La deuxième partie de ce superbe opéra, qui est il faut bien l'avouer (malgré de nombreux avis négatifs), du même accabit que la première mouture, c'est à dire purement excellente et très bien orchestrée. Avec des guests un peu moins présents que sur le Part 1,
on note l'arrivée de Bob Catley qui s'intègre bien dans le groupe et tient la dragée haute aux grands...
Le disque commence en trombe par l'un des plus grands morceaux de tout les temps, j'ai nommé "The Seven Angels", un chef d'oeuvre absolu de 14 min, aux multiples changements de rythme et de mélodies, sans doute le morceaux le plus abouti qu'ait jamais écrit Sammet, un chef d'oeuvre dantesque, dont les choeurs de la fin entrainés par Hansen, Kiske et Matos (le trio gagnant de l'opéra) sont purement magnifiques, on aimerait qu'ils durent infiniment... Et après un tel chef d'oeuvre que reste t-il, ben que du moins bon forcément, et c'est sans doute de ça que résulte selon moi, une bonne partie des avis négatifs sur cet album.
Mais si on fait abstraction de "Seven Angels" les titres qui suivent sont tous vraiment très biens. "No return", "The looking glass"(un refrain magnifique), "the final sacrifice" (quel riff!!!), "neverland" sont d'excellents morceaux mais à qu'on pourrait trop facilement raccrocher à Edguy, "Chalice of Agony" est sublime, et puis il reste trois ballades, sans grand intérêt mais qui dans l'ambiance de ce metal opera passent finalement très bien.
Et voila, fini Avantasia, place aux autres maintenant, c'était grand, c'était superbe mais c'est fini, snif... Dans mes rêves les plus fous, j'imagine qu'un jour Toby va prendre un grand sac, réunir dedans tous ses guests, réécrire un peu les textes pour les faire plus chanter, et partir en tournée mondiale pour nous jouer Avantasia, réveille toi mon vieux...