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18 commentaires notés [?]
Scorpions
Humanity - Hour 1
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le 10 Janvier 2018 par CLANSMAN57
Premier volet d'un concept avorté, poursuite dans la quête de la modernité.
Le dernier SCORPIONS correct qui comporte tout de même un peu trop de ballades.
Intéressant, quoique inabouti, puisqu'il n'y aura apparemment pas de suite.
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le 17 Octobre 2017 par HELLSOLDIER
Pour moi incontestablement le meilleur album des 2000s pour SCORPIONS ! Voire même l'un des meilleurs albums du groupe tout court.
Vous pensez que j'exagère ?
Ok la composition n'est pas assurée (dans l'ensemble du moins) par les membres du groupe. Mais putain la qualité est au rendez-vous !
Niveau production déjà c'est sûrement le meilleur son qu'ils aient eu et auront.
Les diverses orchestrations et nappes symphoniques ajoutés ici et là donnent de la profondeur à tous les morceaux.
Les musiciens sont au top, Klaus chante divinement bien, habite chacun des morceaux et fait passer un florilège d'émotions.
Les riffs de Schenker sont carrés et implacables tandis que les soli de Jabs toujours plein de feeling.
Cet album est sombre et pessimiste. On est loin de la vision "bisounours" des paroles habituelles du groupe tournant autour de l'amour et autres trucs à l'eau de rose (excepté pour "Love Will Keep Us Alive" peut être).
Non ici on traite de sujets sérieux, de ce que l'humanité inflige à notre planète, de ce qu'elle risque, de la destruction qu'elle engendre, justement de la perte de sa propre humanité pour ne devenir que des machines. Un très beau concept en sois !
Au rayon des grosses tueries on a "Hour 1" et son riff destructeur. Le refrain est ultra efficace et on ressent immédiatement le côté sombre du disque.
Idem pour "321", sûrement les meilleurs riff et refrain depuis des années chez SCORPIONS.
Quel dommage qu'ils ne le jouent plus en concert.
Et bien évidemment, comment ne pas parler de l'avant-dernier morceau, "The Cross", qui possède lui aussi un superbe refrain, et un excellent travail sur le couplet, associant riff puissant et lead précis. À noter la présence de Billy Corgan (je ne connais pas ce monsieur) sur le break qui est de toute beauté, aux sonorités sombres et faisant transparaître une certaine gravité dans la musique. Époustouflant !
Malheureusement (enfin pour les fans des "Dynamite", "Coming Home", "Now" etc) ce sont les seuls morceaux un peu enlevés du disque.
Les autres sont plus posés, plus sombres et plus torturés.
Je pense notamment à "We Were Born To Fly", co-écrit pas Jabs, qui est un véritable joyau de cet album. Meine y est impeccable et hallucinant de justesse. Le refrain associe le Metal Moderne et la patte Hard Rock habituelle du groupe. Un morceau très sombre, musicalement et au niveau des paroles, mais terriblement rafraîchissant et aussi l'un des meilleurs morceau.
Dans le même genre "We Will Rise Again" est très bon aussi, avec son riff saccadé et un lead efficace. Ce qui est intéressant dans ce morceau c'est la différence entre les couplets tout en douceur et en arpèges et le refrain, plus puissant, qui arrive comme une explosion sonore, et surtout ce break qui succède à un très bon solo, sombre, épique et ultra prenant. Les paroles sont là encore excellentes.
Mon morceau préféré est "Love Is War", avec son pré-refrain qui monte en puissance, avant un refrain très solennel.
Au rayon des ballades, elles sont toutes excellentes, mais ma préférences va à la "QUEENienne" "The Future Never Dies", ma ballade préférée du groupe.
L'émotion est à son paroxysme, les arrangements sont somptueux, le pré-refrain menaçant avant un torrent d'émotion sur le refrain qui prend complètement aux tripes. C'est un morceau magnifique comme le groupe n'en a jamais fait (et n'en refera plus).
L'album se clôt sur l'épique "Humanity". Une semi-ballade comme le groupe n'en fait plus depuis longtemps ("We'll Burn The Sky").
Une intro très douce, avec de magnifiques arpèges, un couplet qui monte peu à peu en puissance, la batterie de Kottak sonnant une sorte de marche funèbre, avant l'explosion. Pré-refrain jouissif au possible, puis l'arrivé du refrain, impitoyable et vindicateur contre l'humanité.
Un très très grand morceau, co-écrit par Klaus.
Cet album est un véritable chef d'oeuvre du groupe. Ils ont réussi à faire quelque chose de très différent, tout en incorporant leurs pattes, et à surtout donné une dimension magnifique à leurs morceaux. C'est l'album le plus épique, le plus Metal et le plus travaillé de leur carrière, tant sur le plan de l'écritures que de la composition.
Les producteurs ont fait un très bon boulot et leur aide fut une cure de jouvence, contrairement aux producteurs suédois de "Return To Forever".
Quel dommage que le groupe n'ait pas continué sur cette voie. Même si j'apprécie beaucoup "Sting In The Tail".
