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Behemoth
The Apostasy
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le 02 Septembre 2011 par DOMKIRKE


Je plussoie l'avis de ZOMBIEMAN : cet album m'en touche une sans secouer l'autre, je ne saurai même pas dire pourquoi, de la même manière que je ne comprends pas comment on peut autant dire du bien de ce disque. Remarquez, mon problème est avec le style de BEHEMOTH : le seul que j'aime, c'est GROM... Pourtant j'adore VADER, mais ça non. "Slaying The Prophet Ov Isa" est la seule que j'aime, sinon, le néant total.

Je trouve réellement les riffs inintéressants au possible... La seule qui fasse de l'effet c'est la batterie, mais bon elle n'a rien d'original non plus. Je trouve vraiment l'écriture médiocre, on dirait un peu un plat micro-ondes pas assez réchauffé... mangeable, mais vraiment pas bon.

Je ne comprends pas pourquoi ce groupe a autant de succès, mais bon, ça doit venir de moi...

le 21 Mars 2010 par GEDEON MOLLE


Que voilà un album extrême riche et varié.

Je m'explique, BEHEMOTH n'est pas le genre de groupe que j'écoute habituellement, la plupart du temps, c'est le "chant" qui est rédhibitoire, à cela s'ajoute un manque d'accroche.

A chaque fois que je me lance dans la découverte d'un tel album, c'est avec le vœu pieux de pouvoir accrocher, enfin.
J'ai bien essayé et un peu apprécié MORBID ANGEL (avec "Covenant") il y a quelques années, sans toutefois renouveler l'expérience avec les productions suivantes du groupe.

J'ai donc enfin trouvé ce que je recherchais avec "The Apostasy", il n'y a rien à jeter. La production est ahurissante, les riffs et le chant de Nergal sont saignants, la section rythmique est prodigieuse, Inferno est une machine.
Et puis, il y a la variété des compositions, toujours violentes, souvent malsaines. Impressionnant.

"The Apostasy" est une réussite, l'album suivant "Evangelion" ne transformera pas l'essai.

le 17 Août 2009 par ZOMBIEMAN


Je n'ai jamais voulu commenter cet album parce que je pensais que j'avais un bout de cerveau en moins. Devant tant de réactions élogieuses, que viens-je faire avec mon petit 2 sur 5 ? Eh bien, je peux l'avouer maintenant que le nouvel opus est sorti : je ne suis jamais parvenu à entrer dans "The Apostasy". Je reste en dehors, presque à chaque morceau. Presque, car il y a la 5ème piste, qui est un petit chef-d'oeuvre. J'adorais "Demigod" pour sa brutalité, sa fureur et son groove. Ici, les blasts me font l'impression de taper dans le vide. Le groove et la rage ont disparu, au profit d'une violence plus froide et de mélodies peu accrocheuses.

le 26 Avril 2008 par INHUMAN


Dire que j'attendais de pied ferme cet album est un euphémisme. Demigod m'avais mis une bonne claque. Et je me demandais nerveusement où iraient bien Nergal et sa bande.

Bah en fait, ils ont choisi l'évolution dans la continuité. The Apostasy reprend là où s'arrêtait Demigod, mais ne va pas beaucoup plus loin.
Les évolutions sont maigres, un petit côté oriental plus prononcé, des chœurs et....
Hum, attendez, je cherche là....

