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Deep Purple
The Official (overseas) Live Series – Graz 1975
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le 10 Mars 2021 par ANT


Je me suis payé ce concert en vinyle hier, et je n'ai pas été déçu du tout. Son et interprétation excellente. Ce Live est bourré de moments qui filent le frisson, en particulier lors de ces petits moments de pur génie où l'un des musiciens faisait mouche en sortant la petite impro qui fait mouche. Évidemment, Glenn Hughes en fait toujours des tonnes, en particulier quand il se sent moins mis en avant que Coverdale, et il cherche en permanence à démontrer que c'est lui qui chante le plus haut de tous, toutes époques confondues.
Mais le 2/5 que je colle à cet album au lieu d'un quatre, ce n'est pas à cause de ça. La pochette afiche joyeusement que ce concert est disponible pour la première fois dans son intégralité. Et ce n'est pas le cas du tout !
You Fool No-One" est amputé de son solo de batterie, et le coupage est à peine masqué.
Je soupçonne qu'il en soit de même pour "Space Truckin'" qui est limité à "seulement" vingt minutes, comprenant la séquence mettant Glenn Hughes en vedette, puis le "Dance To The Rock & Roll" mettant Coverdale cette fois en vedette (des passages qui n'étaient pas si improvisés que cela), mais sans la section "Mandrake Root" dont il ne reste que les quelques notes finales.
Pas de "Going Down" ni de "Highway Star" qui furent pourtant bien joués ce soir là. Ceci dit, "Highway Star" joué par le par le MK3 c'était en général du grand n'importe quoi.
Mais comme les inscriptions mensongères sur les productions de Deep Purple, ça commence là bien faire, ce sera 2/5.

le 23 Novembre 2019 par SPI


J'ai été tenté de mettre 5/5 mais cette publication est amputée du rappel constitué de "Going Down" et "Highway Star". Quel dommage !

le 28 Octobre 2014 par RAMON


Le DEEP PURPLE 70's en live, c'était quand même beaucoup d'impros, parfois fort bruyantes pour ne pas dire bruitistes, et ça pouvait partir en sucette jusqu'à en devenir gravement chiant parfois. Un "Wring That Neck" qui durait 45 m et puis un "Mandrake Root" d'une demi-heure juste derrière en attendant le solo de batterie interminable lui aussi, il faut vraiment être fan "invertébré" pour y trouver de l'intérêt sur disque ou alors c'est qu'elle est vraiment très très bonne….
Tiens "Space Truckin'" jouée sur "Made In Japan" ou lors du "California Jam", ça donne dix dernières minutes pendant lesquelles Blackmore martyrise guitare et ampli avant leur mise à mort (avec destruction de caméra à la clé pour la deuxième version), le tout dans un tonnerre de larsens… Intéressant, non ?
Ici l'homme en noir disparaît des écrans en même temps que le chanteur assez tôt pendant la chanson, les deux ne réapparaissant qu'en toute dernière minute pour le final du concert.

Les premiers Lives du DP MkIII parus l'ont d'ailleurs été dans des versions éditées, ce qui n'est pas forcément un mal, puisqu'ainsi elles permettaient d'assurer une écoute délestée de quelques longueurs.
Là il me semble comprendre que tel n'est pas le cas, le concert étant retranscrit in-extenso, tout comme ce le fut récemment pour celui donné à l'Olympia parisien.
Verdict: Le concert de Graz se tient tout de même mieux. Le groupe assure méchamment, Ian Paice est comme toujours exceptionnel derrière ses fûts.
Coverdale n'est pas Gillan et c'est tant mieux, il ne module pas encore trop sa voix mais il y met un punch et une chaleur vraiment incroyables. C'est Hughes qui se rapproche le plus de Gillan dès qu'il s'agit d'hurler dans les aigus notamment, et franchement je l'ai déjà entendu faire bien pire que cela, le final sur "Georgia On My Mind" où il en fait des caisses ne ternissant finalement en rien une impression d'ensemble de très haute tenue. DEEP PURPLE fait honneur à sa légende, se montre à la hauteur des classiques qu'il a pondu, nous fait regretter de pas avoir été présents pour assister à ça et c'est ce qu'on a envie d'entendre.
Alors on peut noter que les zicos n'avaient finalement pas beaucoup de titres à répéter parce qu'en les étirant, en faisant durer les intros (spécialité de feu et regretté Jon Lord), en y rajoutant des soli de tout et des improvisations de groupe on atteint vite l'arrivée, c'était le temps où un concert n'était pas un Best-of agrémenté de nouveautés, une époque d'intense liberté musicale pour le meilleur et parfois également pour le pire.
Quand on a écouté ça, on retient le meilleur et on se dit que ce DEEP PURPLE-là, quand il était en forme et que personne ne faisait la gueule était vraiment immense.













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