La brume. Le brouillard. Une colline enfumée, un nuage dont le bras délicat s'accroche à une crête, la recouvrant alors de son voile épais, froid et humide. On y est seul, assis sur un rocher colonisé par la mousse. Puis, la surdité de la brume se fait infiniment fine. On ne voit toujours rien, mais on entend loin. Et si la rumeur qu'on entend est étrange, elle est belle.
Voilà ce que m'évoquait NEGURA BUNGET. Cette fois-ci, si la colline recouverte de brume est toujours à sa place, des bergers y passent. Et, suivant la crête, ils créent de leurs flûtes et leurs cordes une atmosphère paisible.
NEGURA BUNGET a changé depuis "'n Crugu Bradului" et "Om". Mais la recherche de la subtilité est toujours là. Et quelle subtilité…
Note réelle : 4,5/5.