Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
7 commentaires notés  
[?]



Arch Enemy
Burning Bridges
Page  1 | 2 |

le 13 Novembre 2018 par METALPROG84


Excellent album de Death Mélo. Tous les titres valent vraiment le coup : on retrouve la puissance du Death, avec des passages plus Heavy Metal mais avec des refrains et des solos mélodiques (et quels solos !). Les breaks et changements de rythmes sont également nombreux. En plus, le chant de Johan Liiva est vraiment bon, comme "habité" par la musique (bien meilleur que celui d'Angela Gossow, mais ceci n'est que mon avis).
1999, c'est d'ailleurs l'année du Death Melo (IN FLAMES avec "Colony", DARK TRANQUILLITY avec "Projector", SOILWORK avec "The Chainheart Machine").

le 09 Juin 2010 par SACRIPAN


L’ALBUM D’UN HOMME.

Ce n'est pas parce qu'Angela a donné un caractère plus particulier au chant dans ARCH ENEMY qu'il faut considérer Johan comme un débutant. Sa performance sur "Burning Bridges" est exemplaire : sa voix déjà excellente et l'expression du bonhomme sont à chaque mot, chaque voyelle, pleine de cette furie dépressive pour laquelle Angela, même sur Wages Of Sin", manque cruellement de sincérité parfois. Si elle chante juste et dans le ton, on peut dire qu'au niveau de l’identification, Johan est dans la chanson, dans le caractère, le personnage. Angela a le timbre excellent, elle est douée d’une voix magnifique mais elle est plutôt dans le caractère musical alors que Johan est dans le caractère musical et théâtral. Je ne dis pas qu’Angela ne sait pas jouer de sa voix, elle a trouvé cette façon de chanter comme un serpent vicelard prêt à inoculer son venin en chacun qui reluquerait d’un peu trop prêt son décolleté, mais on ne peut pas dire que toutes les compos du groupe mettent en valeur cette personnalité dans son chant. Alors qu’à l’époque de Johan, les musiciens, l’ambiance dans chaque chanson, mettaient en valeur le savoir-faire et la personnalité du type.

Ce n’est pas pour autant que j’apprécie cet album. Les compos ne sont pas extraordinairement belles (ce qui devrait être essentiel et qui sera résolu dès l’album suivant). Album pas top. À part les soli, qui sont toujours dans ce groupe de qualité internationale, à cause de riffs et de mélodies plates et similaires (jusqu’au ridicule quand ils cherchent à varier et à monter en puissance), il n’y a finalement que "The Immortal" qui tire son épingle du jeu. On n’entend finalement que Johan et son chant impressionnant.

L’album d’un homme. ARCH ENEMY avec Johan, c’est Johan seulement.

le 17 Juin 2009 par CHIPSTOUILLE


Moins brouillon que son aîné, "Burning Bridges" a longtemps été l'un des deux piliers de la discographie d'Arch Enemy. Le groupe n'est pas encore passé maître dans l'architecture de ses morceaux. Les soli notamment, bien que de qualité, partent un peu dans tous les sens (problème de surdosage principalement), chose qui ne se produira plus sur "Wages of sin".

On peut longuement débattre sur la pertinence du duel qui oppose les deux grunters successifs du combo. Johan Liiva a certes plus d'une flèche à son arc, proposant des vocaux plus variés que la farouche Angela Gossow, tout en ayant moins de personnalité (un timbre un peu ... aride, genre gorge asséchée, m'empêche d'être totalement fan du Monsieur). Nul doute cependant, que sans la "bête de foire" qu'est Angela Gossow, Arch Enemy n'aurait pas eu autant de succès.

Reste que les frères Amott sont les tenanciers de l'édifice. Sans cette paire incontournable de grattes, dans un registre finalement assez proche d'Alexis Lahio (Children of Bodom), le groupe ne rimerait à rien (cf. "Eths"). Une fois la curiosité "chant gutural féminin" dépassée, tout fan d'Arch Enemy trouvera satisfaction dans ce "Burning Bridges" aux attraits plus conventionnels mais à la conclusion tout aussi épatante.

le 04 Avril 2008 par DEADCOM


Décidant de mettre fin à l'aventure Carcass (une bien belle aventure d'ailleurs) les frangins Amott s'en vont fonder Arch Enemy (en autres), et ce bien avant qu'une femelle agressive et prête à montrer à qui de droit qu'elle a une sacrée paire de... burnes, vienne y déposer ses glaires. Le vocaliste du nom de Johan liiva, officiait de bien belle manière (ayant, pour moi, des similitudes avec le chanteur d'Entombed) sans trop se poser de questions, bien en place pour la cérémonie d'avoines, distribuées par paquets de douze dans la tronche du metalhead.

Burning bridges est violent, ébouriffant, sensationnel, le style d'Arch Enemy est montré au grand jour, c'est furieusement metal, maîtrisé techniquement avec à la clé de nombreuses envolées lyriques et mélodiques du meilleur effet. Arch Enemy a toujours soigné son travail, et proposé des choses un tant soit peu différentes. C'est très accrocheur et ça cavale comme il faut, le son est dégraissé et les grattes sont en première position, là où Carcass jouait sur la rythmique de bûcherons, alliant les mélodies, là c'est le contraire, les mélodies prennent une place plus importante, les riffs carnassiers sont toujours là mais sont moins envahissants qu'autrefois, c'est plus aéré en somme.

Les compos s'enchaînent les unes après les autres sans trop d'histoire avec de nombreux moments d'intensité et des solos que la vierge de fer, ou que le prêtre Judas n'auraient pas reniés. Au final c'est excellent. Ce n'est pas pour rien que le dernier en date (Rise of the tyrants) reprend l'état d'esprit de Burning Briges, laissant de côté la surproduction (doomsday machine, en premier) et optant pour plus homogénéité, et de spontanéité. Un grand classique du Death mélodique (et un de plus) à écouter encore et encore.

5/5 un must!

Morceaux préférés : Pilgrim, Burning bridges, Dead inside, Hydra.

le 24 Octobre 2004 par CRONO-


Une petite précision, je me suis trompé dans mon commentaire, car "Black Earth" est en fait le premier disque du combo, qui date d'ailleurs de 1996. Le second album se nomme "Stigmata" est est sorti en 1998.

Voilà! ;)













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod