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Ihsahn
Eremita
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le 04 Février 2016 par CLANSMAN57


Dans la continuité de "After", en plus sombre et plus difficile d'accès.
"Arrival" sonne très LEPROUS, normal avec le chanteur de ce groupe en guest, ainsi que leur batteur qui joue sur tout l'album. J'adore ce groove typiquement LEPROUSien.

Le saxophone se fait plus abstrait que sur "After", plus rare aussi, mais c'est pas un mal.

La perle ici, pour moi, est "Departure".

Je préfère le précédent, mais ça reste excellent.

le 05 Juillet 2014 par AERIEL


Un album sombre, violent et à la profondeur incroyable. Le chant hurlé de Ihsahn survole des riffs ravageurs. Que dire de la somptueuse ouverture de l'album, secondée par l'ultra-violente "The Paranoïd" avec son refrain presque pop ? "The Eagle And The Snake", mélange improbable de Jazz et de Black Métal, et probablement une des meilleures compositions du Monsieur. Et puis, il y a ce final : "The Grave", lourd, oppressant, gargantuesque. Enfin, la sublime "Departure", où Ihriel fait une apparition remarquable.

Pour l'instant le meilleur IHSAHN.

le 23 Août 2013 par TRYSTAN


Cet album tourne en boucle dans ma chaîne hi-fi depuis que je l'ai découvert il y a de ça quelques mois déjà. Je ne me suis penché sur le bonhomme IHSAHN que depuis que j'écoute LEPROUS (puisqu'il est le beau-frère d'Einar Solberg, chanteur claviériste de LEPROUS, qui apparaît ici au chant sur "Arrival").

D'ailleurs pour la petite anecdote, le groupe LEPROUS est le backing band d'IHSAHN pour tous ses concerts en live, et le batteur de LEPROUS, Tobias Ørnes Andersen est le batteur d'IHSAHN pour cet album, et quel talent ! Du haut de ses 23 ans (né en 1990), le garçon frappe fort, blastE comme un dingue, jongle entre les différentes coupures de rythme comme s'il se baladait dans un champ de pâqueretteS, y'a pas à dire, le garçon est à l'aise avec son instrument ! Écoutez-le sur "The Grave" ou sur "Something Out There" pour voir tout son talent, et surtout jetez-vous sur les albums de LEPROUS si ce n'est pas fait et si vous avez aimé cet album (Foncez sur la chanson "Contaminate Me" par exemple, où Ihsahn apparaît en guest).

"Arrival" est une chanson très rentre-dedans, elle nous permet d'entrer dans l'univers sombre du Black Wizard très facilement grâce au chant clair d'Einar (oui le chant clair sur cette chanson n'est pas d'Ihsahn comme j'ai pu le lire dans la critique ou dans les commentaires, mais d'Einar Solberg), au break monstrueux et à des airs épiques (ce refrain chanté par Einar est de toute beauté !).
Les chansons s'enchaînent parfaitement, elles ont chacune leur place, et un autre invité de marque apparaît dès la 3ème piste : Devin Townsend, et encore un autre sur "The Eagle And The Snake" : Jeff Loomis, qui vient ici nous faire un solo de guitare.
Au fur et à mesure de l'album, on sent la folie s'emparer d'IHSAHN, l'album est construit logiquement. Les paroles sont inspirées de l’œuvre de Nietzsche (dont la tête est mise à l'envers sur la pochette de l'album), et les thèmes sont sombres. Les dernières pistes témoignent de cette folie, à commencer par "Grief", l'instrumentale froide, qui permet d'introduire "The Grave", sûrement la pièce la plus étrange de l'album, et peut-être aussi la plus forte avec ce "HE HAMMERS" hurlé dans nos oreilles pendant que le Wizard crache toutes ses tripes en continuant "HE HAMMERS THE EARTH". À glacer le sang.
Le saxophone de Jørgen Munkeby (SHINING, JAGA JAZZIST) est diablement efficace, et accompagne très bien chaque piste sur lesquels il joue.

