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Blind Guardian
Beyond The Red Mirror
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le 30 Août 2015 par FREDDIE


Excellente chronique, c'est un album fantastique qui se découvre avec le temps.
Encore une fois c'est la quasi perfection dans le genre. Par contre, au niveau production, BLIND GUARDIAN peut mieux faire. Il suffit d'écouter les rééditions de la box "A Traveller's Guide To Space And Time" pour s'apercevoir que la production est leur point faible.

le 23 Mars 2015 par MORDRED


Je rejoins l'insatisfaction de certains sur ce nouvel album de BLIND GUARDIAN. Dès les premières notes de l'album, j'ai senti qu'il manquait quelque chose de ce que j'aimais dans ce groupe. Et puis j'ai compris qu'il manquait tout simplement de personnalité...

Ca sonne réchauffé et déjà fait par d'autres, ça sonne commercial.
Et puis la première erreur à mon avis sur cet album, c'est cette piste de presque 10 minutes pour l'ouverture de l'album. Autant j'ai réussi à avaler les 14 minutes de "And Then There Was Silence" de ANATO sans broncher (et pourtant en fin d'album, c'est drôlement gonflé !), mais là... c'est long, c'est mou et triste et le EQing devient débile !

La batterie, qui ne s'améliore toujours pas, où on sent que le batteur n'y fait plus que le minimum syndical, est complètement écrasée, molle, inexpressive, compressée à mort et filtrée de même, tout ça pour laisser l'espace au reste. Je suis moi-même partisan de filtrer certaines fréquences ciblées sur certains instruments, mais là, ça devient juste ridicule ! Le kickdrum disparaît presque complètement, et la caisse claire sonne comme une bassine en plastoc... Auraient-ils rencontré les ingés-son de DARKTHRONE ?!... A moins que l'orchestre ne devienne trop cher pour avoir de bons ingés-son... Toujours est-il que moi c'est le batteur que je n'arrive plus à encadrer. C'est pas possible de ne pas vouloir se remuer d'avantage que ça dans un groupe pareil ! Pitié, faites revenir Thomen ! Même le jeune Leprous de BORKNAGAR, au jeu encore un peu juvénile mais plein de talent, pourrait venir lui donner des leçons de rattrapage...

Une autre chose qui m'énerve, c'est le nombre de format d'albums ! La version Mailorder, Earbook, Deluxe Edition, Japanese Deluxe Edition... on parle de quoi, là ? D'un album ou d'une opération d'arnaque marketing ? Ils ont pondu un album ou un pur produit pour pigeons ? Et ça, vraiment, je n'aime pas. En tant que compositeur, je ne prévois pas à l'avance que je vais faire 36 versions pour pouvoir les vendre chacune le double de l'autre. Comme on dit au Québec, y'a bein des maudites limites à fourrer l'monde !

Une chose est sûre, depuis NIME, ce sera le premier album de BLIND GUARDIAN que je n’achèterai pas. L'écoute de l'album que j'ai pu en faire sur Youtube me déçoit suffisamment pour ne pas prolonger cette désagréable expérience et pour ne pas l'encourager non plus, orchestre symphonique ou pas.

le 20 Mars 2015 par SERIAL RIFFER


C'est bizarre, d'un côté j'entends que BG fait toujours la même chose , et de l'autre qu'ils ont trop changé... Faudrait savoir les mecs ! Et commencer par écouter l'album pour ÉCOUTER l'album, pas pour le comparer à un autre, car sinon on n'écoute plus rien et on apprécie plus aucun groupe...
Pour ma part, j'ai branché mon casque, fermé les yeux, et écouté ce petit bijou musical.

Le groupe a pris un peu de "At The Edge of Time" et BEAUCOUP de "ANATO". On retrouve toute la grandiloquence, le "too much" et la magie de l'album de 2002.
Les compositions sont fouillées, complexes et d'une richesse musicale sans égal. C'est cela que Jeff a pu relever, mais que la majorité des "fans" ne perçoivent pas...

