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Agalloch
Pale Folklore
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le 11 Janvier 2009 par FENRIL


Un album qui mêle douceur et puissance dans un parfait équilibre. De très beaux morceaux, empreints de passion et de mélancolie. Je connais peu les autres productions du groupe, j'ai rapidement écouté le dernier.

Si la pochette n'est pas splendide, le contenu l'est, un appel à l'évasion et à la réflexion.

Pour la note je mets la maximale, la note réelle serait de 4,5/5, malgré un album magnifique, je ne le considère tout de même pas comme un chef d'œuvre.

A découvrir en tout cas.

le 29 Septembre 2008 par FREMEN10


Pas besoin de faire de longs discours, quand c'est beau c'est beau et pis c'est tout!!

Personnellement j'avais commencé par écouté "The mantle" et je n'avais pas été séduit mais là je trouve cet album assez envoutant. L'expérience vaut le coup.

Comme je ne suis pas fana de la voix black du chanteur je dis 4,5/5 mais bon je chipote on est d'accord.

le 08 Septembre 2008 par AES


Unique - Poétique - Surnaturellement beau.

Introspectif dans sa moelle la plus profonde, mêlant l'onirisme princier à un univers forestier morne mais pur, sommeillant profondément d’une catalepsie givrée, à peine troublée par la respiration profane de l’auditeur transporté. Dire qu'il est "juste" mélancolique serait d'une banalité et d'une insuffisance terrible, AGALLOCH est ce qui la magnifie noblement. Poésie mâture et textes terriblement évocateurs, une fresque baudelairienne dépeinte d’une main de maudit, absurde de sensibilité aussi aiguisée et de frusques aussi simples, mais terrifiante de majesté et de profondeur. AGALLOCH donne dans le gris et le décline à l'infini, mais ne brandit pas les mêmes armes qu'un VINTERRIKET, loin s'en faut.

Là où la contemplation, le lyrisme et le primat de la tourmente est portée aux cieux, guérie en de rares endroits, resurgissant par d’autres sous le masque d’influences post-rock, d’arpèges acoustiques cristallins ou de frénésie Blackeuse intense ; Là où les contraires les plus improbables se rejoignent en un mariage sublime, là où AGALLOCH manie avec superbe l'oxymore, AGALLOCH dépeint son royaume et taille son trône dans l’anthracite la plus belle et la perle des glaces la plus pure… A coups de lead guitares toutes plus belles à chialer les unes que les autres, ambiances uniques et génie musical, AGALLOCH enchante et enfante, AGALLOCH fascine, AGALLOCH signe là un chef d’œuvre au sens le plus strict du terme.

Une œuvre comme il s'en fait trop rarement, hantée par une âme fantomatique et livide qui vous prend doucement par la main pour vous faire goûter au sublime de la Musique.

le 09 Novembre 2007 par GOUNOUMAN


Enfin, la chronique tant attendue de ce grand album ! Et quel bonheur, quel soulagement de voir que l'avis donné ici correspond tout à fait au mien...

Pale Folklore est un album magnifique, bien moins abouti que ses deux successeurs, mais néanmoins le plus touchant, le plus attachant d'Agalloch.

Pas encore débarrassé de ses influences black Metal (chant, riffs, ambiance, livret...), faisant déjà preuve d'une personnalité et d'un talent hors du commun, le groupe américain nous éblouit avec un album qui, malgré de très nombreuses imperfections, confine au génie.

Le mélange des styles (doom, black, post-rock, avec beaucoup d'influences folk et atmosphériques) est déjà parfaitement maîtrisé et le voyage proposé au delà de l'imagination.

Alors oui, le chant clair est trop rare et encore bien maladroit. Je trouve la fin de "Hallways.." trop longue et plutôt désagréable. Les transitions sont parfois tellement abruptes qu'elles rompent le rythme de toute la chanson. Et certains soli, notamment celui de "She Painted Fire part.2" sont aussi remplis de fausses notes que d'émotions...

Et pourtant... Comment résister à cette ambiance forestière unique, ne reposant pourtant sur aucun élément folk ? Comment ne pas fondre à l'écoute des introductions sublimes et mystiques de "Misshapen Steed", "She painted fire part 3" ou l'extraordinaire "As Embers dress the sky" ? Malgré ses défauts, peut-être grâce à eux qui sait, Agalloch s'impose et sa mélancolie ne nous quitte jamais...Cet album supportant à merveille les écoutes répétées et rabachées encore et encore jusqu'à l'indigestion, qui ne vient jamais...

Vraiment, ça c'est La classe absolue. Un album intemporel et magique. Lorsque je l'ai chroniqué pour Heavylaw.com, j'ai retenu mon enthousiasme pour faire part de ses très nombreuses faiblesses et erreurs de jeunesse.
Le temps et les écoutes aidant, je lui pardonne tout, tellement cet opus me transcende. AGALLOCH est grand, immense-même. Les premières écoutes ne sont jamais faciles, mais pitié, ne passez pas à côté de ce chef d'oeuvre.

"No bloodred sky, no colours left in this world. It was the light's end...."













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