La dernière piste est un patchwork de l'album. Intro classique, coupure nette vers un Black ravageur, à nouveau une coupure sur un passage calme, chanté en voix claire par Ihsahn, solo LEPROUSien (j'entends carrément LEPROUS sur ce passage, sur l'album "Tall Poppy Syndrome"), puis on revient tout casser, pour faire appel à la sensibilité par la suite avec Ihriel, femme d'Ihsahn et soeur d'Einar Solberg, chanteuse de STAROFASH et HARDINGROCK (projet Folk avec IHSAHN), ex-PECCATUM. Et elle ne nous laisse pas de marbre avec sa voix enchanteresse et posée. Les riffs y sont ravageurs, le final est explosif avant de terminer brusquement, nous laissant enfin repenser à ce qu'on vient d'entendre, de ce prendre dans la face.

C'est la perfection.

À noter que l'édition limitée nous rajoute une chanson en bonus, "Recollection", efficace, avec un refrain qui se retient très facilement, un solo très efficace. De quoi rajouter de la matière à un album qui était déjà parfait. Foncez sur "Eremita", tout de suite !

le 08 Septembre 2012 par JOE L'éRMITE


Que ça fait du bien d'entendre un album de cette qualité !

"Arrival" ouvre l'album de superbe manière, un black progressif aux petits oignons.
Voix black, et puis premier tournant, sa magnifique voix claire bien plus prenante et planante il faut le dire. Mais les 2 voix s'alternent très bien, solo de guitare très bien posé pour un premier morceau déjà au firmament.

"The Paranoid" démarre en trombe comme à la belle époque d'EMPEROR, grosse introduction donc, gros son, et puis soudain une guitare plaintive laisse place à un break tellement bien posé qui lui laisse place à un refrain de toute beauté ou s'enchainent voix claire, violon, riff très efficace. Musicalement c'est très fort les parties violentes et le refrain calme se mélangent à la perfection et on en redemande.

Introspection surprend, changement de cap plus heavy, plus mélancolique, superbe voix claire qu'il a notre ami Ihsahn, suivie d'une partie plus breakée et d'un chant à la MASTODON (le groupe US) si si je vous assure, très surprenant mais également très agréable de voir autant de bonnes idées dans les différentes parties chantées du sieur Ihsahn. Et puis comme sur le premier morceau on a droit à un petit solo non négligeable, accélération et on revient au passage planant du début, peut être un poil long vers la fin.

"The Eagle And The Snake", bon ben la c'est simple c'est mon morceau préféré de l'album, avec l'apparition du saxo qui donne une ambiance si particulière, introduction très inquiétante suivi du refrain mais alors de toute beauté, "between The Eagle And The Snake", superbe écriture, les riffs nous entrainent inlassablement dans une torpeur pour soudain nous botter le fion avec une grosse basse bien grasse, j'aime beaucoup la voix sombre sur ce morceau un peu plus lente que sur les autres morceaux. Le morceau le plus long de l'album mais on s'y ennuit pas un seul instant, vers la moitié du morceau on sombre dans la folie de cette voix torturée, et là le plus beau reste à venir un solo de gratte à la MAIDEN de toute beauté encore, le monsieur construit très bien ses morceaux, il a vraiment une très grande qualité dans l'écriture surtout sur ce morceau. Le saxo est vraiment un plus dans ce black psyché.

"Catharsis", on retombe en désuétude, le saxo encore présent pour mon plus grand bonheur. Ensuite tout le talent du monsieur est à l’œuvre, morceau très aérien très NACHTMYSTIUMien par moment.

"Something Out There" est dans la continuité de l'album, le saxo a disparu et on perd un peu en originalité, assez répétitif et déjà entendu mais ça s'écoute bien, néanmoins pour moi c'est le morceau le plus faible de l'album.