Tout commence par l'introductive "The Ninth Wave" qui monte doucement en puissance, où l'orchestre et les chœurs se mettent doucement en place avant l'arrivée de la voix sombre d'Hansi et des grosses guitares. Puis le morceau démarre et nous délivre un Heavy symphonique plus sombre que ce à quoi le groupe nous avait habitué (Un changement, un) avant d'être transcendé par un refrain majestueux bien plus optimiste.
Puis "Twilight Of The Gods" nous montre un BLIND GUARDIAN plus direct, avec toujours cette touche épique particulière, et un refrain bien fédérateur, avant que "Prophecies" ne retentisse avec son refrain chantant très agréable.
Tout l'album s'écoute d'une traite, les morceaux s'enchaînent magnifiquement bien, l'orchestre est un apport considérable, transcendant chaque morceau et rendant le tout plus intense. Je pense surtout au morceau "At The Edge Of Time" possédant un refrain beau à en pleurer, l'un des plus beaux que le groupe nous ai pondus, plein d'émotion avec un souffle épique dantesque.
La palme d'or revient tout de même à "The Throne", LE grand moment de ce "Beyond The Red Mirror", avec son intro magnifique tel une BO de film, son gros refrain épique et poignant et aux lignes de chant SUBLIMES, ("Determination, Determination, Determination !") précédé d'un pré-refrain magistral. On sent que le groupe à travaillé chaque mélodie, chaque break (ce solo à 4min20, excellent) et chaque ligne vocale. Sans parler des chœurs transcendant le tout et donnant une dimension plus théâtrale que jamais. Tant d'émotions se mélangent au sein du morceau c'est très très fort !
Dans le style théâtral, nous avons aussi le dernier morceau, qui porte merveilleusement bien son nom, et se rapprochant le plus du style de "A Night At The Opera", alors que "The Holy Grail" nous rappelle irrémédiablement "Imaginations From The Other Side" par son côté direct, sa double pédale effrénée et son refrain épique et accrocheur.

Si je pouvais noter quelques mauvais point, ça serait le son, pas catastrophique non plus, mais qui aurait mérité un petit peu plus de puissance ("At The Edge Of Time", l'album, possédait un son nickel), mais aussi la ballade, "Miracle Machine" assez plate au refrain pas terrible, et, pour la première fois depuis "Somewhere Far Beyond", ne possédant aucun relent médiéval ou folklorique. En revanche, "Ashes Of Eternity" possède lui un refrain joyeux et festif qui secouera les foules durant les concerts.

Un dernier mot sur Hansi, celui-ci a changé sa façon de chanter depuis "ANATO", le comparer à ce qu'il faisait sur "IFTOS" est ridicule, car celui ci chantait d'une voix bien plus "metal" et rocailleuse alors qu'aujourd'hui il use de chant clair et lyrique, tout en gardant son timbre particulier et une puissance hors norme.

Un grand album, certes difficile à appréhender pour les inconditionnels de "IFTOS" ou "Somewhere Far Beyond" et à mille lieues de "Follow The Blind" ou "Tales From The Twilight World", mais faisant preuve d'une richesse musicale et d'un travail monstrueux, rien que ça vaut minimum 4 étoiles, mais pour moi ça sera 5, car c'est bel et bien un chef d'oeuvre que nous a sorti BLIND GUARDIAN. À dans 5 ans pour, peut être, le très attendu projet orchestral du "Seigneur des Anneaux".

le 11 Mars 2015 par BRUNODODO


J'avais zappé l'album précédent étant un peu gavé du style à l'époque, mais en voyant une nouvelle sortie en 2015 j'ai voulu retenter l'aventure et ai eu envie de l'écouter par nostalgie.

C'est un bon album, et cela me réconcilie un peu avec la musique de BLIND GUARDIAN. Rayon satisfactions, deux titres se détachent et forment de très bons hymnes : "The Throne" & "At The Edge Of Time".
Le reste de l'album est moins inspiré mais reste très correct. Déceptions au niveau des titres d'ouverture & de fermeture qui n'apportent pas grand chose et surtout la production très faiblarde comme le signalent d'autres coms.

3,5/5.

le 11 Mars 2015 par VALANDRYL


Album facile, qui sent le pilotage automatique.
On prend "A Night at the Opera", on remet ça au goût du jour et voilà !

Annoncé comme aventureux, innovant, bourré d'orchestrations, ben bof. BLIND GUARDIAN n'évolue pas et tourne en rond, sans faire preuve d'une grande inspiration.

Vraiment pas grand chose à dire de ce disque, si ce n'est qu'après une telle pub, il déçoit franchement.













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