Faisant parti des sales Progueux dont il est question dans la chronique, je ne peux que me réjouir de la tournure qu'elle affiche. Superbe album que ce Lazarus d'HACRIDE, d'un genre de Death hargneux et alambiqué, oppressant, mais sachant de temps en temps se faire léger, presque spatial. Un disque qui tient de l'exploit tant il renferme de moments forts.
Marrant quand même que cet album sorte à peu près au même moment que le Crack The Skye de MASTODON... Je trouve aussi qu'il existe une similitude flagrante entre ces deux opus : au niveau de la démarche musicale, des atmosphères hypnotiques, et même du jeu d'arpèges des gratteux... le MASTODON lorgnant plutôt "vers le Rock", alors que l'HACRIDE est nettement tourné vers l'Extrême. En fait cette musique focalise tout ce que je veux entendre aujourd'hui dans un album de Metal : énergie, dextérité, violence et subtilité... Et tout ça faisant preuve, nécessairement, d'une beauté funeste.
Un must de l'année, qui jusqu'à épreuve du temps contraire mérite un 4,5/5