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Scorpions
Crazy World
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le 10 Janvier 2018 par CLANSMAN57


Meilleur que "Savage Amusement", pour sûr.
Overdose avec l'opportuniste "Wind Of Change", je lui préfère "Send Me An Angel".
Pour les morceaux plus Hard, je ne relève rien qui soit à zapper, à part peut-être "Money And Fame".

Un album solide, bien que je m'en sois débarrassé.
Il y a un truc qui me dérange dans le SCORP après "Love At First Sting".


le 09 Juin 2013 par RAMON


Là, je sens bien que je vais me faire des tas de copains en donnant mon avis sur cet album que je viens de découvrir, car acheté récemment en broc à vil prix.
Si ce n'était mon souci de préserver un minimum la nature de certaines cochonneries, je l'aurais volontiers passé par la fenêtre de ma caisse une fois extrait du lecteur CD. J'aurais eu les boules de craquer quinze boules là dedans, deux ça passe encore...
Alors c'est vrai, il y a ce début trompeur sur un riff aguicheur bien que dénué de toute originalité, mais après tout cette qualité n'est pas obligatoire pour faire du bon Hard Rock, donc passons.
Sauf que, dès son refrain avec ses "Tease me-Please me", on comprend que la suite va être épineuse, et ce n'est pas le changement de hauteur qui intervient en fin de morceau qui change la donne : ce genre de truc est plutôt efficace, en général, mais là c'est juste une formule que l'on applique et qui par conséquent n'apporte absolument rien en dehors de rallonger inutilement le morceau.
L'impression est vite confirmée avec le deuxième titre, "Don't Believe Her", pas forcément le plus honteux enregistré par le groupe, malgré un texte nullissime.
La direction générale du disque rappelle la période qui va du médiocre "Lovedrive" à "Blackout", sans les morceaux qui à l'époque ressortaient du lot, l'inspiration affichant un électro encéphalogramme rigoureusement plat.
Prenez "Crazy World"... Ils nous avaient déjà fait le coup du morceau d'ambiance lourd et épique avec les plutôt réussis mais très mal produits "Animal Magnetism" et "China White", là c'est encore pire, vu que le titre n'a aucun intérêt, Klaus Meine crie, les autres font du bruit et puis... rien.
En fait dès la quatrième chanson, l'affaire est entendue (matraquée même !) avec l'inénarrable "Wind Of Change", calamiteuse ballade Célinedionesque, avec son thème sifflé, ses accords de guitare acoustique en fond de trame et son texte neuneu que même un groupe de Babas Cool des sixties défoncé au LSD aurait refusé de chanter.
Il y en a une autre de ballade, celle qui clôt l'album, ornementée de claviers New Age, mais le ridicule ne tue pas, il remplit les caisses.
Entre 1980 et 1990, un greatest hits de SCORPIONS, ça donne un disque de slows : Gold Ballads.
Bah oui, on place neuf titres qui font mine d'envoyer (enfin pas trop, non plus, "To Be With You In Heaven", pour ne citer que celle-là, ce n'est rien d'autre que de la variété) pour rassurer les fans qui croient encore au père Noël du Hard Teuton, pour en fin de compte, vendre deux slows. L'album ? Quel album ? On s'en fout, on remplit, on fait appel à un faiseur (Keith Olsen) pour le son et comme ça ne suffit pas on coécrit avec un autre faiseur (Jim Vallance), BON JOVI a tracé la voie après tout.
Cependant Matthias Jabs n'est pas Ritchie Sambora, capable de faire passer une musique très (trop) FM par ses interventions inspirées, ça non ; Matthias Jabs est horripilant, tellement qu'après l'écoute du disque on pleure encore plus le départ d'Uli, voire celui de Michael.
Et puis il y a, comble de l'atrocité, le traitement réservé au son de la batterie, là on peut dire que pour l'occasion ils ont réussi à exhumer la Grosse Bertha, tellement ça fracasse les oreilles, aussi vu la quantité de boulets, toute tentative de décollage est automatiquement annihilée.
Allez, dès qu'il me prendra l'idée de vendre à mon tour le dimanche tous les trucs inutiles qui encombrent ma (modeste) demeure sur le trottoir d'un village avoisinant, je ferai une petite place sur mon stand pour y glisser l'objet en question, en espérant qu'il y ait des amateurs...

le 25 Mars 2011 par TONTON CLEM


Hey ! Pour moi, SCORPIONS aura connu deux périodes fastes bien distinctes : l'ère Uli Jon Roth (1974-1978) et celle Matthias Jabs (1979 à aujourd'hui). Bien que je n'aie pas encore évalué quel pourrait être le meilleur album de la période Roth, je peux dès lors affirmer que le vrai summum de la carrière des SCORPS avec Jabs se trouve dans ce "Crazy World" (1990), car ce disque représente à mes yeux le symbole de toute une époque. 1990 : fin de la guerre froide, chute du communisme, éclatement de l'URSS, et surtout, en ce qui concerne nos bestioles, réunification de l'Allemagne. Le groupe va alors enregistrer leur onzième produit qui aura un grand impact aussi bien musical qu'historique.

