Ça fait plaisir de voir cet album assez rapidement chroniqué sur NIME. Depuis un temps certain je n'attendais plus grand-chose, tout du moins sur disque, du cadet des Schenker. J'avais rapidement écouté "In The Midst Of Beauty" que j'avais trouvé quelconque (je ne suis pas fan de Barden). C'est donc sans grande conviction que j'ai écouté cet album au départ, d'autant que l'idée de rameuter tous les anciens chanteurs peut être interprétée comme une manière de masquer les faiblesses musicales ou d'écriture des morceaux en maintenant artificiellement l'auditeur en éveil...
Mais au final ce fut une vraie belle surprise !! Les morceaux sont dans l'ensemble bien travaillés, faisant la part belle aux différents vocalistes, devant lesquels la guitare du Schenk' semble (trop) s'effacer. Mention spéciale à Doogie White vraiment excellent de bout en bout, à Graham Bonnet pour sa performance d'ensemble (en vieillissant il est de moins en moins faux) ; j'ai aussi apprécié le chant de McAuley, qui s'essaye, de manière surprenante dans un style assez speed. Le seul souci c'est qu'il n'hérite pas des titres les plus inspirés. En revanche les morceaux chantés par Barden ont vraiment tendance à me faire somnoler.
Au final un bon album, un retour inespéré qui m'a donné envie de découvrir les autres réalisations du six-cordiste dans le cadre des réunions TEMPLE OF ROCK.