Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
14 commentaires notés  
[?]



MÖtley CrÜe
Generation Swine
Page  1 | 2 | 3 |

le 25 Mars 2024 par ESKAPEESKAPE


Alors là, pas d'accord !

Juste une étoile pour cet album ? Mais pourquoi ? Et pourquoi avoir classé cet album dans Hard Indus ?

Alors certes, on est loin du MÖTLEY CRÜE que l'on a connu (son, voix) mais on est loin d'une étoile.

Il y a une métamorphose : MÖTLEY CRÜE se révèle ici beaucoup plus proche des Beatles (qu'ils adulent) que du Glam Rock ou Hair Metal dans lequel on les a trop longtemps classés.

On peut facilement donner un 3,5 étoiles à cette (trop, époque oblige) longue galette.

le 30 Avril 2021 par SWISSIDOL


Un album qui n'égale évidemment pas les grands classiques du CRÜE (notamment avec des platitudes comme "Flush") mais qui mérite selon moi un bon 12,5/20. Le groupe a le mérite d'apporter des éléments nouveaux dans sa musique (des bidouillages un peu "électro", par exemple) même si tous ne fonctionnent pas parfaitement. Au final, je mets ce disque à peu près au même niveau qu'un "Saints Of Los Angeles"

le 30 Avril 2021 par ATOMIC PLAYBOY


Je me souviens bien de la sortie de cet album, je l'avais acheté tout content du retour de Neil (bien qu'ayant adoré l'album avec Corabi, mais bon, le CRÜE sans Neil...) et plein d'espoir. Ouais... grosse désillusion ! Une merde infâme qui tentait de séduire l'auditeur en mal d'indus. Parfaitement ciblé pour les fans de MÖTLEY donc, bien joué les gars !

Un des rares disques que j'ai refilé tellement je le trouvais merdique. À classer avec le "Carnival Of Souls" de KISS ou le "Engine" de LOUDNESS au rayon des grands groupes tentant des manoeuvres tout aussi putassières que ratées pour racoler les "djeuns".

Sale période que la deuxième moitié des années 90 pour les groupes "d'avant" tentant de sonner comme "maintenant". En même temps, ça m'en aura appris beaucoup sur le manque flagrant d'intégrité et de lucidité d'un certain nombre de mes anciens "héros".

le 19 Février 2016 par ADRI


C'est dans le désespoir le plus profond que je constate que cet alb... cette chose, n'est pas que le fruit de mes cauchemars les plus abjects.

J'avoue, dans un sens, c'est un disque amusant. Mal produit, mal foutu, mauvaises chansons, mauvaise période, pochette digne de la palme de platine du mauvais goût, mais quelque part, amusant. Un nanar musical quoi. C'est bien à chier quand même...

...

Oh mais, wait !

Tommy Lee a donc bien un fils qui s'appelle Brandon ? Brandon Lee ? Mais vous vous foutez de ma gueule ! Maintenant je ne pourrais même plus regarder "The Crow" sans repenser à cette abysse de la connerie !

Note : 0/5 arrondi à 1/5 (parce que j'ai pas le choix).

le 08 Août 2012 par KINGKILLING


What the Fuck ? "Generation Swine" récolte une étoile ? Eh ben, tout ne tourne pas rond.

Nous sommes milieu 1996, Vince Neil retourne au bercail. Pourquoi donc ? Il faut déjà savoir que l'ange blond ne s'investissait pas assez dans MÖTLEY CRÜE, d'où son départ forcé par Nikki Sixx et Tommy Lee en 1992 (Mick Mars s'en branlait). Il fut remplacé par le talentueux John Corabi, à la voix plus grave, plus Heavy. MÖTLEY CRÜE sortit un album éponyme très bon malgré quelques titres décevants et un EP novateur pour le combo.
Mais le changement de MÖTLEY CRÜE lui sera fatal : la tournée prévue pour l'album éponyme fut un véritable flop, les fans manquaient à l'appel malgré la grande motivation du quatuor (le groupe voulait à l'époque, retournait à quelque chose de plus Rock N'Roll, de plus simple vis-à-vis du public).
Il faut savoir que Vince Neil n'est pas revenu de bon coeur, il faut attendre 2005 pour que le groupe soit enfin soudé comme au début (et encore, Tommy Lee ne pouvant plus blairer Vince Neil). C'est juste une histoire de dollars, d'un gros coup de pub et d'un procès finalement oublié que MÖTLEY CRÜE retrouva son line-up mythique. Les deux parties gagneront avec le come-back de Neil : sa carrière est en chute libre depuis le bide de "Carved In Stone" (plutôt bon, mais jugé avant-gardiste pour beaucoup de personnes) et pour Sixx et Co., c'est aussi la désillusion. Bref, tout le monde est gagnant dans ce coup ! Les avocats, producteurs et promotteurs le savaient bien.
Pas drôle pour John Corabi, qui tomba quasiment dans l'oubli après ce triste départ (aujourd'hui, il reprend souvent des titres de MÖTLEY CRÜE en version acoustique, "Hooligan's Holiday" en particulier).

Toute cette introduction pour dire que la musique n'a pas fait revenir Vince Neil, ce qui est assez désespérant quand on y pense. Ce qui explique sûrement ce "Generation Swine" qui ne plaira pas à certains.

