 |
|
Moyenne établie
sur la base de
10 commentaires notés [?]
Deep Purple
Bananas
| |
|
|
le 12 Mai 2022 par SWISSIDOL
Nettement moins bon que "Purpendicular" mais plus sympa que "Abandon". Certes, on trouve encore quelques faiblesses ("Silver Tongue") mais le disque est assez varié (quoique pas très violent). J'aime beaucoup "Haunted" et ses choeurs féminins, "Never A Word" et son côté lumineux, la batterie subtile de Paice, etc. Un travail honnête.
|
|
|
|
|
le 16 Avril 2015 par MARCO
Un album trop souvent descendu par la critique alors qu'il est bien plus agréable que son prédécesseur (l'indigeste "Abandon", que Jon Lord lui même dénigrait...).
Le "problème" c'est que "Bananas" est un des disques les plus pop de la discographie du Pourpre Profond (aux côtés de "Slaves And Masters" et dans une moindre mesure "The House Of The Blue Light"). Les titres sont courts et formatés pour la radio, on est loin du hard rock des années 70 avec des impros à tout va...
Pourtant, s'il n'est pas exempt de défauts ("Razzle Dazzle", "Walk On" et "Haunted" ne resteront pas dans les mémoires, même si ce dernier morceau contient un magnifique solo de Steve Morse), "Bananas" propose de sacrés moments de bravoure.
"Silver Tongue" et son riff rentre dedans, "I Got Your Number" (coécrit avec le regretté Jon Lord) et son break arabisant, le groovy "Pictures Of Innocence", l'atypique "Doin It Tonight" et sa rythmique reggae (!), le sublime instrumental "Contact Lost", composé à la mémoire des astronautes de la navette Colombia...
Mais celui qui attire tous les regards est sans conteste le nouveau venu. Le claviériste Don Airey (GARY MOORE, MICHAEL SCHENKER, RAINBOW, OZZY OSBOURNE...) constitue un remplaçant idéal pour Jon Lord et sa passe d'armes avec Steve Morse sur le morceau titre devrait rassurer les plus sceptiques. Il faudra toutefois attendre l'album suivant pour qu'il trouve enfin ses marques et se lâche davantage côté composition et solo.
|
|
|
|
|
le 14 Décembre 2008 par GUIGUI
Un bon album mais la qualité a un peu baissé par rapport à "Purpendicular".
Le départ de Jon Lord a décontenancé le groupe et ça s'entend.
Beaucoup de titres à ambiances différentes sur ce disque tel "Doing it Tonight" qui fait penser à du SANTANA, "Contact Lost" un instru plein d'émotion livré par Steve Morse, "Never a Word", une chanson magnifique dotée d'un aspect hispanisant et magnifiée par la voix de Gillan...
Beaucoup de bonnes choses donc, même si les 2 premiers titres sont assez dispensables et si la fougue du groupe ne se retrouve plus sur cet album.
Notons aussi une bonne ballade blues, "Walk on", bien qu'assez longue et "Haunted" une autre ballade bien foutue avec des chœurs féminins et un très bon solo de Morse. Dommage par contre que Gillan se foire sur la fin...
Un album très intéressant, varié et bien pépère donc.
|
|
|
|
|
le 05 Novembre 2008 par DP-WT
J'ai eu je dois dire un peu de crainte avant de l'avoir, faut dire que les critiques et certains ne l'applaudissaient pas. Et finalement j'ai été assez heureux de l'avoir, surtout que je l'ai eu après "Rapture Of The Deep" qui est moins bon.
L'album commence tout simplement avec 3 titres génial: "House Of Pain" et "Sun Goes Down" qui me font vraiment plaisir à écouter et "Haunted", la magnifique ballade. Ensuite viens "Razzle Dazzle" un peu ridicule à mon goût et "Silver Tongue" qui n'est vraiment pas exceptionnelle non plus. Mais après vient "Walk On" une très bonne ballade blues.
"Pictures Of Innocence" et "I Got Your Number" nous remettent dans l'ambiance des deux premières. "Never A Word" est une très jolie ballade, le jeu de Steve Morse fait vraiment des merveilles dessus.