"Tease Me, Please Me" ouvre l'album de manière spectaculaire grâce à son intro bien lourde et sa rythmique déchaînée. Une très bonne entrée en matière. "Don't Believe Her" et "To Be With You In Heaven" constitue un lot de chansons bien hard qui s'inscrivent dans la lignée du premier morceau. Place maintenant à la meilleure power-ballade, si ce n'est l'une des plus grandes chansons de tous les temps. "Wind Of Change" est LA chanson de l'album, LA chanson-référence de SCORPIONS, celle qui résume à elle seule le changement socio-politique survenu en Europe. Composé entièrement par Klaus Meine, ce morceau me laisse à chaque fois sans voix, et malgré les écoutes, merde, je m'en remets jamais... Une ballade exceptionnelle rentrée dans la légende. "Restless Nights" est un mid-tempo endiablé qui contient un refrain terrible, tandis que "Lust Or Love" se veut plus aérien.

On n'a pas le temps de souffler avec l'énergique "Kicks After Six" qui, comme son titre l'indique, nous met un bon coup de pied au cul. Par contre, c'est dans la face qu'on se reçoit ce "Hit Between The Eyes", aussi jouissif que "Kicks..." mais encore plus dur. L'un des musts de ce "Crazy World" est "Money And Fame", complètement déjanté, avec un solo de malade signé Jabs à la talk-box qui n'est pas sans rappeler "The Zoo" sur "Animal Magnetism"... Quel virtuose, ce mec ! La chanson-titre est plus heavy que jamais, avec ses choeurs omniprésents et son refrain hypnotique. Enfin, on termine avec la belle ballade "Send Me An Angel", quoiqu'un peu mielleuse à cause de ses synthés mais puissante quand même.

"Crazy World" (1990), le dernier chef-d'oeuvre de SCORPIONS ? C'est pas impossible. En tout cas, cet album ne contient aucun mauvais morceau, loin de là. Chaque titre a sa place sur ce disque qui demeure le plus grand succès commercial du groupe (16 millions de copies vendues dans le monde, eh oui, c'est toujours intéressant d'apporter des infos). Et c'est à juste titre qu'il mérite ses 5 étoiles, car aussi il contient "Wind Of Change", alors respect !

Morceaux favoris : "Tease Me, Please Me", "Wind Of Change", "Restless Nights", "Money And Fame", la chanson-titre, "Send Me An Angel".

le 09 Janvier 2009 par NICKO


Comment définir l'émotion que suscite encore chez moi cet album ?
Je l'ai découvert alors que j'avais 15 ans, et 17 ans plus tard, quand je le réécoute, je ressens toujours ce drôle de sentiment en moi, cette ambiance si particulière.
Les sonorités qui se dégagent des titres "Don’t Believe Her", "To Be With You In Heaven", "Restless Nights" sont uniques et pour moi sur ces titres, SCORPIONS n'a jamais autant sonné comme du SCORPIONS. Incroyable aussi de voir à quel point cet album ne porte pas le poids des années 90 (pas de synthés à outrance (voir même pas du tout ?)).
"Lust Or Love" est ultra efficace et le mélange des guitares et de la voix du chanteur donne une ambiance terrible.
Le titre "Crazy World" est unique et terriblement bien construit.
"Send me an angel" est une chanson bouleversante.

4,5/5.

le 26 Octobre 2008 par GUIGUI


Vraiment très bon cet album !
Un peu plus FM que les précédents mais ça reste super bien executé avec des putains de refrains à chanter en choeur, 2 ballades géniales comme d'habitude et les super soli de Jabs.
SCORPIONS reste donc un gage de qualité à l'aube des années 90', ce qui ne sera pas le cas de certains autres monuments du hard rock/ heavy metal ( qui a dit IRON MAIDEN ? ).
Un excellent achat pour tout fan du genre !













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