Ceux qui s'attendait à un "Dr. Feelgood bis" vont être extrêmement déçus. Effectivement, MÖTLEY CRÜE sonne différement sur ce skeud, il n'y a plus rien du son d'antan. Beaucoup de choses électroniques et d'arrangements ici. Pas le piano ou l'harmonica, non on est plus prêt de l'ordinateur. Le son parait synthétique. "Glitter" par exemple, est une nouveauté pour le groupe : batterie truquée, jolies nappes de synthétiseurs, voix féerique de Vince Neil, ambiance limite atmosphérique, passages Indus bref, on a affaire à un tout nouveau MÖTLEY CRÜE.
Sur tout l'album le mot d'ordre est Indus. Et oui, qui aurait imaginé que MÖTLEY CRÜE enregistrerait un jour un album à prédominance Indus ?
Mais, aussi improbable que cela puisse paraitre, la bande bariolée réussie haut la main ce nouveau pari.
"Flush" (bonne mélodie), "Beauty" (une chanson noire dans son ensemble, les arrangements Indus vont à merveille), "Let Us Prey" (un putain de bon riff, et Vince Neil retrouve sa voix du bon vieux temps, le refrain est un vrai défouloir avec des hurlements incontrôlés et une violence maîtrisée), "Confessions" (écrit par John Corabi à l'origine, doté d'un très bon solo de Sir Mars), "A Rat Like Me" (un peu en dessous du reste de l'album malgré un riff à tendance Grunge) et "Shout At The Devil '97" (meilleure que l'originale. Un orgasme musical, où MÖTLEY CRÜE explose les enceintes) sont les exemples mêmes de la nouvelle direction musicale de MÖTLEY CRÜE.

"Generation Swine" est à prédominance Indus, comme je l'ai dit plus haut, oui. Mais, tout ne sonne pas comme tel. MÖTLEY CRÜE est un groupe rempli d'énergie brute : "Find Myself" est une ouverture grandiose, quasiment Punk dans la force et l'énergie, la chanson explose littéralement à la fin avec un Vince Neil qui hurle comme jamais (la voix de la gamine aide bien). "Anybody Out There" est la chanson la plus rapide de MÖTLEY CRÜE : Tommy Lee cogne sec contre ses fûts, tandis que Mick Mars nous envoie des courts mais très bon soli dans les gencives. "Generation Swine" est aussi un belle démonstration, avec quelques petits passages Indus qui renforce la chanson et des couplets géniaux.
Le single "Afraid" est un peu à part. Sonnant carrément Grunge et Indus à la fois (le son de la batterie y est pour beaucoup), "Afraid" est à la fois une belle chanson avec son refrain rempli d'espoir et une fin magnifique, superbe !

Autre première pour MÖTLEY CRÜE (décidemment), Nikki Sixx et Tommy Lee chantent chacun un titre. Et quels titres mes amis ! "Rocketship" est comme un voyage dans l'espace, la voix lointaine mais magnifique de Nikki Sixx nous accompagne très loin avec de superbes arrangements et une guitare acoustique qui procure une atmosphère intimiste. "Brandon" est une ballade chantée au piano par Tommy Lee, qui est accompagné ici par un violon touchant. Dédié à son fils avant de naître de son union avec Pamela Anderson, "Brandon" est un bien bel hommage où Tommy Lee montre qu'il est aussi doué au chant qu'à la batterie (les poussées sont géniales).

Revenons un peu à Vince Neil. On sait donc que le bonhomme est revenu surtout pour les gros sous (et ça marchera). Avant l'écoute de "Generation Swine", on aurait pû se méfier de sa future prestation (manque de motivation, je m'enfoutisme) mais aucune inquiétude, Vince Neil est en grande forme et module à merveille sa voix. Grave sur "Beauty", nasillarde sur "Afraid" et "Confessions", hurlée sur "Find Myself" et "Let Us Prey" etc.. Le blondinet couvre un très large panel (il en couvre un si gros qu'on se demande des fois si c'est bien lui qui chante).
Mick Mars est celui qui est mis le plus en retrait sur l'album, même si il place d'excellents riffs ("Find Myself", "Let Us Prey", "Afraid") et des soli géniaux ("Anybody Out There", le modifié de "Glitter", "Confessions"). Tommy Lee brasse, comme d'habitude, un très bon boulot (quel régal ces parties de batterie modifiée). La basse de Nikki Sixx est toujours aussi présente, on se délecte de son jeu parfait.

"Generation Swine" est un album déroutant au premier abord, c'est vrai. Il coupe totalement avec le reste de la carrière du groupe. Mais, à force d'écoutes, il révèle ses nombreuses facettes et on l'apprécie à sa juste valeur. MÖTLEY CRÜE signe encore une fois un très bon album.
Je ne lui donne pourtant pas la note de 5/5, pourquoi ? Tout simplement, car si on le compare aux autres albums (excepté "New Tattoo") il reste inférieur malgré ses indéniables qualités.

Chansons favorites : "Find Myself", "Afraid", "Beauty", "Shout At The Devil '97", "Rocketship", "Brandon".













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod