Hey ! Tiens, pas un seul avis sur "Euphoria" de DEF LEPPARD ? Bon. Je vais donc avoir la rude tâche d'ouvrir la session "commentaires" de ce disque... Sixième album du combo de Sheffield, "Euphoria" marque le retour du groupe vers un Hard Rock plus conventionnel et popisant que sur le précédent "Slang", qui lui contenait des compos plus intimistes (ce qui dérouta certains fans, d'autres pas).
Le skeud s'ouvre sur l'énergique "Demolition Man" (non, rien à voir avec Stallone et ses trois fameux coquillages...) qui fait office de début prometteur pour la suite. On enchaîne avec "Promises", mid-tempo qui contient vraiment un riff d'enfer. Mais on connaît bien la recette avec les Léopards : toujours des titres bien rentre-dedans avec "Back In Your Face", "All Night" ou "Kings Of Oblivion", et une brochette de ballades plus ou moins bonnes (ici, si "Goodbye" est passable, ça bande très mou avec "It's Only Love" !). Parmi les autres morceaux, on signalera l'épique "Paper Sun" (même si les cris de Joe Elliott me saoulent par moments), le jouissif "21st Century Sha La La La Girl" (à l'aube du 3ème millénaire, DEF LEPPARD nous gratifie d'un formidable hymne qui annonce le passage à l'an 2000) ou encore le très bon instrumental "Disintegrate" que feu Steve Clark n'aurait pas renié.
"Euphoria" de DEF LEPPARD reste un album plutôt sympathique à écouter, il est vrai. Si l'on peut signaler toutefois des sessions chorales un peu maladroites, il n'empêche qu'en 1999, le combo british savait encore du bon Hard Rock au goût du jour.
Morceau favori : "21st Century Sha La La La Girl".
P.S. : Sincères condoléances à Joe Elliott qui vient de perdre son père, Joe Elliott Sr.