Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
22 commentaires notés  
[?]



Scorpions
Fly To The Rainbow
Page   1 | 2 | 3 | 4 | 5 |

le 16 Novembre 2007 par D'SC


J’apprécie, bien entendu, ce genre de remarque. Le compliment atteignant son paroxysme lorsqu’il a l’extravagance de me comparer au génie de JULIEN (à qui je souhaiterais d’ailleurs énoncer mes plus sincères louages... mais où est-il donc, le bougre ?) !
Dans tous les cas, merci à toi, Erwin :)!

Ensuite, pour rebondir sur tes propos, Erwin, c’est ce "son daté", justement, qui fait tout l’intérêt de cette œuvre, et qui lui confère ce feeling si alléchant des 70’s. Mais je conçois tout à fait qu’à ce jour, l’album puisse faire l’objet de réprobations en tout genre (ce que j’ai déjà plus de mal à comprendre lorsqu’il s’agit de la suite de la carrière du groupe). Voilà, pour moi, rien à ajouter, sinon que SCORPIONS fait assurément partie de mes groupes cultismes et qu’aucune diatribe, parmi toutes celles que j’ai lues à son sujet, n’a réussi à ébrécher la puissance du culte que je lui voue ! Groupe qui possède, soit dit en passant, un âge d’or qui s’est pour moi toujours étendu de l’album présent à FACE THE HEAT (soit près de vingt années vigoureusement mises au service du métal !).

PS : je suis bien un gars ;)

le 16 Novembre 2007 par ERWIN


"Speedy's coming" est un classique et les solis de Uli sont vraiment à la hauteur. Un des premiers albums métal que j'ai écouté, aujourd'hui, le son est daté et il sonne pop.

Sinon une ovation au talent de D'SC, le gars -ou la donzelle- est foutrement à l'aise devant un clavier d'ordinateur. Un talent qui rappelle un peu le grand Julien, et qui vient concurrencer notre bon Possopo dans un registre sympa. Admiration.

le 16 Novembre 2007 par D'SC


Ce matin, vous vous leviez avec l'impression étrange et rebutante de vous trouver dans une époque qui n'est pas la vôtre... Votre petit déjeuner avait le goût du désespoir, l'odeur des aliments chimiques caractéristiques du 21ème siècle... La télévision plasma dernier cri que vous venez d'acheter luit et répand son éclat dans votre salon, laissant les lueurs de la dernière télé réalité en date, fraîchement imprimées sur les murs, se dissiper... Vous laissez vos week-ends vous filer entre les doigts tandis que vous êtes en quête de la bouffée d'air frais qui devra vous aider à essuyer la semaine à venir... Les interminables nuits d'hiver vous plongent dans une amertume à vous donner la nausée... Vous seriez prêt à troquer votre passé pour peu que l’on vous promette un retour de 35 ans en arrière...?
Votre panacée, je suis en train de vous la présenter. Elle est là. Elle n'attend que vous pour faire jaillir ses mille feux et déverser au sein de votre existence la lumière que le temps vous a volée...

C'est ainsi que FLY TO THE RAINBOW illumina mon cœur; lui pourtant si juvénile que le goût des vives couleurs des 70's ne lui avait jamais été accordé. Et ce n'était pas sans un certain pincement qu'il se savait suffisamment perspicace pour enterrer l'éventualité d'un retour dans le temps.
Mais si lui sombrait sans plus attendre dans une noire dépression, moi, je savais que tout espoir n'était pas encore à exclure : le plus important dans une époque étant les transports qu’elle sait occasionner à son peuple. Vous voulez voyager dans le temps ? Cette galette des teutons les plus prolifiques de l'Histoire du Heavy Metal est un des derniers vestiges à recouvrir un feeling qui, malheureusement, n'a pas su traverser les âges, mais qui restitue ici même la magie flamboyante qui régissait – simple supposition de ma part - la vie des heureux concourants de cette époque où repose le berceau de la musique qui nous anime.

