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Disillusion
Back To Times Of Splendor
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le 20 Septembre 2008 par NABOMOUETTE


DISILLUSION... cas un peu spécial... mais je vous le donne en mille : cet album est une petite merveille !
Je tiens à préciser avant toute chose que, si j'adore le death mélodique, j'ai en revanche un peu de mal avec le prog... Eh bien ce "Back to Times of Splendor" est un remède parfait. La dernière fois que j'ai vu un disque aussi réussi dans ce style (death alambiqué), c'était "Blackwater Park"... c'est dire...
On pense donc à OPETH, ne le cachons pas, mais la voix claire est quand même plus utilisée que chez les Suédois (et effectivement, y a du Serj Tankian chez ce Vurtox, ce n'est pas faux). Mais les influences sont quand même très variées : les passages mélodiques ont la finesse d'un DARK TRANQUILLITY, mais avec quelques passages (les plus énervés) où les riffs se font presque thrash (?), à la première écoute cet album est déroutant (oh ! le bel euphémisme...), mais en fin de compte c'est très agréable. Et puis je suis obligé de mettre la note maximale, jugez par vous-même : "The Sleep of Restless Hours" et "Back to Times of Splendor" sont les seules chansons de 15 minutes dont je n'attend pas la fin avec impatience (palmarès partagé avec celles du "Train of Thoughts" de DREAM THEATER).
Alors DISILLUSION, cas particulier s'il en est : en un album, il atteint les sommets tout en ayant une identité musicale forte et recherchée ; puis pour un deuxième essai, il change de tactique (et c'est rien de la dire) avec un "Gloria" encore plus déroutant, mais dans un autre style. J'ai envie de dire que ces mecs ont un don, mais à mon avis la réalité c'est que ce sont surtout des psychopathes...
Qu'importe ?! "BTTOS" est splendide !

le 10 Novembre 2006 par THE SOULFORGED


Merci à Chipstouille pour avoir fait découvrir cet album à Julien qui par sa prose ciselée me l'a fait à son tour découvrir. Merci à Akron pour m'avoir permis de poser une oreille dessus et merci à ma maman et le plombier (ou le garagiste, je ne sais plus) sans qui je ne serais jamais né.

Bref, cet album est mon dernier coup de foudre metallique en date. La grande classe, des riffs massifs et charnus, des mélodies accrocheuses, un sens de la sauvagerie communicative (quel chanteur!), je ne peux que m'incliner. J'aime particulièrement "And the Mirror Cracked" et "Alone I Stand In Fire", avec ses réminiscences orientales brutalisantes.
Et bien sûr le morceau titre, un quart d'heure de pur bonheur, le meilleur morceau de death mélo que je connaisse. Putain, ce violon gémissant qui semble tout droit sorti d'une OST de Nobuo Uematsu, puis l'arrivée des guitares, putain ces riffs incandescents, putain le break atmosphérique à la moitié du morceau, putain ce refrain et putain faut que j'arrête de dire putain, putain!

Le seul titre qui me laisse assez froid, c'est l'autre morceau fleuve, "The Sleep of Restless Hours", pas forcément mauvais, mais qui ne parvient pas à titiller mes oreilles. Mais peu importe, ce qu'il y a avant est suffisament jouissif pour que je pardonne cet écart de conduite.

Jamais une désillusion ne m'aura autant plu!

le 12 Mai 2006 par AKRON


Eh bien, il était plus que temps que je pose enfin une oreille attentive sur ce disque... On a plus ici affaire à du progressif death mélo qu'a du death mélo typé Gotebörg, comme je m'y attendais - ou plutôt, je m'attendais à trouver des racines plus profondément ancrées dans le son d'IN FLAMES ou DT. Mais voilà, DISILLUSION n'a pas de racines, c'est une entité flottante à classer au rang des ovni du métal, définitivement au-dessus de la masse. C'est beau, on assiste à un mariage des genres réussis (même des influences qui, prisent séparément, ne me plairaient pas forcément enrichissent considérablement la musique), réellement une oeuvre d'art.

4/5 pour le moment car je sens bien que je n'en ai pas apprécié toutes les subtilités.

le 13 Mars 2005 par MELMOTH


Hallucinant, tout simplement hallucinant. Je n'ai jamais entendu de musique mélangeant autant de genres avec tant de maîtrise, et surtout alternant dans plein de styles différents tout en gardant une ligne directrice et ce dans tous les morceaux.
Pour l'exemple, le chant est une sorte de mélange hardcore entre Serj Takian pour les "r" roulés et la folie contenue, Tony Kakko pour certaines envolées lyriques, de temps à autre on croirait écouter Garm d'Arcturus, et certaines parties calmes chantées font penser à du Mikael Arkefeld (opeth). Vous pensez bien qu'un chant comme celui ci est déroutant.
Vous ne reverez pas quand, à la 11eme minute du titre "Back to times of splendor", vous aurez l'impression d'écouter le premier album de Korn.... bref, oui un mélange de plein d'influences, mais le groupe a assez de personalité et d'originalité pour avoir son propre son. C'est déroutant les premières secondes mais la sauce prends très vite (rare pour des morceaux de 15 à 17 minutes).
Que dire d'autre sinon que le groupe est parfaitement à niveau techniquement, que chaque titre est une pure bombe mélodique progressive, alternant partie speed ("And the mirror cracked"), parties headbanging ("Alone I Stand in Fires"), parties acoustiques (délicieuses) et parties carrément atmosphériques (voir la 8eme minute de "Back to times of splendor"). Que penser quand on voit que c'est là le premier véritable album de Disillusion ?

le 20 Janvier 2005 par RODJEUR


Ouais pas mal, pas mal du tout cet album... C'est varié, c'est terriblement recherché et superbement joué... Un groupe qui promet beaucoup de bonnes choses, en espérant que leur prochain opus se révèlera aussi déroutant et jouissif à la fois. Entre promenades de santé et véritables riffs furieux, on prend quelques vilaines baffes avec ce "back to the times of splendor" magnifique. A quand une autre bombe de ce style ?













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