Il faut dire que sur NIME, entre The Marginal et Destin Moisi, nous avons l'occasion de lire l'avis d'esthètes de haute volée ! Car de nos jours, qui se souvient des POORBOYS et de leur unique album "Pardon Me" ? Soyons honnêtes, lorsqu'en 1992 on sort un album de Hard Bluesy fun, bien interprété et sans ballade geignarde, faut pas s'étonner de ne pas en vendre des semi-remorques. Mais de là à sombrer dans un tel anonymat, c'est à la limite de l'incompréhensible... La faute à la pochette peut-être ? Il serait dommage de s'en tenir à cette première impression, tant cet album regorge de qualités. Le morceau d'ouverture, "Hey Man" semble être la bande-son idéale d'un barbecue entre potes, et cette ambiance festive sera présente tout au long de l'album, sans temps mort, si ce n'est un "Shine" qui se veut un peu plus sérieux avec des chœurs bien travaillés, mais cela reste très réussi. Et comme le mentionnait The Marginal, difficile de ne pas taper du pied sur le superbe "Brand New America"... Pardon Me est un superbe album, qui mérite une sérieuse réhabilitation !
Tandis que Marilyn Manson demande à Jon Schaffer s'il connaît un bon avocat, The POORBOYS a toujours douze points sur son permis.
