin bref, PAIN OF SALVATION déchire tout sur ce disque...

le 13 Septembre 2019 par FREDIAN


Après un "Entropia" magistral, PAIN OF SALVATION accouche rapidement de son frère cadet "One Hour By The Concrete Lake". Autant l'écrire de suite, ce "OHBTCL" est du même acabit que son aîné. Musicalement, conceptuellement, thématiquement, on est en terrain connu mais là où le groupe fait fort, c'est qu'on ne ressent pas de redite et que la qualité est équivalemment au rendez-vous.

"OHBTCL" raconte le parcours fictionnel d'un homme travaillant dans (et pour) l'industrie des armes (Chapitre 1: Part Of The Machine de "Inside" à "New Year's Eve") et réalisant qu'il est devenu l'instrument (l'esclave?) d'un système ("The Big Machine", "Handful Of Nothing") dont la finalité immorale est la destruction de ses semblables (la guerre qui tue en majorité des civils et beaucoup d'enfants aussi ; "Inside"), de la terre (Terre ? ; "Home"), le gaspillage de ses ressources ("Water") et la pollution à grande échelle de temps de l'environnement (l'exemple des déchets nucléaires ; "Shore Serenity") qui nous héberge ("Home") et dont nous ne pourrons ad vitam eternam épuiser les ressources même en en chassant ses autochtones ("Black Hills"). L'Homme essaie de s'extirper du système (Part 2 : Spirit Of Man de "Handful Of Nothing" à "Home") et entreprend un voyage initiatique autour du monde qui finit par le conduire sur les bords du lac Karachay (Part 3: Karachay de "Black Hills" à "Inside Out"). Là, il comprend qu'il est impossible de quitter le système ("For each machine I'm leaving I find a bigger one" dans "Pilgrim") mais qu'il (on) peut le combattre de l'intérieur ("But now I know that one cell can kill and a big Machine stands and falls with... a wheel...", qui clôt "Shore Serenity", et "Inside Out").

Encore une thématique sombre et presque dystopique (bien que réelle) mais comme sur "Entropia", Daniel Gildenlöw nous offre des ouvertures salvatrices en proposant ses solutions, poétique dans le prologue ("Spirit Of The Land") et pratique dans ce que je considère comme un épilogue ("Inside Out", bien que faisant partie du chapitre 3: Karachay).

Donc, même construction "scolaire" que "Entropia" (prologue, 3 chapitres qui pourraient correspondre au schéma thèse-antithèse-synthèse, épilogue), même regard noir, dur et critique (presque naïf quelque part bien que factuel et juste) sur l'Homme avec tout de même une ouverture possible.

La musique reflète très bien ces ambiances. C'est torturé, c'est pesant mais c'est aussi mélodique à l'image du chant très versatile de Daniel (masterclass rien que sur "The Big Machine"). C'est riche (les passages typiquement prog' déchirent e.g. la fin de "Black Hills" et de "Shore Serenity", "Inside" et "Inside Out" dans leur ensemble etc...), il y a un travail très intéressant au niveau des harmonies vocales (e.g. "The Big Machine", "Handful Of Nothing", "Water", etc...), ça se fait écho ("Inside" vs "Inside Out") tout en restant cohérent (chaque morceau peut s'écouter de manière isolée, indépendamment de sa place dans le contexte, sans perdre en intensité et en saveur).

Bref, un sans faute.


Note: 5/5


Morceaux préférés: "The Big Machine", "Black Hills"
Morceaux qui tabassent: "Inside", "Inside Out"
La jolie ballade: "Pilgrim"


A notez que sur la version normale de l'album, il y a un extrait caché à la fin de "Inside Out" ("Pilgrim Reprise") pour permettre à la durée totale de l'album d'atteindre exactement 60:00. Le groupe nous invite ainsi à passer une heure avec lui au bord du lac Karachay et de méditer sur le sens terrible que cela implique...

le 07 Juin 2018 par KON'HAR LE MIRIFIQUE


Peut être le meilleur album du groupe et certainement celui qui, pour moi, me fait vivre le plus de choses musicalement. Et quand on lit les paroles c'est encore plus incroyable. C'est un album qui ne laisse pas indifférent et extrêmement mélodique.

le 08 Juin 2010 par PLUVIUSNAUTICUS


Excellent album que "OHBTCL", bien que très sombre et pessimiste (lire les notes du livret est très instructif) mais également très travaillé (il viendrait des recherches de Daniel à l'université). Cet album contient des chansons toutes très bonnes, et de ce fait peu se démarquent de "OHBTCL" comme pour les autres (citons "Undertow", "Dea Pecuniae", "Disco Queen" ou encore "People Passing By"), c'est donc la raison de mon 4.
Il n'en reste pas moins un album cohérent et excellent qui s'écoute d'une traite mais qui demandera de suite d'autres écoutes attentives.

Morceaux préférés : "The Big Machine" (chœur magistral), "Handful of Nothing" (l'un des mes morceaux préférés de PoS), "Pilgrim" (sublime ballade) et l'excellent "Inside Out".

le 03 Août 2009 par FRANCK


Un monument cet album, comme le groupe d'ailleurs.

Œuvre parfaite, trésor d'innovation, richesse mélodique euh, ohh, les mots me manquent...

Vous écoutez " One Hour... " et les oiseaux se taisent.

C'est tout.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod