VOLBEAT a gommé ses erreurs, il apprend vite !
Fini les chansons trop longues qui tournent en rond, fini la pseudo-accroche et la production "too much" en partenariat avec "Doliprane".
Court, hyper efficace, énergique et revitalisant pour l'auditeur, VOLBEAT affine son identité avec cette seconde livraison, il obtient un son reconnaissable entre mille, plus possible d'excuser l'erreur au blind test, à moins d'avoir oublié de passer le coton tige depuis 3 mois...
VOLBEAT fait beaucoup de vélo en fait, il brûle sa graisse superflue en faisant 15 bornes tous les jours.
On le reconnait, mais une lumière vive l'entoure désormais, telle l'apparition d'un ange.
VOLBEAT est beau, très beau et même carrément irrésistible !
Il met à genoux alors qu'avant on lui trouvait juste un certain charme...
Certaines demoiselles grimaçaient lorsqu'il passait, son surpoids gênait.
Maintenant, elles ont des bouffées de chaleur à sa vue !
J'ai beau me dire "la prochaine fois que je le ressortirai, je lui trouverai peut-être un défaut"... eh ben non !
Le plaisir d'écoute est toujours intact, j'aurais beau venir avec un marteau piqueur pour tenter de lui arranger le portrait, il n'y aura rien à faire pour l'enlaidir.
Les Danois deviennent à mon sens avec ce disque, une référence du Rock ET du Metal.
C'est peut-être même le dernier représentant qui m'a autant fait chavirer, le mix des influences est excellent sans paraître incongru, c'est accessible comme tout, l'ennui est refoulé à l'entrée, Michael Poulsen chante super bien, les riffs tuent etc...
Ce groupe entame son petit âge d'or à partir de là.
Et ils assurent sévèrement en Live !