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Opeth
Still Life
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le 09 Avril 2021 par JOHN-BOB


Un peu la même chose pour moi. Même si "Benighted" et "Moonlapse Vertigo" sont magnifiques, le reste est par moment un peu chiant et longuet. Et le chant clair de Mikael Åkerfeldt est assez perfectible sur cet album. Je préfère largement les chefs d’œuvre que sont "Blackwater Park", "Deliverance" qui lui ont succédé.

le 09 Avril 2021 par MR LARSEN


Bien belle prose, Baker, pour évoquer cet album d'OPETH qui, personnellement, m'est sans doute le plus hermétique de leur discographie. Je lui trouve un côté très froid (la production certainement) et les compositions ont peu de relief ou de grands moments (à part "The Moor" comme tu le cites ou "Serenity Painted Death" et son refrain sur lequel Mickael Akerfeldt peaufine son growl). Après, ça reste très au-dessus de la mêlée entendons-nous bien, mais je trouve ça presque commun pour du OPETH. "Still Life", a selon moi, le malheur d'être coincé entre deux albums charnières : "My Arms, Your Hearse" et son côté boisé qui lance le combo sur la voie du Death Prog pur et dur ("When" bordel !) et bien sûr "Blackwater Park", magnificence de leur carrière. De fait, mes oreilles s'arrêtent peu sur ce "Still Life". Je réessaierai quand même à l'occasion. Merci pour le partage en tout cas, qui me donne l'occasion de commenter cet album de mon groupe fétiche.

le 08 Avril 2021 par BAKER


??? Tiens, j'aurais juré que j'avais déjà donné mon avis sur ce disque.

Pas grave, on va la refaire : ce disque est une des plus grandes oeuvres d'art des années 90. Sec et net.

"The Moor" est peut-être ma seconde chanson préférée de tous les temps. Je me souviens comme si c'était hier (sauf que ça fait il y a vingt ans, OK boomer), je n'écoutais pas du tout de Metal Extrême, et j'avais mis le CD en fond sonore dans une pièce à côté... et au bout de quatre-vingt dix secondes je me suis dit "eh mais c'est joli ça en fait !".

Des centaines d'écoutes plus tard, je suis toujours ébloui par la fluidité des riffs, la générosité des arrangements, l'intelligence du drumming, et surtout la violence absolue des couplets, sublime, épique, emplie de rage et de larmes acides, confrontée à deux mélodies-berceuses si délicates que les fredonner me donne mal aux lèvres (véridique).

L'aventuresque et exaltant "Godhead", le sublissime Benighted traditionnel dans tous les sens du terme, le vertige de "Moonlapse" qui porte bien son nom, le Jazz pur et dur de "Melinda" à faire passer Wes Montgomery pour Vianney... Ce disque est une somptuosité totale.

Quand "on" me dit que "le Metal c'est pas de la musique", curieusement cet album est le premier auquel je pense pour contredire mon interlocuteur. Alors certes, c'est loin, très loin d'être le disque le plus aisément accessible.

Si ça marche, la baffe n'en est que plus spectaculaire.

le 25 Avril 2016 par CLANSMAN57


Hmm pas évident du tout celui-là...
Okay, c'est un concept-album, il vaut mieux avoir les textes sous les yeux pour rentrer dedans.
Les textes sont superbes en plus, ça en vaut la peine, jolie histoire romantique entremêlée de drame, sous fond de religion...
Akerfeldt était peut-être conscient que "My Arms Your Hearse" n'était pas aussi clair au niveau du concept, c'est peut-être pour cela qu'il a donné plus de clarté à celui de "Still Life"?
Possible...

Par contre, musicalement, à part avec "The Moor", j'ai du mal avec le reste.
Les deux ballades me semblent assez plates, les autres me paraissent partir moins dans tous les sens que précédemment, mais justement, c'est ce côté plus "carré" qui me dérange.
Moins de riffs marquants, ils sont aussi plus répétitifs.
Le chant clair est plus juste et pourtant moins touchant, en ce qui me concerne.

Reste de bons passages et une jolie pochette.
Cependant, j'ai du mal à voir la "couleur" de ce cru qui m'ennuie souvent...
Tout au plus, j'ai bien compris que le côté boisé s'est effacé.
L'émotion n'est plus aussi présente, tout simplement.

C'est pas celui que j'emmènerai sur une île déserte.


le 17 Octobre 2015 par RICHTER


Premier album du groupe pour moi. Pas la meilleure porte d'entrée pour aborder le groupe, mais une profondeur et une noirceur suffocante sans égal. Une étreinte mortelle... au bord de la vie et de la mort.

Passé ce disque le groupe prendra une direction différente... Enfin, moins Death et plus accessible (en restant quand même fidèle à eux-mêmes).
En tout cas ici on le meilleur OPETH avant "Blackwater Park". Passage magnifique empreint d'une profonde tristesse, du Death, et des mélodies fortes.

4,5/5.













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