Wow ! Une chronique dédiée à mon humble personne sur NIME... Voilà une chose à laquelle je ne m'attendais pas ! Et bien merci Mefisto, ça me fait très plaisir !
Je profite de ce commentaire pour réitérer mes félicitations, mes encouragements et mes remerciements à l'ensemble de l'équipe de Nightfall. Cela fait une bonne dizaine d'années que j'arpente ces pages et j'ai découvert tellement de groupes par vos chroniques, tellement d'albums ! Et vous avez su garder une qualité dans l'écriture de vos chroniques que je vous envie. Je lis ce webzine depuis que j'écoute du Metal en fait donc vous avez construit une partie de mon identité musicale si je puis dire, donc merci. Et si à mon tour je peux faire découvrir quelques groupes qui me tiennent à cœur, notamment par la boîte à demande, c'est juste magnifique.
Je suis donc pour ma part très content de pouvoir partager ce coup de cœur-là avec tous les lecteurs de NIME. Découvert il y a peu, THURISAZ est en passe de devenir l'un de mes groupes favoris. Et ce "Cimmerian Years" n'y est pas étranger.
J'ai également pensé à GRAVEWORM en écoutant cet album. Mais le GRAVEWORM des premiers albums, celui qui se sublime sur "As The Angels Reach The Beauty", pas celui qui pédale dans la semoule depuis "[n]utopia". Enlevez-en le côté Black, gardez juste la beauté mélancolique des mélodies.
Il y a aussi du AMORPHIS dans cette tambouille. Celui des derniers albums pour le coup. Mais là où AMORPHIS semble aujourd'hui prisonnier d'un genre (dans lequel il excelle), THURISAZ n'hésite pas à varier les plaisirs, ajoutant dans leur Death Mélo nettement gothique, une coloration Doom bienvenue.
Et pour finir, j'ai parfois pensé aussi à BE'LAKOR pour la précision chirurgicale, des musiciens. Les mélodies sont limpides, rien n'est en trop, tout est très clair, très maîtrisé. Ces Belges savent ce qu'ils font. C'est mon impression en tout cas.
Il serait tentant de réduire ce groupe à une agglutination des influences précitées. Mais THURISAZ évite cet écueil en créant un univers qui lui est propre. Il a un son déjà reconnaissable grâce à la multiplication des voix, tour à tour caverneuse, criarde, claire, parfois en chœurs, toujours adapté à la musique.
Et pour finir, soulignons cette pochette absolument somptueuse et très évocatrice. Sa plus grande qualité est de laisser suffisamment de flou pour que l'auditeur l’interprète comme il l'entend, porté par la musique.
Mon titre préféré restera "Unhealed". Parce que c'est le plus varié, celui qui représente le plus THURISAZ et cet album.
Ceux qui sont habitués à lire mes commentaires et à voir mes notes ne seront pas surpris. Je fonctionne au coup de cœur, évidemment que je mets encore un 5/5.