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le 17 Mars 2010 par LUDOVICO
Au dos du livret, on peut voir que les visages des musiciens de SCORPIONS ne sourient pas. Lunettes noires et col relevé pour Klaus Meine, celui-ci semble nous dire que les conneries sont terminées et que “Humanity“ est l’album du renouveau et du talent retrouvé.
Même si le pari n’est pas totalement réussi, force est de constater que cet album est très supérieur à ses prédécesseurs immédiats. Les morceaux sont tous efficaces, aux refrains accrocheurs en cela aidés par Mr. Usine à Tubes, j’ai nommé Desmond Child.
Avec surprises, les riffs sont vraiment très agressifs pour du SCORPIONS surtout sur les titres les plus nerveux de l’album comme sur “Hour 1“, “321“ et “The Cross“. D’ailleurs il est à noter que plus les riffs sont lourds et heavy, plus le son des guitares de la paire Jabbs/Schenker perdent en personnalité et on retrouve leurs pattes si caractéristiques sur les titres les plus calmes.
Comme sur tout album de SCORPIONS qui se respecte, on n’échappe pas au quota de ballades règlementaires. Depuis l’album “Face The Heat“, celui-ci a d’ailleurs considérablement augmenté. On est passé à deux ou trois ballades par album à trois ou cinq et dans cet exercice, le groupe avait vraiment perdu son talent, ne nous proposant que des morceaux mièvres et sirupeux. Mais sur “Humanity“, elle sont très réussies, contenant des ambiances plus sombres et désenchantées qu’à l’accoutumée. Eh oui, c’est l’époque qui veut ça : terminé les ballades à la plage.
Prenons par exemple “The Future Never Dies“, qui est dans la plus pure tradition Scorpionnesque (désolé pour le barbarisme) mais elle évite le côté sirupeux grâce à des riffs bien acérés. Alors effectivement, ce disque contient trois ballades et “trois semi-ballades“ aux ambiances vraiment particulières mais ces titres sont les plus aboutis que nous ait proposés le groupe depuis au moins “Crazy World“, servi par un Klaus Meine qui chante toujours aussi bien.
Le groupe termine d’ailleurs ce très bon album sur l’une d’entre-elles : “Humanity“, où les compositeurs nous offrent un refrain digne de la grande époque.
Un album encourageant pour la suite. Je suis vraiment curieux et pressé d’entendre leur dernière livraison prévue pour 2010.
A noter que SCORPIONS a laissé tomber sa légendaire calligraphie mais qu’on peut la retrouver sur le tatouage qu’arbore sur la nuque le cyborg féminin présent sur la pochette.
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le 30 Septembre 2009 par SIEGFRIED
Monotone. C'est le terme approprié. Autant "Umbreakable" proposait des titre efficaces et originaux ("New generation", "Through my eyes", "Remember the good time",...), autant "Humanity" est terne et uniforme. Des ballades trop prévisibles et aucune agressivité dans les riffs. De plus Klaus chante comme si c'était des berceuses.
Il y a peut-être un morceau d'intéressant: "Humanity" (à condition d'oublier le refrain:"Huumaaaaaaanity...Huumaaaaaaanity...Goodbye." qui est vraiment indigne du hardrock).
Je le dis: si SCORPIONS nous refait le coup de l'album facile, j'en concluerai que finalement le groupe est fini (après 40 ans de carrière on ne peut pas leur en vouloir). Les Allemands sont trop vieux pour faire du hardrock.
ps: Je suis dégoûté de constater que "Scorpions" n'est plus écrit dans sa mythique police sur la pochette.
1/5: Rarement un groupe ne m'a déçu à ce point.
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le 20 Avril 2009 par LE GALLI
Le cul entre deux chaises: tel est le sentiment laissé par cet album ainsi que la carrière de SCORPIONS en général; en effet, ici , le côté rebelle d'un "Virgin killer" voire d'un "Blackout" ont totalement disparu et ceci depuis 25 ans avec le multi-platine quoique très bon "Love at first sting".
Les ballades et autres mid-tempo ayant fait la gloire et la fortune du groupe, le combo s'emploie avec cet album du début à la fin à toucher l'auditeur avide de singles à succès type NRJ grâce à des chansons, certes, bien ficelées et superbement interprétées (Klaus MEINE est un des plus grands chanteurs de hard au monde), mais le côté sirupeux revient trop souvent à mon goût, d'autant plus que le choix de Desmond CHILD comme producteur tende à prouver l'objectif du méga-tube interplanétaire...
"The game of life", "321", "Humanity" sont des morceaux sympa mais ce disque s'avère avec le recul assez plat et le manque d'authenticité et de folie frappent aux yeux.
3 étoiles quand même pour le côté professionnel de cette œuvre mais, encore une fois, dommage pour SCORPIONS de vouloir depuis longtemps essayer à tout prix de sortir la ballade qui rapporte gros en terme de dollars... mais respect pour ce groupe qui aura été un des rares à faire une carrière aussi longue alors que leur langue maternelle n'est pas l'anglais.
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