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Scorpions
Lonesome Crow
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le 29 Octobre 2022 par FRED


Le truc bien, sur ce disque, c'est la section basse-batterie, la plus fine qu'ait connue le groupe, franchement, et dont on remarque illico la formation Jazz. Ça nous change de Herman "Gros Sabots" Rarebell et surtout du très limité techniquement Jurgen Rosenthal (belle erreur de casting!), sur l'album suivant des Germains, avec à peine ses trois plans de batterie pour tenter de varier, si on peut dire, son jeu ! C'est le Mick Pointer (MARILLION) teuton ! Le boulet, quoi !
Sinon, ça part dans tous les sens, et pas que les bons, hélas !!!

Les structures des compos' sont aléatoires et le tout pas vraiment maîtrisé, à l'image du chant de Meine, malgré le potentiel que l'on remarque parfois en ce qui concerne le chanteur... surtout quand on connaît la suite, toutefois (facile à dire, donc !).

Rudolph est inexistant, transparent... C'est son frère qui retient l'attention, avec son style très Rory Gallagher pas encore mûr mais bien prometteur (confère d'ailleurs Ted McKenna, qui jouera avec Rory et le MSG... Pas vraiment un hasard, à mon avis !!!). Intéressant, n'est-ce-pas, UFO ?
Le tout reste honorable... Sans plus ? Cela peut néanmoins procurer de bonnes vibes, à l'occasion, quand on est bien luné. C'est mon cas aujourd'hui... Dooonccc... Une noooote, de ... Dimanche Martin, vous dis-je... 2,5/5 ? On peut pas !!! Bon, un 3... Trèèèès généreux ! Trop ? Sans doute, sans doute. Enfin, ça reste de l'assez bonne musique, à l'aune de mes références, bien sûr, et surtout bien meilleure et subtile que 90% de la production "Metol" actuelle. Revenez Lemmy, Philty et Eddie !!!


le 29 Octobre 2022 par CPEJ


Un des derniers albums de SCORPIONS qu'il me restait à découvrir, je ne l'aurai jamais acheté car je me doutais de son contenu mais avec Internet on peut maintenant tout écouter. Pas de surprise donc, on se croirait transporté à Woodstock. Calumet de la paix, beatnick hirsute et voyage psychédélique me viennent à l'esprit à l'écoute. L'album est vraiment typique de l'esprit musical de l'époque, je n'apprécie pas trop ce style mais les fans trouveront certainement un intéret dans l'album. Concernant le chant, j'ai l'impression qu'il y a plusieurs chanteurs, à moins que Klaus Meine ne s'essayait à différentes vocalises.

le 02 Août 2022 par SWISSIDOL


C'est un peu comme pour le "Coda" de LED ZEPP : on achète ce "Lonesome Crow" histoire d'avoir l'intégrale du groupe davantage que pour sa qualité intrinsèque. Le morceau-titre, par exemple, part dans tous les sens, avec des soli approximatifs et sans but précis. Je trouve néanmoins qu'il y a deux excellents titres ici : "Action" et encore plus "Inheritance". Allez, ce n'est pas si mal pour un premier essai.

le 10 Janvier 2018 par CLANSMAN57


A ranger avec le "Rocka Rolla" de JUDAS PRIEST.
Du Hard Rock Psychédélique de très mauvaise facture.

Un groupe qui se cherche encore, c'est normal pour un premier jet.

le 22 Juin 2015 par SLAKER


Premier album de SCORPIONS, mon groupe favori. Et pourtant...

J'en vois beaucoup admirer ce premier opus. Il est vrai que le talent du groupe est déjà bien présent. Enfin... Non. Ce n'est pas vrai. Seul le talent de Michael Schenker nous est envoyé à la face sur cet album. Le jeune homme de 17 ans enchaîne les solos qui, tout simplement, forment la grande majorité de l'album, à tel point qu'il aurait pu sortir en tant qu'album solo de Michael Schenker, et non un album de SCORPIONS. La technique y est, clairement. La logique ? Beaucoup moins.

"Lonesome Crow" est fait de compositions toutes plus étranges les une que les autres, et on a grand mal à percevoir une logique dans tout cela. J'ai l'impression qu'une multitude de thèmes ont été composés et que sur chaque morceau, on a collé ces thèmes ensembles (c'est surtout valable pour la chanson-titre). Et les solos de Michael, même s'ils sont techniques, ressemblent à une vaste improvisation, une bonne jam session improvisée... Pas quelque chose de préparé, de composé.

Alors qui dit grande place accordée à Michael dit petite place pour les autres. Il a fallu que le plus touché par ce constat soit Klaus Meine... Le chanteur brille par son absence sur cet album. Les rares fois ou on l'entend, c'est pour débiter des paroles incompréhensibles (on lui pardonnera, le groupe ne maîtrisait pas encore bien l'anglais à l'époque) avec un timbre de voix qu'on a du mal à reconnaître (ça aussi, on pardonne). Par contre, ce que je ne pardonne pas, c'est le titre d'ouverture. Klaus Meine... Parle. Slam. Avant de pousser un cri, unique point acceptable de cette chanson ("I'm Going Mad"). Inacceptable. Bon, sans parler de ces "haaaa" intempestifs.

Les chansons, justement. "In Search Of The Peace Of Mind" passe bien (si on balaye la bien inutile introduction). Un titre en deux parties, une ballade en 3 temps, l'autre plus sombre où Klaus Meine montre qu'il est déjà un bon chanteur (donc il n'a pas d'excuse pour le reste de l'album). "Action", avec un riff étrange se transformant en morceau bluesy, s'écoute aussi. Le reste est au mieux moyen, au pire insupportable. Je sais, c'est un mot fort, "insupportable". Bon, il n'y a qu'un seul passage qui l'est vraiment en vérité : la chanson "Leave Me" et son bruit de fond absolument affreux qui donne mal à la tête. Pour "Lonesome Crow", quitte à enchaîner les thèmes, ils auraient au moins pu faire des transitions...

Album pour les fans de Michael Schenker, les collectionneurs, les historiens, et les fans de musique psychédélique hasardeuse.














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