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Shadow Gallery
Digital Ghosts
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le 08 Octobre 2020 par MR TINKERTRAIN


Un must du Metal Prog, sans le regretté Mike Baker au chant, ce qui fait louper la note maxi car, avouons-le, SHADOW GALLERY sans Mike (RIP), c'est comme NIGHTWISH sans Tarja, ou comme The GATHERING sans Anneke, ou comme... Bref vous m'avez compris.

le 09 Octobre 2019 par SAM


Content de voir un Commentaire de SWISSIDOL sur cet album, et en général sur ce groupe, un des plus mésestimés du rock progressif.

10 ans plus tard, ce "Digital Ghost" ressemble de plus en plus au chant du signe, puisqu'il n'a toujours pas de successeur. La mort du chanteur - exceptionnel s'il en fut - Mike Baker a profondément marqué ce groupe, qui il faut le rappeler est composé de musiciens semi-professionnels, puisqu'ils ne peuvent vivre de leur art, à part probablement Gary Wehrkamp qui est le plus actif (production, sessions...) mais qui a subi un incendie catastrophique en 2015 qui a détruit sa maison et son studio d'enregistrement.

Cet album se rapproche par son coté sombre d'un "Six Degrees of Inner Turbulence" par exemple. Il n'en est pas moins excellent.

Pour SWISSIDOL, et tous les amateurs de Prog très mélodique et légèrement métaleux, je conseillerais de jeter une oreille sur la pièce monumentale en 4 actes et 2 albums de SHADOW GALLERY, répartie sur "Tyranny" et "Room V". Deux albums indispensables à toute discographie progressive qui se doit !

le 17 Septembre 2019 par SWISSIDOL


Excellente surprise que cet opus de SHADOW GALLERY. Je ne possédais que "Carved In Stone" et j'ai trouvé "Digital Ghost" dans une boutique d'occasion ; sans grande conviction. Et j'ai été bluffé. Les morceaux sont un peu plus sombres que ceux de "Carved" mais la prod' est nettement plus chaude. Le chant me rappelle par moments un certain Geoff Tate ("Pain") et il n'y a rien à jeter de ce festival Prog' avec une touche QUEEN-esque par instants.

le 23 Septembre 2015 par CLANSMAN57


Combien de groupes n'ont pas survécu suite au départ de leur chanteur emblématique...
Mike Baker laisse le groupe orphelin de son talent vocal, mais l'inspiration des musiciens ne s'en retrouve pas altérée, tout au plus les chansons de cet opus seront elles plus sombres qu'à l'accoutumée, peut être aussi plus complexes.

Ils ont trouvé un remplaçant de choix en la personne de Brian Ashland qui ne cherche pas à surpasser son prédécesseur, mais à rendre justice à ces compositions toujours aussi magiques en insufflant l'émotion nécessaire.

Par ailleurs, quelques invités ont répondu présent afin de jouer/chanter sur certains titres, dont un Ralf Sheepers qui s'en sort avec les honneurs sur "Strong" en proposant un swing inhabituel pour le groupe, voire le genre tout entier.
Excellente idée que d'avoir fait appel à ce dernier !

Par contre, Joe Nevolo ne joue que sur deux morceaux, à savoir "Venom" et "Gold Dust".
Les autres parties de batterie ont été assurés par le multi instrumentiste Gary Wehrkamp, déjà responsable de certains soli de guitare/clavier...
Et mince... Il suffit de jeter une oreille sur le morceau éponyme pour se rendre compte que ce mec est une bête derrière les fûts !
La dernière partie de ce titre lorgne vers un Jazz bien technique hyper agréable (une fois cerné..), une brillante idée supplémentaire pour ce cru !

"Venom" est chantée par Carl et un certain Clay Barton, j'avoue ne pas trop savoir qui chante quoi, mais le duo fonctionne le temps d'un morceau assez dark et agressif, point inhabituel encore une fois, pour le groupe.
La partie a cappella de "With Honor" apporte également son lot de surprises... Superbe!

On reconnaît la patte du groupe grâce à ces refrains constitués de chœurs toujours encore aussi sublimes et très travaillés qui font leur effet !
Et le son est encore plus moderne et plus énorme qu'auparavant !

5/5, évidemment !


le 17 Janvier 2010 par RIFFRAFF


Y'a des instants comme ça, des moments assez rares... On finit d'écouter un album et on se dit : "C'est quoi cet album de malade ? Je viens d'écouter quoi là ?" On se prend une claque dans la tronche et pourtant, on l'a déjà écouté 4 fois l'album sans avoir rien retenir de bon ! (C'est la magie du P-rog...)

Une grosse baffe musicale. Des moments de grâce...

Des moments de grâce, c'est bien de ça qu'il s'agit avec ce "Digital Ghost", qui rentre directement dans le top 5 des meilleurs albums de Prog Metal de tous les temps (et oui, c'est pompeux mais c'est un fait !).

Vous savez, je les épluche les groupes de Prog Metal. De CIRCUS MAXIMUS a DREAM THEATER en passant par THRESHOLD, REDEMPTION et VANDEN PLAS, j'en écoute du Prog... et quand on me parle de SHADOW GALLERY, je pense directement à "Tyranny", leur album magique. Je pense à "Legacy" et leur "first light" venu d'ailleurs. Je pense également à ce côté assez mielleux qui, des fois, m'a bien insupporté ("Alaska", "Say Goodbye To The Morning").

Je penserai désormais à ce "Digital Ghost". L'album qui suit la mort de leur chanteur évidemment... mais surtout l'album qui place SHADOW GALLERY dans la cour des maîtres, des géants, des dieux du genre.

Agenouillez-vous profanes ! SHADOW GALLERY vous en fout plein la tronche à coup de riffs de bucherons, de mélodies imparables, de choeurs beaux à pleurer ! Tous les titres sont bien foutus, pas de temps mort, une densité exceptionnelle, des musiciens au top et des surprises toutes les 20 secondes...

Agenouillez-vous groupes de Prog Petal... SHADOW GALLERY vient de vous donner une leçon !

Gloire à SHADOW GALLERY.













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