Meilleur BRODEQUIN sans aucun doute, il figure parmi le 138 de Devourment, ou encore le necroholocaust de gisgorge dans le panthéon des meilleurs disques de Brutal Death que j'ai pu écouter, bien au-dessus de la plupart des sorties actuelles !
Tout d'abord l'attrait principal de l'album réside dans le jeu de Chad Walls, batteur de la formation qui nous assène un jeu hyper varié (et pour du Brutal Death Metal, c'est notable). Les cymbales claquent comme un coup de fouet, on sent vraiment une putain d'agressivité à ce niveau, ce mec a un jeu très personnel qu'il perdra en partie sur l'album suivant, moins subtil à ce niveau. Les passages pesant avec cymbales à l'appui sont particulièrement réussis et donnent de l'identité aux morceaux, comme sur "Spinning in agony" et "Duke of exeter" (me voilà démasqué). On a même droit à un morceau particulièrement épique, "The virgin of Nuremberg" avec une intro tirée du Nom De La Rose (les ravages de l'inquisition ) et une putain de montée en puissance qui prend aux tripes.
Concernant les guitares on notera un manque de variété flagrant comparé à la batterie. Les riffs sont lourds, gras, le son de gratte n'est pas très clair, une des marques de fabrique du groupe mais s'accordent bien même s'il est parfois difficile de les différencier. Le chant quant à lui est excellent, bien guttural, on sent vraiment sa puissance, pas d'artifice, juste une envie de tout péter. La production suit le reste, obscure et laissant la part belle aux drums, je la trouve pour ma part parfaitement adéquate, elle renforce même l'aspect malsain de l'album. Au niveau du concept tout est réussi en passant par la pochette et les lyrics qui retracent une histoire peu glorieuse en passant par l'inquisition et les grands malades du début du premier millénaire.
Album indispensable pour tout fan de Brutal Death à écouter plusieurs fois sous risque de le passer à la trappe trop vite !!!