A peine s'éloignaient-ils des élucubrations psychédéliques qui enrichissaient les compos (encore bancales) de leur premier album, que nos arachnides favoris édifiaient déjà les bases de leur Heavy Metal venimeux et acéré ! Non encore totalement envoûtés par les attraits pernicieux et la facilité du commerce, ils ne s'empressèrent pas outre mesure d'abandonner la parcelle de folie qui gisait en eux - en symbiose avec leur créativité artistique -, et on la retrouvait donc intacte, gracieusement soulignée d’une inspiration et d’une beauté inédites, dans des titres tels que "Drifting Sun" et "Fly To The Rainbow" qui laissaient à Uli l'enchanteur l'occasion de léguer à ses doigts sa propre conscience, tandis que le reste de son âme partait chercher dans d'autres cieux une occupation moins indigne de sa transcendance. "Far Away" était l'opportunité la plus judicieuse de montrer au monde que le rêve et la réalité ne se discernent qu'avec difficulté dès lors que l'on donne à son esprit la permission de divaguer, en enfantant ici d’un arpège où chaque note est une goûte d'eau s'abattant douloureusement sur la fenêtre du cœur délicat; une goûte d'eau au travers de laquelle se dessinent les traits d'un arc-en-ciel illuminant l’âme désespérée; une goûte d'eau tombant dans le verre de la mélancolie... La voix de l'illustre Klaus Meine n’était pas non plus sans rapport aucun avec l’exaltation d’un si brillant succès auditif, puisqu’elle s'épanchait ici de toute l'énergie qu'emmagasine un être voué à la contemplation de sa propre existence, la vraie, celle où se mêlent tristesse et bonheur, pluie et soleil, tempêtes et brises. Que dire enfin de son final heavy, agrémenté ici encore de la poésie prodigieuse du maître Uli Jon Roth. Une chanson extraordinaire. Une perle regorgeant de feeling.
Il fallait ensuite s’allonger, fermer les yeux, et laisser "Fly People Fly" vous transporter dans les airs, au son clair et limpide d’une guitare dont le possesseur n’avait déjà plus à faire ses preuves. Vous n’aviez alors aucune crainte à avoir, car le sort qui vous attendait était bien moins cruel que celui d'Icare : l'arc-en-ciel est aussi indolore que cette ballade est belle. "They Need A Million", sous ses airs aguicheurs donnant curieusement l'impression d'assister à une corrida, cachait en réalité une profondeur bien plus marquée, pour peu que l'on prît la peine de s'attarder sur les deux parties singulières qui la formaient. "This Is My Song" dévoilait une facette jusqu'ici peu exploitée par le groupe : la facilité. Un titre sans la moindre prétention, mais qui, n’en déplaise aux défenseurs de LONESOME CROW, dilapidait son quota de solos que je me permets de qualifier de progressifs, tout en faisant place à un jeu de batterie bien loin d'être insipide. Ne manquons pas d'évoquer "Speedy's Coming" à qui revenait la lourde responsabilité d’initier notre voyage à travers ciel et qui entérine, pour notre plus grand bonheur, l’habileté d’un choix que certains pouvaient désapprouver : le remplacement d’un des frères Schenker par son successeur, autrement plus doué !

C'est à ce moment que survient dans le cas général la pénible tâche de conclure. Mais comment pourrais-je être en mesure de conclure une chronique si bassement réductrice sans en dénaturer l'oeuvre elle-même ? Cet album, aujourd'hui encore, reste unique et émerge de la discographie de SCORPIONS, par ailleurs d’une richesse et d’une diversité sans égales. Jamais le groupe ne retrouvera un tel feeling (qui est décidément le maître mot de ce chef-d'œuvre !) par la suite. IN TRANCE conservera quelques fois l'aspect mélancolique, mais aucune transe ne rivalisera avec la clarté de l’arc-en-ciel !

le 28 Mars 2007 par TERRY


Tout aussi orienté hard-prog que "Lonesome crow". Tout aussi méconnu. Tout aussi sous-estimé. Tout aussi bon.
Juste la pochette de ratée, mais vraiment ratée...

le 27 Novembre 2006 par TYROTH


L'arrivée d'Uli Jon Roth donne une nouvelle facette au groupe, plus "hendrixienne" avec des effets planants de vibrato tout en conservant une personnalité à part et en plus il chante! Un très bon album.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod