La première partie de cet opéra metal était un chef d'oeuvre selon moi( l'album avait même fait une belle percée dans les charts européns, au point de devenir la meilleure vente du label AFM). Qu'allait-il en être avec le second volet écrit et enregistré en même temps que son prédécesseur.
Côté musique, la première écoute suffit pour réaliser que les ingrédients n'ont pas changé d'un pouce: Speed mélodique de haute volée agrémenté par des choeurs tantôt guerriers, tantôt d'une grande beauté et de belles orchestrations symphoniques qui subliment les refrains mélodiques. Mais force est de constater que tout n'est pas aussi réussi que dans le part one.
Déjà, 3 ballades sur un même album c'est trop pour moi (bien que la dernière Into the unknow soit bouleversante d'émotion).
De plus, et celà même si l'album ne comporte aucun mauvais morceau, gage d'une grande qualité, certains d'entre eux sont de très bons titre speed mélodique qui n'ont pas la petite flamme en plus qui leur permettrait de se départager des milliers d'autres morceaux du même genre existant déja ("No return", "Neverland", Memory").
Enfin, je trouve que l'on ressent beaucoup plus fortement l'influence d'edguy que sur le premier album. Sans doute est-ce le fait que le côté symphonique est plus en retrait que dans le premier volet.
Quoi qu'il en soit, l'album reste incontournable pour tout fan de metal mélodique digne de ce nom car il contient quand même de véritables perles tel ce magnifique "Seven angels", petite merveille de 14 minutes au refrain épique entêtant au possible.
Bref, encore du beau boulot pour Tobias sammet qui était sorti de ce travail harassant extenué , au bout du rouleau et presque dégouté de la musique. Car Avantasia, sachez-le, c'est 6 mois de travail jour et nuit et 7 jours sur 7!!!!!!!! Alors qu'il aurait pu se contenter (comme beaucoup d'artistes) de torcher un album solo écrit en 5 minutes au coin d'une table et que beaucoup de fans d'Edguy aurait achetés quand même. RESPECT!