Merde, ça colle ce truc. On en a plein les pompes, impossible de s'en débarrasser. Ça pue en plus. Et la couleur, je ne vous en parle pas! Hein ? De quand ça date ? Je serais bien en peine de vous le dire... Mais ?! Qu'est-ce que c'est ? Ça bouge encore ?! Hurgh et ça vomit aussi. Laissez tomber, vous n'êtes pas de taille. Et moi non plus, ça fait longtemps que je ne lutte plus contre cette engeance.
Voilà. Je découvre ANAAL NATHRAKH avec cet album et c'est un peu l'effet que ça m'a fait. Mais n'allez pas croire que l'expérience ait été aussi désagréable que ça, bien au contraire. Par moments, j'aime bien me rouler dans la fange la plus sale. Musicalement parlant, cela va sans dire, bande de dégueulasses. Et il se trouve que ANAAL NATHRAKH est parfait pour cela.
Déjà ce nom... On sent qu'on ne va pas décoller très haut, ce n'est d'ailleurs pas ce que l'on cherche. Non, ce qu'on cherche c'est un bon bastonage en béton armé et bien fait s'il vous plait.
Et le duo anglais est très fort là-dedans. On est servi en terme de bastonage bas du front. Mais mine de rien, ça ne sonne jamais creux. Il y a juste ce qu'il faut de mélodie pour tenir le bazar en un seul morceau, un brin de folie incarné par une voix claire qui me rappelle à chaque fois celle de KING DIAMOND, des influences diverses pour tenir l'auditeur en haleine et voilà.
D'accalmie par contre, il n'est jamais question. La seule solution pour se reposer les esgourdes reste de presser le bouton STOP. Et je dois avouer que malgré l'épreuve, j'y répugne après avoir lancé cet album. Ça doit être qu'il est bon je suppose, je ne vois que cette explication.
