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Mekong Delta
Wanderer On The Edge Of Time
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le 06 Juillet 2015 par AZER

Problème: s'intéresser à tout n'est simplement pas possible. Même si on peut se considérer mélomane et ne pas "s'imposer" de limites stylistiques (ce qui est mon cas), on ne peut approfondir quoique ce soit sans rejeter le reste. J'ai beau être fan de musique électronique, cela doit bien faire 3 mois que je n'écoute que du Prog.
Sinon, il me semble que tu te focalises sur certains gimmicks du chroniqueur en question, qui correspondent à un effet humoristique de longue haleine (pour s'en rendre compte, www.pasgrandchose.net).
Cependant, pour débattre du ("je limite un tel à un genre"), diversité d'écoutes rime rarement avec qualité. Examinez votre entourage : qui sont ceux qui se revendiquent d'écouter "de tout", d'être ouverts et Free dans leurs têtes ? Ceux qui n'écoutent en réalité rien, qui survolent la musique et surnagent dans la médiocrité. Après je suis d'accord que la contrainte stylistique n'a pas de réelle raison d'être, tant il faudrait idéalement pouvoir discerner le génie musical dans n'importe quelle œuvre, quelle qu'en soit l'habillage. Le fait que nous soyons plus sensibles à tels ou tels genre provient de notre expérience personnelle. De ce fait, la venue du naturalisme à fait en sorte que nous nous définissions selon notre expérience, expliquant ainsi la volonté de "limiter" un individu à un genre, tant il n'est plus tant question de goûts mais de revendication individuelle.
Et sinon je n'ai pas noté MEKONG DELTA, indiquant que je n'ai pas d'avis sur le groupe en question. J'apprécie juste les chroniques dans leur forme, ne pouvant mettre leur fond à l'épreuve.

le 05 Juillet 2015 par BROEN


Azer, je ne comprends pas que tu prennes les chroniques de ces albums pour argent comptant alors que tu ne les as même pas écouté. Bref, tu exprimes bien l'élitisme de ces deux univers que sont le Metal et le Rock Prog. Pour ma part, je trouve que le Rock Progressif est souvent bien plus inspiré que le Metal Progressif.

Mais rejeter l'oeuvre d'un artiste pour seul prétexte qu'elle est "élitiste", soit-disant réservé à un public, qu'on insulte en prime (les "progueux"), traduit une certaine mentalité dans le monde de la musique, celle d'enfermer les groupes dans des codes établis, une sorte de conformisme de pensée, d'attitude, par presse interposée, celle qui fait que des types vont se proclamer thrasheux, black métalleux, progueux etc... plutôt que de se reconnaître comme mélomanes et de s'ouvrir à tout, celle qui fait qu'on rejette en bloc un style musical sans arguments autre que des choses d'ordre social ("c'est élitiste" ne veut pas dire grand-chose lorsqu'on parle d'une oeuvre musicale, en quoi le Prog s'adresserait-il à une élite ? Dans un autre sens, le Punk et le Hip Hop s'adresseraient uniquement à certains ?).

