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Blind Guardian
And Then There Was Silence
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le 11 Décembre 2019 par CAZA


Pour moi c'est le morceau qui sauve l'indigeste "A Night At The Opera" (qui a des qualités... Mais des qualités ne rendent pas un album automatiquement bon, ou agréable à l'écoute).

Jouissif à l'écoute, les parties s'enchaînent parfaitement.

D'ailleurs y a du QUEEN dans ce morceau, et pas forcément que "A Night At The Opera" et "Bohemian Rhapsody" et ses parties très très distinctes (trop ?)... Écoutez "March Of The Black Queen", et sa construction tarabiscotée... Et son rythme qui ne relâche jamais. C'est une forte inspiration, en dehors de l'hommage permanent que constitue ce "And Then There Was Silence", et l'album qu'il accompagne. Ou qui l'accompagne...

le 17 Mai 2016 par BIFIDUSMETALLUS


Bonjour,

Bon bah tout a déjà été dit hein, un chef d'œuvre de Power/Sympho.

Pour répondre à @HELLSOLDIER

Même si la notation n'est "que" de 4/5 c'est déjà pas mal, surtout que peu de single peuvent se targuer du même résultat (oui parce que généralement sur NIME, les single, aussi bons soient-ils, reçoivent un bon 3/5, pas plus, et c'est normal, car il me semblerait inapproprié d'évaluer une unique chanson et sa face B au même niveau qu'un album entier).

De plus l'auteur émet tout de même un bémol dans la conclusion de sa chronique, ce qui justifie à mon sens l'absence de 5/5.

Et personnellement, "Hearvest Of Sorrow" n'est pas ma ballade préférée de BLIND (mais c'est personnel).

le 16 Mai 2016 par HELLSOLDIER


Le genre de chronique qui tarie d'éloge et qui ne met pas la note maximale. Je ne comprendrai jamais !

Déjà on a une magnifique pochette, envoûtante et très agréable à l’œil.

Puis ensuite nous avons l'un des plus gros chef d’œuvre du groupe, "And There Was Silence".
Pari osé et remporté haut la main, ce morceau est de l'excellence pure de mélodie et de complexité musicale.
Un morceau grandiose en soit !

"Harvest Of Sorrows" fait partie de mes ballades préférées du Guardian. Sombre, douce et mélancolique, Hansi offre un torrent d'émotion avec sa voix aux mille facettes.

Un bijou pour les vrais fans, ce disque !

le 15 Mai 2016 par JUDAS


C'est l'histoire de la découverte d'un morceau qui va bouleverser le narrateur dans sa compréhension de la musique.
C'est l'histoire de deux amis qui s'en vont skier. Pas de bol, du moins en apparence, il n'a pas fortement neigé et la station proche de leur logement est fermée en ce lundi. Nulle inquiétude, nos amis iront déambuler dans les couloirs de la FNAC d'Annecy. Choix judicieux s'il en est.
L'un prendra "Somthing Wicked This Way Comes" d'ICED EARTH (moi) tandis que l'autre se rabattra sur le single qui nous intéresse ici.
Nous n'avions que peu d'expérience niveau morceau long/épique/complexe et le choc de la première écoute résonne encore : c'est quoi ce truc ? Dense, interminable, heavy mais aussi baroque, les dents et les tympans vibrent au rythme complétement barré du morceau. Les diverses parties ne sont pas déchiffrables de suite mais un sentiment de joyeuse découverte s'empare de nous.
Les écoutes auront lieu de manière ordonnée : ce sera le premier morceau des trajets.
Le matin en se lançant à la conquête des kilomètres vers la poudreuse, le soir en quittant les stations pour revenir à nos pénates.
Chaque voyage était donc l'occasion d'assimiler d'avantage ce morceau et bordel que ce fût jouissif. Jouissif car ce putain de morceau est un chef d'œuvre, amenant l'auditeur à vivre intensément l'expérience sans jamais exagérer le moindre passage, la moindre note. Tout est calibré au poil de cul pour nous en mettre plein la vue, et ça marche.
Quel plaisir de prendre son pied à un moment différent du morceau en fonction de l’avancement de la semaine de ski, chaque écoute apportant son lot de surprises quand l'on pense pourtant avoir assimilé la partie qui vient de passer. "Tiens, je n'avais pas remarqué telle ou telle chose"...
Le départ tonitruant ? Le refrain bandant ? la fin magnifiquement orchestrée ? les chœurs omniprésents mais habilement séparés ? Tout est plaisir intense.
Jamais plus découverte de musique n'aura cette intensité, jamais plus assimilation ne sera aussi gratifiante. Ce morceau m'a permis de découvrir une partie de moi, rien que cela, celle qui aime les développements longs et variés, Prog me voici ! Mais au-delà de cela, je ne puis refréner les frissons qui me parcourent à chaque écoute ni l'impression de sentir la neige proche, le sentiment de liberté qui nous habitait à l'époque ou bien encore le moment de partage unique entre deux amis. C'est ça le plus fort dans l'histoire, l'œuvre sera un repère commun, un moment hors du temps qui n'aura cesse de nous donner du plaisir quelle que soit l'époque en souvenir de temps heureux.
5/5 et merci Nico.













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