Le problème avec les double albums live de groupes médiocres est la courbe exponentielle que prend la médiocrité.
Sur disque, DOKKEN est mauvais. Caricatural, ridicule et aussi prévisible que la réaction d'un curé devant une photo de petit garçon se baignant dans la rivière, mais au moins les albums sont courts et on peut prendre un certain plaisir régressif, vaguement moqueur. Mais, sur plus de deux heures, avec un son live finalement moyen, avec les ambitions déraisonnables du groupe de faire 'larger than life/larger than live', ce disque devient une atrocité, un long chemin de croix où notre vie défile pour arriver à cette conclusion : pourquoi perd t'on ce temps précieux…