Mieux vaut une bonne série B qu’un mauvais film d’auteur.
“Cast In Stone“ est un album rustique, rugueux, qui contient quelques passages ridicules côtoyant quelques moments de grâce éparpillés tout au long de ses quatorze titres… VENOM, quoi.
Ultra-simplistes voire sommaires la plupart du temps, les morceaux sont très linéaires avec peu ou quasiment pas de transition. Les soli, quant à eux, arrachent la tête avec leurs sonorités très aiguës.
VENOM me fait penser à des Néandertaliens, qui bien que doués, ne parviennent jamais à se hisser au niveau de l’Homo Sapiens. A chacun son niveau.
Le chant est parfois à la limite de la bouffonnerie et par moment je ne peux m’empêcher de rire un bon coup. Comme ce beuglement au début de “Kings Of Evil“. Passez-le vous en boucle et c’est le rire assuré.
Le titre qui ne fait pas rire parce que très au-dessus du lot est “Destroyed & Damned“, long et plus complexe qu’à l’accoutumée.
C’est quand même assez bourrin et les quatre premiers et courts titres de cet album ne sont pas déplaisants mais limites pour un groupe qui est dans le circuit depuis de nombreuses années. VENOM possède une capacité d’évolution quasi nulle et nous sommes très très loin du niveau de “Temple Of Ice“ sorti il y a quelques années auparavant.
VENOM aurait peut-être pu élaguer en supprimant quelques titres fort dispensables. 14 morceaux ça fait beaucoup, surtout quand il s’agit de VENOM.
2,5/5.