Rien d'autres. Ah, si bien sûr il est totalement épique !
Enfin, c'est ce que Nergal a voulu nous faire croire. Car en réalité il n'en est absolument RIEN. Le travail des guitares, si il est toujours efficace, n'a rien d'épique, les compositions encore moins. Assez courtes, plutôt simples (mais pas simplistes, heureusement) et très directes. Les différences avec Demigod se comptent sur les doigts d'une seule main d'un lépreux.
The Apostasy est pour moi une déception franche, cet album me donne l'impression d'avoir été conçu non pas par nécessité artistique, mais simplement parce qu'il le fallait. Behemoth, en bon ouvrier,a soigné son œuvre mais n'est pas parvenu à lui donner de charmes particuliers. Alors oui, bien sûr, le tout est exécuté avec une précision chirurgicale, ça sent le professionnalisme, la machine est bien huilée certes mais c'est terriblement convenus. La production constitue par contre un point louable, moins synthétique et plus organique que celle de Demigod. Malheureusement le cœur de cet album, les morceaux en eux-mêmes, n'ont rien de génial. C'est peu dire, les riffs manquent d'inspirations, répétitifs. C'est triste à dire mais il semble qu'ils n'aient pas bénéficié d'un travail vraiment conséquent, composé à la va-vite. Rien à voir avec la rifferie monumentale des 3 derniers album.
La voix de Nergal est redevenue naturelle, au sens où n'a pas été trafiquée. Alors oui, ça perd en bestialité, mais le résultat est convaincant. Inferno est toujours le batteur monstrueux que l'on connaît, rien à redire sur sa prestation mais malgré des plans de batterie ingénieux, The Apostasy ne décolle jamais. Car les compositions n'ont aucune flamme particulière. Malgré tout, il y a quelques titres qui valent le coup, comme "Slaying The Prophets Ov Isa" et son final qui se voudrait dantesque, avec ces chœurs féminins, "Pazuzu" et son côté tribal pas dégeu du tout, "Kriegphilosphie,Arcana Hereticae", "Christgrinding Avenue", véritable rouleau compresseur, ultime souffle d'un album qui compte trop de poids lourds pour prétendre à s'envoler. "Prometherion" bien que brutal, est d'une monotonie anesthésiante, bien aidé par des riffs anecdotiques.
L'oriental "At The Left Hand Ov God" semble forcé, et malgré son final surprenant, ce titre est loin d'être inoubliable. Le featuring (ou devrais-dire "les") sur "Inner Sanctum", beau gâchis, le chanteur de Nevermore n'apporte absolument rien, que ce soit au titre en lui même ou à l'ambiance du disque. La ligne de piano n'a rien d'extraordinaire non plus, et comme si ça ne suffisait pas : aucun des exécutant n'est là pour relever le niveau d'un morceau bien fade. Reste "Libertheme" qui s'en sort honorablement, sans plus.
Les soli ? Copier/coller de Demigod, en beaucoup moins inspiré. J'espère que vous imaginez facilement le résultat sinon je vous le donne en mille : inutiles, superficiels, une vraie déception quand on se remémore les belles envolées guitaristiques des précédents.

Je ne sais pas si c'est bien utile de continuer, parce que ça ne me fait pas plaisir. Je suis surpris de voir un tel engouement pour un album de ce calibre, parce que pour ma part il n'a rien d'exceptionnel. C'est même le plus faible de Behemoth. Brutal, oui mais traité et composé à la va-vite, c'est du moins l'impression que j'ai. Une poignée de bons morceaux, mais c'est maigre. Une superproduction qui ne sert qu'à masquer des riffs manquant singulièrement de mordant, et un album creux au final qui vient entâcher une discographie jusque là quasi-parfaite. Certains me jugeront trop sévère, je n'attendais pas le chef d'œuvre du millénaire, mais au moins un disque de death qui soit du niveau de Demigod et ce n'est pas le cas.
Trop superficiel, Behemoth aurait-il privilégié la forme plutôt que le fond ? Ce n'est pas impossible, artificiellement sincère, voilà une expression oxymorique qui sied parfaitement à ce nouvel album des Polonais.
2.5/5

le 26 Avril 2008 par PIRATE


Après avoir sorti Demigod, Behemoth ne pouvait faire mieux. Mais le groupe a toutefois réussi à faire aussi bien. Il y a toujours ce côté brutal, mais on découvre une plus grande grandiloquence de certains morceaux (chœurs et claviers sur quelques passages), ce qui accentue l'aspect implacable de la musique des Polonais. Inferno est en grande forme (écoutez l'intro de "Slaying The Prophets Ov Isa" ou "Kriegsphilosophie"), Nergal poursuit sa diatribe blasphématoire tout en abandonnant les effets sur sa voix, on notera qu'il l'a améliorée en prenant paraît-il des cours de chant, et nous délivre toujours des riffs assassins. Ses soli sont bien meilleurs que sur Zos Kia Cultus.

Je trouve en revanche la présence de Warrel Dane sur "Inner Sanctum" un peu dispensable (je trouvais la présence de Karl Sanders sur "Xul" de Demigod plus pertinente). Mon morceau préféré est le très oriental "At The Left Hand Ov God".

Tout cela pour dire qu'il s'agit là d'un excellent album d'un grand groupe de Death Metal.













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