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6 commentaires notés [?]
Cirith Ungol
One Foot In Hell
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le 27 Juin 2015 par CLANSMAN57
CIRITH UNGOL évolue sur "One Foot In Hell", tout en conservant son univers.
Effectivement, les morceaux sont plus concis, moins alambiqués, plus foncièrement Metal, plus Dark encore et davantage radicaux.
Je pense que leur but est de proposer une musique épique, peu importe la manière dont ce feeling est apporté dans leurs compositions.
Sur le monumental "King Of The Dead", le groupe se prenait le temps de développer une ambiance plus contemplative, voire introspective, grâce à ses introductions qui mettaient dans le bain, cette basse vaporeuse qui contribuait à tisser un certain mysticisme, des riffs parfois plus Doom qui créaient une certaine noirceur/angoisse et bien entendu, les longs et splendides soli qui apportaient énormément à ce feeling épique pourtant déjà bien présent.
Ce feeling épique, on le retrouve sur ce successeur, mais il est contenu dans ces riffs puissants qui ne font pas de quartier.
Bien sûr, il y a également un travail d'atmosphère qui a été réalisé, mais il est moins fouillé que sur le précédent épisode et pourtant, c'est tout aussi réussi, malgré un ensemble bien plus radical et sans concession.
Les soli sont ici un peu différents, plus incisifs et un poil moins mélodiques, ils vont de paire avec les riffs agressifs.
Cependant, tout comme pour l'atmosphère, ça fonctionne à merveille.
Ensuite, les textes sont plutôt intéressants...
On constate qu'ils explorent des thèmes politiques transposés dans un univers de dark fantasy (thème déjà exploité sur "Master Of The Pit" disponible sur le précédent bijou).
La très belle pochette est on ne peut plus raccord avec ces textes...
Cette étrange créature assise sur un trône tenant dans ses griffes un coffre rempli de bijoux et de pièces d'or, ces rats qui viennent renifler le butin répandu partiellement sur le sol, les ossements mélangés à cet or et ces deux guerriers qui viennent troubler la sérénité de ce roi, épée brandie pour l'un d'entre eux, semblant défier l'horrible souverain.
Cette image me rappelle les dirigeants véreux (la créature sur "son" trône) qui s'enrichissent (l'or et les bijoux) sur le dos des pauvres (les ossements) qui n'ont pas grand chose, mais aussi les personnes avides de pouvoir qui caressent ces dirigeants dans le sens du poil (les rats), pervertis par ces richesses volées qu'ils souhaitent acquérir eux aussi...
Et le peuple (les deux guerriers) qui se rebelle contre ce système.
Une fresque pas si éloignée de la vérité, si l'on excepte la référence faite au peuple qui se rebelle, car ce dernier préfère se laisser marcher dessus par ce système d'exploitation et enfoncer son prochain qui est pourtant son égal, en pensant/déclarant ouvertement qu'il vaut bien plus que le reste, au lieu de lui donner la main afin d'emprunter un chemin vers une certaine sérénité...
Bref, CIRITH UNGOL est définitivement un groupe à part sur la scène Heavy Metal et il serait fort dommage de passer à côté d'un groupe aussi intelligent et réellement talentueux qui savait conserver son identité tout en se renouvelant à chaque nouvelle tentative.
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le 01 Juin 2015 par MATYU
Un groupe et un album que je découvre suite à un commentaire récent.
Très bon disque, des titres bons dans l'ensemble, énergiques et nerveux.
Il y a bien "100 MPH" qui est moyen, à part ça, content de cette découverte.
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le 29 Mai 2015 par RIKKIT
Ok. Sûr j'ai capté. "One Foot In Hell" est sublime. En fait ces types sont juste incompris, pour du Heavy Metal, leur musique est tellement étrange, mais vraiment y a une ambiance dans ces titres. Trippante, flippante, dérangeante. Tim Baker sous ses airs de Dan McCafferty est ultra flippant en maître de procession, et Jerry Fogle est tout simplement sublime. Un groupe tellement à part, mais tellement inspiré.
Simplement "100mph" qui noircit l'album.
4,5/5.
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le 23 Septembre 2014 par EX NIHILO
Comment passer du sublime à la banalité exaspérante ?
"One Foot In Hell" porte bien son nom... Car écouter cet album constitue une peine, une déception phénoménale... Le côté épique est bafoué, l'originalité dépecée, la majesté guillotinée, au profit d'une rapidité et d'une brièveté prosaïques, sans envergure... Quand "Death Of The Sun" m'impressionnait, "100 mph" m'inspire une grimace de consternation. Là où "King Of The Dead" faisait rêver, son successeur désespère. Erekosë vs un gobelin. Peut-être que la loi du marché a su vampiriser le groupe, comme ce fut le cas pour "Paradise Lost" ? Ce dernier se montrant malgré tout plus intéressant, plus honorable.
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le 29 Octobre 2013 par RIKKIT
Je me refuse à mettre une note, je comprends pas cet album, voir plutôt ce groupe, il y a un feeling épique et mystique presque flippant, mais à mon sens on navigue entre le très bon et le très moyen, du coup j'arrive pas à me faire une idée précise.
Dans les plus, Jerry Fogle est absolument génial.
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