Grand fan de MESHUGGAH, j'ai pu faire l’acquisition de cet album dès sa sortie dans les bacs, c’était avec un grand plaisir que j'ai été acheté cet album et y découvrir ce qu'il dégorge, j'avoue que l'artwork est moche, pas tellement mais moche quand même (mais tellement travaillé quand on examine bien !), j'ouvre ce double CD, l’intérieur de la pochette est tout ce qu'il y a de plus original, le DVD présent est d'autant plus réjouissant, un making-of de qualité ! (malgré aucun choix de langues disponible, pénible pour les non anglophones).
Quand il s'agit de passer à l'écoute, la tout devient différent, je m'attendais à écouter et redécouvrir du MESHUGGAH, et bien j'ai eu du MESHUGGAH du vrai, quoiqu'un peu ramollo sur les bords mais quel album !
Je ne fais pas de dessin sur la chose, ce groupe n'a pas pris une ride depuis leurs 1er débuts, c'est ce que j'aime chez eux, quelle formation exemplaire ils sont.
Sauf que, oui sauf que cet album malgré tout, me semble très légèrement décevant, et oui...après plusieurs écoutes contrairement aux précédents albums du groupe, les musiques rentrent facilement dans la tête, les rythmes sont simples à assimiler, ce qui est étonnant contrairement à leur réputation (rythme complexe, structure musicale chaotique, tel "Chaosphere"), mais cela dit c'est prenant sur les débuts mais peut devenir lassant assez rapidement, une déception quelque part...
Les chansons peuvent paraître molles, similaires, exagérées surement (notez la double de Tomas sur "The Demon's Name Is Surveillance", vite gonflant..)
En bref un album de qualité, MESHUGGAH fait du MESHUGGAH et continuera d'en faire, et c'est ça qui est bon.
Pour moi, leur album le plus simple d'accès dorénavant, une bonne base pour découvrir ce qu'est leur musique.
4/5 selon moi, album agréable à écouter et à réécouter, que demander de plus ?
Le making-of nous démontre bien que le groupe aime changer d'air et nous proposer un aspect différent de leur musique, tout en continuant à faire ce qu'ils ont toujours fait de mieux, ils ont l'air d'avoir bossé, c'est pas la vieillesse qui ont pu les en empêcher visiblement.
