De GAMMA RAY, je n'ai que les albums "Keeper Of The Seven Keys" (arrêtez de me prendre pour une courge...) que je trouve excellents, mélodiques, créatifs et courts. Des vraies décharges de plaisir immédiats.
Il y a quelques années, j'ai donc acheté ce disque, que j'écoute rarement, parce qu'au final le Metal puissant ou la vitesse mélodique me lassent rapidement. Je viens de le réécouter et je ne change pas d'avis : au final, chaque titre est bon, voire excellent, mais s'enquiller les 2h30 est un peu compliqué. J'ai mis un disque de Bill EVANS, après, et pris un paracétamol.
Mais ces 2h30 résument le genre en en montrant les limites : de l'épique en veux-tu en voilà, du choeur viril, des solos éclairs, de la double caisse, de la chorale d'elfes, du poing levé en ode "To The Metal", de la chorale de nains, de la rythmique gentillement speed ici, de la guitare mélodique là, des refrains de dessins animés 80s, de la joie, du tragique et du poil aux pattes.
Si le "Metal" s'adresse à la part adolescente qui est en nous, ce Power Metal s'adresse à cette partie de l'adolescence où on commence tout juste à se tirer sur l'élastique.
Bref, c'est régressif et c'est bon de régresser parfois. Pendant 2h30 par contre, peut être pas.