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Pantera
The Great Southern Trendkill
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le 31 Janvier 2022 par HOOVER


J'aime beaucoup "Cowboys From Hell", encore plus "Far Beyond Driven" avec lequel j'avais découvert le groupe à sa sortie, mais "The Great Southern Trendkill" est définitivement mon album préféré de PANTERA. Le plus sombre, le plus violent ("Suicide Note part 2" est à mon sens leur morceau le plus extrême avec "Strength Beyond Strength"), le plus difficile d'accès. Clairement si ce qui vous parle dans PANTERA est un "Cemetery Gates" vous risquez de vous retrouver en terrain hostile si je mets de côté une chanson où Anselmo la joue en mode crooner, ce qui lui va d'ailleurs à merveille. Cet album est malheureusement un chant du cygne et on ne peut que regretter la suite, mais quel plus beau testament que ce joyau ?

le 02 Août 2021 par COOLMEN


Pas mon album préféré de PANTERA mais "The Great Southern Trendkill" renferme tout de même deux, trois pépites parmi les mieux réalisées du groupe durant toute sa carrière. La production est très bonne avec un son très percutant, l'originalité est de mise. Le problème est que l'album parfois très bon descend d'un bon ton sur des titres plus anecdotiques à l'écriture moins inspirée et plus langoureuse. Une bonne claque tout de même à sa sortie mais qui me marque moins aujourd’hui que des "Vulgar Display Of Power" et "Far Beyond Driven" survitaminés.

le 08 Janvier 2018 par CLANSMAN57


Mon premier PANTERA... J'étais en 6°, les "grands" qui étaient en 5° me blâmaient parce que je portais un t-shirt du "Number Of The Beast".
"MAIDEN, c'est de la merde, il faut écouter PANTERA !!!"

Aujourd'hui, je rigole bien en y repensant.

le 22 Décembre 2017 par FRED

Je suis assez d'accord avec Alex F concernant cette année 96 et le tournant qu'elle constitue. Le "Hard", le "Heavy" se sont, après plusieurs années de mue, définitivement transformés en "Metal", au détriment de la mélodie, des harmonies de guitares, du chant "classique" et au profit d'une musique parfois outrageusement simplifiée, à base de gros riffs simplistes et, il faut l'avouer, de vocaux bien moins travaillés, voire beuglés...
Cet album en est une excellente illustration, le produit (doit-on encore parler de musique à l'écoute de cet objet bruitiste ?) proposé correspondant parfaitement à la nouvelle norme à venir en la matière.
Voilà. Je ne veux blesser personne ni entamer de polémique stérile, mais il me semble également que cette année 1996 constitue une année charnière. C'est à partir de cette période que j'ai moi-même commencé à décrocher de l'affaire. Franchement, le destin du Metal, 5 ans après cette année funeste, c'est par exemple un ARCH ENEMY : une musique acceptable, simple mais mélodique, une jolie fille aux "vocals" et là, soudain, elle ouvre la bouche, provoquant chez moi un sentiment mitigé entre envie de rire et effroi devant l'atteinte manifeste au bon goût... Pauvre musique ! Et pourtant j'aimais bien le Death et le Black ou le Doom Death... mais je considérais ça comme un trip ultime, caverneux et underground, pas comme un élément destiné à devenir le maître étalon de ma musique favorite !


Par Nightfall In Metal Earth

Je crois qu'on peut faire commencer ce tournant à 1994, avec mêmes de très forts prémices antérieurs avec notamment la Fusion qui mettait très fort l'accent sur la notion de Groove. C'est indéniable que d'un point de vue médiatique (mise en avant de cette scène au détriment de genres plus classiques par les médias), il y avait un tournant.

Après, faut pas tout mélanger ou exagérer non plus. Par exemple la "simplification" des riffs c'est on ne peut plus discutable. D'un point de vue mélodique peut-être, mais d'un point de vue rythmique absolument pas, bien au contraire même. Les harmonies de guitare, ça dépend aussi ce qu'on entend par là, mais en tout cas il y en a toujours c'est juste qu'on ne se contente plus de la simple harmonisation à la tierce, en tout cas là encore on s'oriente plutôt vers une complexification qu'une simplification. Il y a également une recherche constante d'utilisation des nouvelles possibilités sonores (guitares 7 cordes, ampli high gain, apport de l'Electro, samples etc). Le Metal a toujours été une musique dépendante de l'évolution de la technologie sonore (cela dit c'est moins vrai de nos jours vu que la technologie évolue plutôt à l'horizontale qu'à la verticale désormais).

Pour le chant, c'est vrai que le terrain était désormais de plus en plus occupé par les "beugleurs", on pourra remercier là les Death Metalleux et les descendants de Cronos et certains chanteurs de Punk Hardcore. Les vocaux à l'arrache ne datent pas des 90s, même si je trouve aussi que ça a été un peu trop popularisé à une époque. On en est revenu.
1996, c'est aussi l'époque de la réémergence d'un Power Metal européen ultra mélodique, qui certes n'avait aucun succès au États-Unis mais marchait toujours bien en Europe et Asie. Sans même parler du Prog Metal.

Bref, je ne trouve pas ça bon d'enterrer tout le genre à cause d'une branche que l'on aime pas. C'est une diversification qui a engendré plus de créativité. Au bout d'un moment, on ne pouvait plus parler seulement de "Hard Rock" ou de "Heavy Metal", mais de Metal ou sens large, global.

Quant à cet album de PANTERA, je ne l'aime pas du tout, je le trouve trop long, pénible à écouter. J'aime PANTERA jusqu'à "Vulgar...". Mais quoi qu'il en soit, le jeu de Dimebag m'impressionne, même sur cet album. J'adhère moins à l'évolution de Phil Anselmo, je préfèrais quand il avait ses accents Halfordiens.

Dark Schneider


le 21 Décembre 2017 par ALEX F


Je n'ai jamais été très friand de PANTERA. Néanmoins, il faut reconnaître que quelques morceaux valent le détour sur les albums précédant cette daube bruitiste dégueulasse. La seule réussite de ce truc, c'est "Floods". Le reste, mis à part 2-3 petits passages comme le solo de fin du premier morceau, est à vomir !
L'année 1996 est vraiment pour moi l'année qui marque le début du déclin inexorable du Metal... Souvenez-vous "Roots" de SEPULTURA ! METALLICA qui nous sort "Load"... SLAYER qui nous pond un mauvais disque de punk... Ou Le Nu-Metal qui commence à occuper le devant de la scène : KORN, DEFTONES, puis LIMP BIZKIT... pour finir avec la crème de la crème en 2000, LINKIN PARK... Ensuite, quand le "Thrash old school" revient à la mode, il n'a plus aucun charme, en partie à cause de la prod clinique passée à la moulinette Pro Tools...













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