N'ayant accès à Internet qu'à la fin 2006, c'est avec surprise que j'apprenais que WHITESNAKE se reformait... enfin c'est beaucoup dire car seul Coverdale est de la partie, pas de John Sykes, pas de Neil Murray et encore moins de Marsden ou Moody avec lequel DC est fâché depuis des lustres. Le légendaire Tommy Aldridge n'ayant pas fait partie du Snake version Blues et est rentré dans le line-up qu'à partir de la tournée de 1987. Rien que les photos de ce groupe me donnaient la chiasse.
Étant fan du groupe jusqu'à la sortie de "1987" car j'adore John Sykes, je me suis donc précipité pour écouter les quatre titres studio du Live... "In The Shadow Of The Blues". Verdict : très bons titres, plein de promesses pour la suite. L'effet de surprise, sans doute.
De plus, la parution de DVD "Live In The Still Of The Night" me conforte dans le fait que le groupe revient en forme. Le "Burn" en introduction est un must "Ladies and gentlemen, won't you please welcome the great Marco Mendoza!!!" . Quelle claque. Doug Aldrich fait de l'excellent boulot mais on constate rapidemment, après que l'émotion se soit quelque peu estompée, qu'on a affaire à un (très bon) ersatz de Sykes : blond équipé d'une Les Paul noire, même profil pour celui qui l'a remplacé, la chemise blanche et la veste noire en plus.
C'est donc avec envie que j'achète ce "Good To Be Bad". Regret immédiat Après la première écoute et les suivantes. Que c'est mauvais ! Production insipide, titres ultra-chiants, refrains de merde, chœurs écœurants à l'extrême. On comprendrait pourquoi dès les premiers concerts, Coverdale ayant sa voix définitivement cramée, du coup, tout le monde chante sur scène, y compris en backstage. Lamentable duperie.
Rien que les titres des pistes sont ringards au possible avant même de les avoir écouté. Seuls les SCORPIONS étaient capables de relever le challenge du genre.
Conclusion, WHITESNAKE première époque, c'est mort et enterré, WHITESNAKE époque 1985/1987 est impossible sans le grand Sykes.
Ce groupe est mort.