Je l'ai écouté au moins une bonne trentaine de fois ce dernier opus.
Je n'ai pas réussi a m'approprier tout de suite le morceau d'ouverture, "Birth and death of the pillars of creation", trop mou effectivement, trop quelconque également... et pourtant ce titre prend son temps, il faut être patient l'atmosphère qui s'en dégage n'en est que plus belle. Au fil des écoutes ce morceau est devenu le morceau que j'écoute le plus.
"Serpens Caput" vient nous bercer avec cette guitare acoustique toujours aussi présente chez Agalloch, avant d'enchainer magistralement sur "The astral Dialogue", morceau qui surprend au premier abord, double chants au relent deathien, un morceau plus aggressif, transpirant la mélancolie par tous les pores, Magnifique ce morceau j'applaudis des 2 mains.
"Dark Matter gods" suit avec sa petite introduction très musique de fête foraine, puis l'explosion, ça prend aux trippes, ça donne la chair de poule, je suis en totale communion avec ce titre, et que dire du final, Somptueux.
Celestial Effigy, le morceau que j'avais déjà écouté en avant première, me laissait présager le pire pour cet album, trop peu inspirée à mon goût, trop facile, Agalloch en roue libre, et pourtant encore une fois au fil des écoutes je m'y fais, je le trouve juste moins intéressant que les autres morceaux. Pour moi ce morceau sent trop le réchauffé.. et il est trop long également.
"Cor serpentis" est magnifique de mélancolie encore une fois, cet air répétitif vient s'ancrer au plus profond de votre tête.
"Vales Beyond Dimension", mais quelle introduction mes enfants, une puissante montée jouissive à souhait avec ses petites symbales, ce riff de guitare titilleur bref mon morceau préféré de l'album. Même pas mentionné dans ta chronique Mr Loup...
"Plateau of the Ages" long morceau épique à la Wolves in the throne room,
lente ascension instrumentale de toute beauté encore une fois. Merci Agalloch pour ce grand moment musical qui carresse l'âme.
"Serpens Cauda" vient clôturer l'album de manière plus calme, les émotions se sont évaporées, on reste contemplatif devant le tableau que vient de nous peindre Agalloch, couleur automnale et hivernale à n'en pas douter.
Pour conclure, une nouvelle réussite de ce merveilleux groupe, dans la lignée d'un Marrow of the spirit, Agalloch continue son chemin, vivement le prochain tableau.