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Ihsahn
Das Seelenbrechen
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le 22 Août 2016 par CLANSMAN57


"Das Seelenbrechen" signifie rupture de l'âme, c'est une expression utilisée par Nietsche, dont Ihsahn est un grand admirateur.
Le philosophe souhaitait évoquer par là le fait de pouvoir se fondre dans une oeuvre d'art, ou de pouvoir s'y perdre.
En musique, l'auditeur ne ferait plus qu'un avec l'oeuvre écoutée.

Et je dois dire qu'avec ce disque, Ihsahn réussi à mettre en pratique cette théorie !
C'est certes très difficile d'accès, ce qui est normal pour des compositions qui laissent la part belle à l'improvisation, mais une fois cernées, c'est un véritable voyage qui se déroule sous nos yeux (oui, car très cinématographique).

Prog, Ambient, Black, Free, Electro cohabitent sans problème, en plus des nombreux contrastes proposés.

Certainement son meilleur album, en ce qui me concerne et un grand disque pour cette décennie.




le 07 Septembre 2015 par JOHN-BOB


Quoi ? Comment ? Ihsahn affichant une dégaine d'hipster se met à faire du Prog/Expérimental avec un artwork arty ? Bon, il est temps d'aller déverser son fiel :
"Un album de merde pour bobo-hipster…"

Ou pas. En fait, c'est plutôt bon, et surtout surprenant. Difficile d'imaginer que c'est la même personne qui a composé "I Am Tpeut etre que je devrais en parler ,*he Black Wizards" et ces "Pulse" et "NaCl", non?

À vrai dire, pour ceux qui ont suivi IHSAHN sur "After" et "Eremita", ce n'est pas une surprise. Celui-ci pousse les expérimentations un cran au-dessus, jusqu'à emmener sa musique vers des contrees bruitistes ou ambiantes. Inutile de dire que des morceaux comme "Tacit II" ou "See" vont laisser beaucoup de monde sur le bas côté de la route. Je n'ai pas particulièrement d'affection pour ces deux titres parfois pénibles à l'écoute, et ce sont donc les autres titres qui font la réussite de l'album.

Les moments forts sont à mon avis les titres "Regen" et "Tacit I", assez expérimentaux aussi mais plus "musicaux" à mon goût. Le premier est assez planant jusqu'à un final grandiloquent, tandis que l'autre est plutôt torturé et hypnotique jusqu'à un break central jouissif avec des cuivres. J'apprécie beaucoup aussi les reposantes "Pulse" et "NaCl", où seul le chant clair d'Ihsahn est de la partie.

Un album plutôt hermétique et inégal qui ne peut que séduire un auditoire assez restreint, mais contenant des moments de génie d'un Ihsahn qui donne totalement libre cours à sa créativité.

le 21 Mars 2014 par AERIEL


Globalement assez d'accord avec la chronique. Un album assez difficile d'accès, mais qui délivre rapidement toutes ses qualités. Je retiendrai particulièrement un "Regen" au final explosif, la très intimiste "Pulse", et un des plus beaux moments musicaux jamais arrivés jusqu'à mes petites oreilles... "Tacit I" ("Tacit II" étant beaucoup trop bordélique à mon goût). Le reste oscille entre le très bon ("Hiber", "NaCi"), l'expérimental mais non moins inintéressant ("Rec", "M") et le bizarre auquel je n'accroche pas vraiment ("Tacit II", "See").
L'album le plus expérimental de l'artiste, mais aussi le plus cohérent. On a hâte de connaître la suite de cette musique si personnelle, si unique. Ihsahn joue du IHSAHN, et il le fait (extrêmement) bien.













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