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Le 05 Mars 2010


KILLERS - DANGER DE VIE

KILLERS, ADX, WARNING, STRATTSON, KLAXON, VOIE DE FAIT, KAROLINE, GANAFOUL, TITAN, DER KAISER, HIGH POWER, H BOMB, BLASPHEME, DEMON EYES, ATTENTAT ROCK... et tant d'autres.

Pourquoi tous ces groupes ont-ils quasiment disparu ?

La plupart avaient un réel talent.

TRUST fut le plus populaire, le sommet de l'iceberg, mais respect pour lui, les autres étaient plus diversifiés mais n'ont pas eu sa chance ou leur heure de gloire pour réussir au moins à l'échelle européenne.

Il y avait un public et un engouement des jeunes à l'aube de ces années 80.

Les maisons de disque n'ont pas compris ce mouvement de masse (musicale) populaire et ont tout sabordé ?

Chanter en français était trop direct pour les oreilles chastes et respectueuses des radios à cette époque ?





Le 10 Avril 2010 par ADEBARAN (visiteur)

SAGA03 a demandé: 'quelqu'un est capable de citer plus d'un grand compositeur classique français ?'

Oui, et sans consulter le net, Hector Berlioz, Frédéric Chopin, Claude Debussy (par exemple). Mais sur le fond, face aux Allemands, en philosophie et en musique, nous ne faisons certes pas le poids. Nous nous étions rattrappés durant des siècles en littérature mais là aussi la source se tarit depuis le fin des années 60 en gros ;-(





Le 01 Avril 2010 par nemo (visiteur)

Le rock est avant tout anglo-saxon, la France est "dominée" par une culture "latine" (ou voulue telle): cela donne la "variété française". Mais cela n'a rien d'irrémédiable : c'est une petite caste qui protège des intérêts économiques en proposant de la daube aux gens. Si on leur faisait écouter du rock, la France deviendrait rock.




Le 21 Mars 2010 par Saga 03 (visiteur)

Et hop, on a parlé de rappeurs, je saisis la balle au bond. Récemment en zappant je suis tombé sur l'interview d'un des premiers rappeurs français (un des fondateurs de NTM si je ne m'abuse). Mots pour mots, il a dit ceci:
"Je plains les jeunes nés et élevés en France, car la France n'est pas un pays qui a une culture musicale".
Et, même si ça fait mal de le reconnaitre, on ne peut nier qu'il a raison. En France la culture musicale se fait, et de plus en plus, entre amis, et les médias et l'école, qu'on ne me fasse pas croire que les cours de musique du collège soient faits pour apporter une réelle culture musicale, eux n'apportent vraiment rien aux Français. C'est d'autant plus choquant qu'avec l'arrivée de la TNT, on a vu se multiplier les émissions musicales, et que si on passe de l'une à l'autre on peut suivre la même chanson, jouée à la note près, de la même manière. Problème de rentabilité ou de décérébrage massif, les faits sont là, on n'a plus d'heures consacrées à la musique dans les médias mais une diversité en baisse. On remarque aussi que rares sont les chansons et clips qui sont diffusées massivement plus d'un mois. Et alors qu'il n'y a pas si longtemps un album correspondait à maximum deux clips et un single, on les voit aujourd'hui se multiplier. J'évite la dérive vers le téléchargement massif (et illégal) que cela peut entraîner et reprend. Résultat des courses, alors que la France recelle d'une diversité culturelle incroyable, seule une vingtaine d'artistes (avec leur quota de minorités) squatte les médias.
Conséquences : pas de culture, pas d'ouverture d'esprit, pas de démarche de recherhe, pas d'évolution. Enfin, de toute façon, la France et la musique, c'est pas une mésentente cordiale récente... quelqu'un est capable de citer plus d'un grand compositeur classique français ?
Et c'est pas les générations de petits consommateurs qui arrivent qui feront changer les choses.





Le 21 Mars 2010 par Ch'ti Lemmy (visiteur)

En France, lorsqu’il est question de musique "made in chez nous", on a le droit soit à la musique de variétés, avec toutes nos gloires nationales ultra médiatisées (Johny Halliday, Eddy Mitchell, Sheila, Jean-Jacques Goldman, Daniel Balavoine, Didier Barbelivien, Lio, etc.), soit à la musique qui se situe dans la mouvance hip-hop/R’n’B (ce qu’on peut entendre sur Skyrock et NRJ). Le rock et le hard-rock bleu-blanc-rouge n’ont connu leur heure de gloire qu’entre le milieu des années 1970 et la fin des années 1980. Le rock français existe encore, avec de nombreux groupes talentueux aux styles très différents, mais il ne concerne malgré tout qu’un public assez réduit ; quant au hard rock, à moins d’aborder un style contemporain et de chanter en anglais, il est particulièrement difficile pour les groupes français de percer dans leur propre pays ! Pourtant de vieilles légendes se reforment ponctuellement et continuent de proposer une musique intéressante (Stocks/Christophe Marquilly, ADX, par exemple), tandis que des groupes plus ou moins jeunes ont tenté ou tentent l’aventure (feu Panama, Nightmare, etc.). Il est dommage que cela reste cependant pour ainsi dire underground, sans pour autant bénéficier de l’aura positive qui entoure en général tout ce qui est underground. Comme le disait Gene Simmons dans une interview au début des années 2000, "la France n'est pas rock !".




