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Danko Jones
Never Too Loud
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le 21 Janvier 2019 par LORDI2


DANKO JONES fait partie des grandes révélations de ces années 2000. DANKO JONES est un poids lourd artiste de génie et visionnaire. Avec "Never Too Loud" et "Sleep Is The Ennemy" les musiciens seront a leurs paroxysme ! Avec son talent évocateur Danko n'aura aucun mal à se faire connaître en Europe. Une voix qui rappellera celle de THIN LIZZY.

le 11 Novembre 2008 par DREAMER_DECEIVER


Je suis la carrière de Monsieur Jones depuis 2003 et un inoubliable concert vu sur une péniche amarrée dans le 13éme arrondissement de Paris.

Jusqu'ici DANKO JONES c'était pour moi quatre imparables et cultes albums de hard rock sauvage au groove de feu portés par une personnalité solaire destinée à devenir une star un jour.

Avec "Never too loud" DANKO JONES a eu envie de changement et de dévier quelque peu du profond sillon qu'il creuse puissamment contre et vents et marées chaque jour à la sueur de son front dans le monde du rock 'n roll.

Seul le titre d'entrée rappelle la patte originelle, avec son insolente efficacité mâle, irrésistible et presque sexuelle, après, tout change ..

DANKO JONES a toujours fait une musique pour moi à mi chemin entre le rock et le hard rock, je trouve que c'est ce qui fait son charme.

Ici l'évolution principale se fait au niveau du chant, DANKO JONES essayant de chanter comme ses idoles Paul Stanley et surtout Phil Lynott.

Au final il n'arrive pas à se hisser au niveau de ses idoles.

Ce n'est vraiment pas infamant pour lui, Phil Lynott était un chanteur légendaire au timbre exceptionnel, quand au chanteur de KISS, il est lui aussi de haute volée.

Alors ça déraille au niveau du chant, les compos sont elles aussi adoucies et ralenties flirtant plus avec le rock-pop que le rock-hard.

Le groupe canadien semble donc avoir perdu le "killer instinct" de fauve instinctif et dangereux de ses débuts.

Bien entendu ce n'est pas mauvais, "Take me home" et "King of magazine" "Never too loud" (ultra accrocheur !) conservent un potentiel d' hymnes en puissance, mais dieu qu'il est dur de se faire à cette nouvelle façon de chanter.

C'est particulièrement criant (ou non criant ! ) quand notre brute canadienne favorite s'aventure dans les aigus sur "Forest for the trees" (titre sponsorisé par Greepeace ? ).

Il n'est pas ridicule dans cet exercice mais le style aérien et mélodique ne colle pas trop à son style musical qui se doit d'être frontal à mes yeux.

En résumé, si vous avez aimé passionnément les premiers albums comme moi, vous risquez d'être déçu par ce "Never too loud" au titre trompeur et de vous trouver en manque de sueur, d'adrénaline, de testostérone et de groove animal, bref de ce qui faisait la quintessence du charme ce diable d'homme.

Il fallait bien que cela arrive après 4 albums quasi parfaits, DANKO JONES m'a déçu, je lui pardonne pour l'ensemble de son œuvre.

Peut être est il même amoureux à présent ?

Plus sérieusement le groupe a apparemment décroché la première partie de MOTÖRHEAD au Zénith de Paris, je suis ravi de cette récompense qui lui permettra de toucher un public plus large.

DANKO JONES n'a jamais ménagé sa peine, tournant dans tous les petits clubs et les festivals rock possibles, gagnant ses galons et sa réputation par le bouche à oreille grandissant autant par la qualité de ses disques que par ses extraordinaires prestations scéniques.

Je lui souhaite donc un grand et long succès même si il choisit de persister dans la voie (voix ?) choisie, voie qui ne me satisfait pas.













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