le 04 Juillet 2015 par AZER

Pour répondre au commentaire précédent, non, on ne peut tout simplement pas faire un parallèle Metal/Rock Progressif, parce que c'est mettre BHL au niveau de Descartes. Le rock progressif est un genre ayant pour vocation première la représentation, la volonté de dégager un univers particulier (en général inspiré de littérature) par l'intermédiaire de la musique, de ce fait la conceptualisation est omniprésente, afin de constituer un tout cohérent. On pourrait presque diviser les différentes parties d'un album de Rock Progressif comme autant de paragraphes participant au développement d'une thèse ou d'un récit ("Close To The Edge" de YES me semble particulièrement représentatif à ce titre ; le morceau, pas l'album). Ainsi, la conceptualisation omniprésente d'un album s'accompagne inexorablement d'une complexification de l'œuvre, liée à cette même volonté de représentation qui invite à la surenchère d'effets, d'ambiances, de plans, de structures et bien évidemment de solos. Un groupe qui se plongerait donc dans une débauche de complexité (comprendre : plans inutilement allongés, mélodies faiblardes densifiant faussement le morceau, interminables démonstrations techniques stériles) sera ainsi rapidement taxé de pompeux, tant son ambition démesurée ne fera que contribuer à l'ampleur du désastre. Le Rock Progressif fut ainsi taxé d'élitisme pour sa propension à la surenchère technique.
L'"élitisme" attribué au métal ne vient non pas de sa complexité intrinsèque, mais à sa volonté profonde de choquer par l'intermédiaire de la brutalité. Ainsi il en devient, pour le péquin moyen, tout à fait insondable du fait de sa débauche de violence, qui, si elle n'est pas contenue, en devient extrêmement rapidement ridicule (des exemples ? Vraiment ?) pour l'auditeur aguerri. Si ces deux genres sont effectivement élitistes, il ne le sont pas pour les mêmes raisons, et il serait de ce fait stupide de les mettre au même niveau. Deux poids, deux musiques comme disait le Canard himself dans sa chronique sur "Wasting Light", et on ne peut que lui donner raison.
On pourrait m'objecter que Metal et Rock Progressif se marient à de nombreuses reprises. J'en suis parfaitement conscient, pour autant un rapide tour de table vous fera vérifier le fait suivant : le Metal n'est jamais aussi bon lorsqu'il est au service du Rock Progressif et non l'inverse. D'un côté, OPETH et PORCUPINE TREE sont d'excellents groupes sachant mettre l'agressivité au service de leur musique, de l'autre DREAM THEATER, s'il évite les écueils propres au Metal (brutalité débilitante), il subit de plein fouet ceux propres au Prog, à savoir la surenchère démonstrative stupide et stérile.

N'ayant écouté MEKONG DELTA, je ne peux me prononcer à son sujet. Je m'en tiendrai cependant aux excellentes chroniques de Canard à son sujet (dithyrambe inside).

En revanche, pour ce qui est de KANT et HEGEL, il serait bon de rappeler au Canard que NIETZSCHE connaissait très bien le premier, et que ces derniers ont plus oeuvrés pour l'avancée de la Philosophie que le tueur de Dieu, qui a par la même occasion tué la démonstration, et condamné les XX et XXIème siècles à une Philosophie ou le relatif et l'affecte sont rois. Ca n'est pas parce que l'on recherche la Puissance que l'on se doit de dénigrer le reste !

le 01 Juillet 2015 par BROEN


Pur chef d'oeuvre, comme quasiment tous les MEKONG DELTA. Oui, ce groupe transpire le génie, seulement il faut sortir un peu de ses carcans pour le comprendre. Et que Canard WC n'apprécie pas le Rock Progressif n'y change rien. MEKONG DELTA, quelque soit l'album, ça ne s'aborde pas comme un album de SLAYER - que j'apprécie - ou de MOTÖRHEAD, ce n'est pas une musique avec une formule. Je conçois qu'on ne soit pas fan du groupe, mais qu'il y ait un seul chroniqueur sur une musique aussi spéciale ça ne colle pas, ce serait comme de faire chroniquer ARCTURUS par un amateur de Grindcore. Enfin, l'élitisme fait partie intégrante du Metal donc taxer MD d'élitiste me semble moyen. Il me semble que le Metal est une musique souvent technique et qui demande un certain niveau de maîtrise de son instrument, comme le Rock Progressif d'ailleurs...

le 24 Novembre 2010 par LE MOUSTRE


Ben oui, c'est dommage, mais force est de constater qu'on est loin de réussites comme "Erich Zann" ou "Dances Of Death". Moins Thrash que d'habitude, avec un style ici trop alambiqué, on perd le fil de l'album très rapidement.

Peu de chansons mémorisables, manque de rythme général, c'est dur de "rentrer" dans l'album.

Une simplification des compositions, un peu à l'image du très réussi "Kaleidoscope" (5ème album du combo non chroniqué dans ces pages : un appel du pied ?) aurait été bénéfique à un album trop décousu.

Dommage !

2/5 et pis c'est tout. Et je suis gentil. Quand on aime bien...













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