"Grief" est un morceau instrumental assez court, très sombre, piano, trompette. Ça fait froid dans le dos, on sent que la fin de l'album va être plus violente.

"The Grave" est le morceau le plus violent de l'album, retour du saxo, la batterie s'énerve un peu, Ihsahn hurle ses vocalises démoniaques, un certain mal être s'installe, une descente aux enfers digne d'un morceau de TRYPTICON, au fur et à mesure du morceau l'ambiance se fait poisseuses glauque, on suffoque, le saxo rajoute énormément de folie. Un morceau que n'aurait pas renier Tom G Warrior.
Un très grand morceau

"Departure" sonne le glas, c'est un condensé de toute ce que sait faire Ihsahn. Une magnifique conclusion à EREMITA et que pensez de cette coupure jazzy de toute beauté. Que c'est tout simplement au dessus du lot et que cet album est grand, très GRAND.

le 25 Juillet 2012 par IHSAHN


Pour l'instant je le place tranquillement dans le top 3 de l'année des sorties Metal, je vois pas ce que je pourrais dire de plus que ce qu'a dit Erwin vraiment... Tant pour l'intro que pour la chronique. Mais je vais tout de même essayer. "Eremita" est une genre de synthèse de ce qu'IHSAHN a offert lors de ces trois albums précédents, on retrouve des éléments de chacun des albums distillés ici et là... "AngL" pour le côté assez accrocheur des compositions, "After" pour le côté purement intimiste, pour le saxophone également et enfin "The Adversary" pour la grande variété des titres de l'album. Maintenant ce qu'il y a de nouveau ? Eh bien IHSAHN a trouvé la recette qu'il fallait pour lui rendre sa couronne justement. Je m'explique : le saxophone n'est plus une curiosité, le chant clair se marie parfaitement aux compositions, l'ordre des chansons dans l'album est d'une pertinence remarquable (Accroche/Complexe/Accroche/Complexe). Le travail sur les lignes de chant est encore plus poussé qu'auparavant, on a envie de chanter en même temps que la musique défile, les refrains sont tous excellents, facilement mémorisables mais toujours somptueux ("Something Out There", "The Eagle And The Snake", "The Paranoid"...). Enfin je vais m'attarder sur la méga-curiosité de l'album : sa fin. Ça commence par un "Grief" glacial, tellement glacial que c'est pas forcément évident au début de rentrer dedans pour enchaîner sur la bizarrerie de l'album : "The Grave". "The Grave" est pour ainsi dire le seul véritable morceau purement black metal (dans l'esprit et non dans la forme toute codifiée) de l'album. Erwin l'a remarquablement bien décrit au passage mais je rajouterais qu'il est vraiment très difficile d'accès et on aime ça justement, ne pas comprendre grand chose, être "mindfuck" pour ensuite s'extasier devant toutes ces voix infernales qui s'entremêlent, cette atmosphère magnifiquement malsaine... Et enfin "Departure". "Departure" est le meilleur titre de l'album à mon sens : On a une chanson qui mélange absolument tout ce qu'IHSAHN a su faire ces dernières années avec des nouveautés comme la présence d'un chant féminin majestueux au passage, des passages jazzy bien mieux réussis qu'auparavant, des passages black totalement dingues (toujours ces cris d'agonie) et un riff qui revient souvent également, un riff de mastodonte à vous faire péter la nuque... Enfin m'étaler serait spoiler la chanson. Juste que voilà cette fin d'album est vraiment différente du début et du milieu (jusqu'à "Something Out There").
IHSAHN a trouvé ce qu'il recherchait je crois et oui arrêtez de le mettre à côté de DREAM THEATER : je suis fan des deux et je peux vous assurer qu'ils n'ont strictement rien avoir mais vraiment rien en commun.
Sa meilleure sortie depuis le "Prometheus" d'EMPEROR.

Par Nightfall In Metal Earth

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