A l’intérieur du livret, on peut lire la maxime suivante :
“To be or not to be ???
That is the question…
The answer is… be !!!“
Etre. Avec “Temples Of Ice“, VENOM est.
Incroyable. VENOM nous pond un album sorti de nulle part. J’hallucine littéralement à l’écoute de ces dix titres. Mais c’est pas possible, c’est quand même pas VENOM qui va être l’auteur du meilleur album de l’année 1991 ?!? Dans tous les cas, il en est vraiment pas loin.
Le groupe s’est littéralement transformé et est méconnaissable. Jamais VENOM n’avait fait montre d’un tel talent, d’une telle subtilité dans ses compositions (en utilisant de la guitare acoustique en intro sur quatre titres) tout en conservant sa brutalité et sa rugosité habituelle.
Les morceaux possèdent tous une mélodie clairement définie et certains titres bénéficient d’arrangements qui n’existaient tout simplement pas sur leurs opus précédents. VENOM nous gratifie même d’une reprise de DEEP PURPLE (“Speed King“) d’anthologie, et pourtant je ne suis pas fan de ce genre d’exercice.
Un album lyrique, puissant, brutal et tout simplement une pièce maîtresse du Thrash.
Une fois dans sa vie, VENOM aura joué dans la cour des grands. Un disque vraiment surprenant.