Petites précisions :
- Il me semble que l'album "Born Again" de BLACK SABBATH, s'il n'est pas resté dans les mémoires s'était pourtant très bien vendu, plus que ceux avec Dio.
- WHITESNAKE, formation au line-up fluctuant a poursuivi sa route sans Lord, Paice étant déjà parti depuis 1982.
- Aucun titre de l'album "Fireball" ne figure sur "Perfect Strangers Live" ("The Mule" a disparu de la setlist) et c'est bien dommage car c'est aussi ce qui lui donne ce côté convenu, on aurait souhaité être surpris, d'autant qu'après le départ de Blackmore le groupe reprendra "Woman From Tokyo", "Fireball", "Hush" et des titres moins célèbres issus de "In Rock" et "Machine Head".
-"In The Absence Of Pink" mérite vraiment l'attention.
Selon moi, la suite des titres provenant de l'album "Perfect Strangers", placée judicieusement au début du show, permet d'éviter la sensation d'avoir à écouter un "Made In Japan" bis. Le groupe joue la moitié de son dernier disque, ce qui lui arrivera rarement par la suite, le public étant là pour les "Highway Star", "Lazy", "Child In Time" et par-dessus tout pour "Smoke On The Water".
En même temps dans les années 80, les choses se sont formalisées, presque figées même, "Smoke..." n'est plus un titre qu'on insère au milieu du concert et tout le monde sait que lorsque retentira le célèbre riff le moment de la sortie lui succèdera, qu'il sera inutile de prétendre à un autre rappel.
Le point positif étant que le côté parfois brouillon à l'extrême d'interminables jams est presqu'entièrement gommé ("Space Truckin'" est ici raccourcie), l'aspect négatif étant le côté "récitation" des morceaux reproduits fidèlement.
DEEP PURPLE parvient à trouver le juste équilibre entre ces deux écueils d'autant que le groupe cartonne grave et que Gillan est en voix, ce qui n'était pas toujours le cas, remember Paris 1985.
Parmi la marée des Lives sortis par toutes les formations du Pourpre, celui-ci fait donc assurément figure de tête de proue.
Et il serait vraiment dommage de s'en priver.