Le 18 Mars 2010 par Darkpoet (visiteur)

Les majors sont les uniques responsables. Il y a un côté passéiste évident. Mais surtout, les gros labels ont thésaurisé le PAF en cherchant le profit immédiat (et cela continue) avant tout, au mepris de la diversité et de l'ouverture. Préférant déifier les chansonniers dinosaures qu'on connait et créer de toute pièces des clones et émules : Asnavour, Goldman, johnny, Cabrel, Gainsbourg... et leurs piètres héritiers issus des émissions de télé-réalité et autres star-ac'. Les majors se sont faits une raison et l'ont imposé à l'inconscient collectif français : il n'y a que la variet' qui fonctionne en France. Même les rappeurs ont du mal a se faire entendre. Il y une sorte de totalitarisme, d'autocratie de ces labels qui impose et disposent. Le rock sous sa forme "rebelle" et "révolutionnaire" est trop souvent rattaché à la culture anglo-saxonne donc "inadaptable" à l'esprit français (pourtant rebelle et révolutionnaire dans l'âme). L'allemagne et la Suède, par exemple, peuvent être aussi très "beauf" musicalement, mais semblent avoir un vivier de groupes qui se démarquent et s'imposent par leur anticonformisme et leur créativité. Non... je crois malheureusement que John Lennon avait tout dit en qq mots : Le rock français, c'est comme le vin anglais..."




Le 16 Mars 2010 par une fois (visiteur)

Pour toute info notre killers (roi du speed)du pays basque n'a rien à voir avec ce piètre groupe belge qui est killers, ni même avec celui de paul di anno.




Le 06 Mars 2010 par Olaf (visiteur)

(Vu de Belgique)
Question d'époque ... et d'ouverture d'esprit aussi (qui aurait imaginé qu'un groupe Metal comme LORDI gagne l'Eurovision ?)
Je ne sais en France, mais en Belgique, depuis une bonne dizaine d'années, les médias (presse, même généraliste, et radio) parlent assez souvent de ROCK (et de Metal à l'occasion) : critiques d'albums, annonces de concerts... et soutiennent nos groupes nationaux.
Je pense aussi que la multitude de festivals qui existent actuellement permettent aux groupes de s'exprimer devant des assemblées parfois conséquentes, donc plus de chances de vendre des albums (quoique, de nos jours...)
Combien de festivals dans lesquels jouaient des groupes Metal dans les années 80 ? En Europe : Reading, Monsters of Rock, Pinkpop et puis c'est tout... nada !
Tandis que maintenant : Hellfest, Graspop, Wacken, etc., etc., (on ne les compte plus en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Belgique).
Ou encore des festivals plus éclectiques comme les Eurokéennes, Dour, Pukkelpop... Même dans un festival comme les Vieilles charrues, on peut y voir Motörhead ou les Sex Pistols côtoyer Adamo ! Impensable dans les années 80 ...
Sans parler de la nuée de festivals plus modestes (notamment en France)
Pour répondre à la question, je pense que des groupes comme WARNING, ATTENTAT ROCK et autre SATAN JOKERS auraient plus leur chance actuellement... et le fait de chanter en français n'est plus vraiment un souci...
Un espoir : un groupe comme CHANNEL ZERO a splitté il y a quelques années parce que, voilà, difficile de vivre de leur musique (malgré des tournées européennes à succès), s'est reformé, a réussi la gageure de remplir 6 jours d'affilée (!!!) une salle de concert bruxelloise (capacité de 2 500 places), jouera en co-headliner au Graspop, un nouvel album en vue, bref c'est reparti pour un tour...





Le 05 Mars 2010 par thibaut (visiteur)

Le Hard et le Metal sont mal vus en France. C'est un secret pour personne. Tiens, un petit extrait d'un interview de zouille de sortilège où on en parle : http://www.youtube.com/results?search_query=sortil%C3%A8ge+interview&search_type=&aq=f

Donc, pour moi, un problème des maisons de disques. Lemmy avait dit dans un interview une fois (au début des années 2000 je crois) : "Bien sûr qu'on aimerait plus jouer en France, mais ce n'est pas notre faute si vous ne pensez qu'à Johnny Halliday". Il a pas tout faux...





Le 12 Avril 2010 par LUDOVICO (visiteur)

Les différentes sonorités de la langue française s'accordent mal avec le blues et le rock et par extension au Hard Rock et Heavy Metal.
Cela vient des diphtongues.(http://fr.wikipedia.org/wiki/Diphtongue.)
Par exemple, les mots "the doors" sonnent mieux que "les portes", car les voyelles sont plus longues dans leur sonorités et donc plus musicales et harmonieuses et s'insèrent mieux dans un morceau de musique.
Quant à TRUST, s'il est vrai qu'ils s'en tirent mieux que les autres, c'est parce qu'ils adoptent une espèce de chant parlé très rythmé (un peu comme le rap).








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