Gageons chers amis que le Thrash Metal est un fromage.
Une bonne grosse tomme dont on aurait découpé des parts de manière quelque peu aléatoire.
On y retrouve par exemple SLAYER qui se promenait quelque part entre le cœur et la croûte, pas tout à fait au centre. Du bon mais (et là je sens venir les coups des amateurs de fromton) pas parfait parfait.
VEKTOR, lui, serait un bout de moisissure qui s'est développé à partir du fromage originel et qui a fini par créér une part unique, très différente gustativement parlant même si c'est de la "Tomme Thrash", indépendante du grand tout.
Si je devais trouver dans ce fromage MUNICIPAL WASTE et "The Art Of Partying", j'irais chercher pile-poil au cœur de la Tomme là ou le Thrash est le plus direct et le plus savoureux. Là ou on délaisse toute formes d'aspérités croûtesques pour ne prendre QUE ce qui est bon et nous fait jouir les papilles.
Des riffs sans chichis et chantants, un chanteur qui scande ses textes avec puissance et une rythmique qui emprunte à un troupeau de taureaux la rapidité de sa charge et la brutalité de son impact.
Signé Atanos, fin palais devant l'éternel.