"Bananas" n'a pas vraiment grand chose pour elle ni "Doing It Tonight". "Contact Lost" fait terminer l'album par un petite note instrumentale ma foi bien jolie.
En final nous obtenons un bon album ou les ballades font merveilles mais où certaines chansons font du remplissage car elles sont banales.
|
|
|
|
|
le 31 Octobre 2008 par BLACKSHEEP
Petit rappel historique :
La discographie de DEEP PURPLE s’étale sur une période incroyablement longue et contient des albums piégés, comme, par exemple : Book Of Taliesyn, Concerto For Group & Orchestra, Come Taste The Band, Slaves&Masters et Bananas.
Ces albums ne rentrent pas vraiment dans les formats habituels du groupe, ni même du Hard Rock traditionnel en général, de part leur statut particulier, ils ont souvent été boudés, ce qui leur permet d’accéder aux titres honorifiques, bien connu des Scribouill’Hard et chroniqueurs de tous poils : « d’Albums Cultes »
Bananas, c’est Brodway, Chicago et Las Vegas !
Attention Mesdames et messieurs, Ian Gillan a endossé le costard de crooner de Tom Jones, et ça va swinguer dans la maison de retraite !
J’adore le titre du lever de rideau, "House of pain", le riff électrochoc de Morse, Paice qui tape sur sa cloche, comme pour annoncer l’apéro, les chœurs et l’harmonica qui surenchérissent !
Dans le public, c’est la crise de parkinson généralisée !
Inutile de détailler, tous les titres vont défiler devant vous, sous vos applaudissements, comme dans une revue de cabaret américain. Tout est parfaitement calibré, il y a de l’énergie, de l’humour, des sentiments, on alterne ainsi des chansons lentes (pour picoler) avec des chansons très rythmées (pour danser).
Chaque artiste tient son rôle à la perfection, jusqu'à la chute du rideau, sur une touche d’émotion, un petit hommage patriotique du guitariste aux amis défunts, un instrumental pas très inspiré mais qui fait office de générique de fin.
Mesdames et messieurs, le spectacle est terminé, les infirmières vont vous ramener dans vos chambres.
Conclusion :
Si vous rêviez de voir Tom Jones taper le bœuf avec ZZ Top, c’est 5/5
Si vous vouliez du Hard Rock anglais 70’ Typique, c’est 0/5
Epilogue (Plus long que le commentaire lui-même, désolé, si vous n’êtes pas fan vous pouvez zapper)
C’est la définition même d’un album culte, que d’échapper à toute note objective, et j’aime vraiment cet album antidépresseur, qui se trouve maintenant placé comme une respiration joyeuse entre deux albums plus sombres, Abandon et Rapture Of The Deep.
Et ceux qui ont connu Steve Morse au sein du combo instrumental de Jazz fusion Prog et Country : DIXIE DREGS, savent qu’il est beaucoup plus à l’aise et performant dans ce style que j’ai qualifié par dérision de « Cabaret » que dans un style plus Heavy,
Mais ne vous y trompez pas, si Ian Gillan se montre parfois un peu ridicule dans ce registre de « crooner », les musiciens sont de très haut niveau, ça ne plaisante pas !
Et a mon avis, une version instrumentale de cet album ne serait pas du tout ridicule mais au contraire fort impressionnante !
Mais avec ce côté légèrement surproduit et AOR, le groupe DEEP PURPLE (ou ce qu’il en reste) a pris ici un gros risque : celui de rebuter une partie de son public, habituée à un son plus Hard, moins lisse et formaté.
Car fatalement on se rend compte de la difficulté à maintenir une crédibilité artistique sur une aussi longue carrière, avec autant de changements de personnels.
Pour ma part, je préfère oublier le nom sur la pochette et considérer qu’il s’agit d’un album de Paice, Airey, Glover, Gillan, Morse & Bradford.
Il ne faut pas être dupe, le reste, c’est du marketing et du show-biz !
|
|
|
|
| |
