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Guns N' Roses
Appetite For Destruction

le 21 Août 2014 par MYSELF


On ne saura le répéter assez mais le premier album des GUNS N'ROSES est un chef d’œuvre absolu du Hard Rock.
Cet album est un pur concentré d'agressivité, de puissance et de feeling. On retrouve dans cet album les nombreuses influences du groupe tels AEROSMITH, NAZARETH, AC/DC, MÖTLEY CRÜE.

TOP: toutes les pistes.

le 03 Avril 2014 par RAMON


1987 ses vedettes du rock peroxydées, apôtres de la charité, qui chantent pour la forêt Amazonienne, l'amour de son prochain et contre la guerre ou la faim dans le monde, ne disent pas de gros mots en public, affichent des brushings qui prennent des heures devant la glace ou plus sûrement coiffeur, embaument le gel douche à des hectomètres à la ronde…
Tous des bons gars, matures, avec le coeur sur la main mais aussi une sacrée dose d'hypocrisie chevillée à l'âme, des braves types au service du veau d'or en somme.
Ils chantent pour les assureurs pas mal, mais surtout pour les banquiers, avec l'oeil rivé sur les cours de la bourse ainsi que sur la valeur de leur patrimoine.
Si ce n'est que:

Nice Boys Don't Play Rock'n'Roll.
Cette leçon venue des Terres Australes est probablement une des seules que les californiens d'adoption qui composent le gang de psychotiques ici présents ont retenue, et eux justement, ils en jouent du Rock'n'Roll, mieux en 1987, ils SONT le Rock'n'Roll, en pleine BON JOVI mania, on les aperçoit ça et là débraillés, le cheveu hirsute, la bière à la main et la clope au bec.
Et il y'a le titre du disque qui est à l'avenant:
"Appetite for Destruction."
Ca pose son attitude ça, pas vraiment charity business dans l'âme.
Et la pochette ?
Nan, je parle pas de ce qui se voit d'emblée, les têtes de morts empéruquées des coiffes des musiciens disposées sur une croix belliqueuse, ça ça passe.
Je parle de ce qui aurait du être sa présentation extérieure mais qu'on s'est empressé de planquer dans le livret, censure oblige.
Voyez ce que je veux dire ?
C'est bien d'un Cyber Viol qu'il s'agit ?
Avec mention crade +++

Le groupe, sinon ?
Un quintette d'alcoolos drogués, avec dans le désordre (forcément):
Un batteur qui aime taper sur la cloche, mais qui n'a pas du fréquenter beaucoup de paroisses à cette époque.
Un bassiste punkoïde qui fait claquer ses cordes en portant son instrument très bas.
Un guitariste rythmique, fils spirituel de Keith Richards période dorée, plus discret mais indispensable.
Un guitariste soliste en haut de forme, qui porte bas sa gratte un peu comme Page mais dont le jeu rappelle pas mal Angus ou Michael Schenker.
Un chanteur qui miaule comme un chat en rut et qui s'il n'est pas le nouveau messie, sait aussi distribuer les pains.

La musique ?
D'emblée ce disque peut concourir au titre de meilleur premier album de (hard) rock de tous les temps, devant LED ZEP, devant le SAB', devant MAIDEN.
Prenons les titres en commençant par ce qu'on peut considérer comme étant du tout venant destiné à fournir à l'ensemble la durée requise:
"Out Ta Get Me", "Think About You" et "Anything Goes"… C'est déjà d'un très bon niveau, surtout la deuxième nommée, c'est rock'n'roll en diable, sans compromission.
Puis il y a ces morceaux qui auraient été propulsé classiques chez n'importe quel autre groupe de hard à peine moins talentueux que Gn'R:
"My Michelle" et "You're Crazy", combien auraient vendu leur petite amie pour avoir ça sur leur album ?
Après on quitte les sommets pour rejoindre la stratosphère avec:
"Welcome To The Jungle", "It's So Easy", "Nightrain", "Mr Brownstone" (pourvoyeur de paradis artificiels) et "Rocket Queen", QUE des Classiques !!!
Enfin on atteint le Nirvana (avant 1991 donc…) avec "Sweet Child O' Mine" et son motif de guitare lead génialement simple ou simplement génial, son changement de ton sur le pont instrumental et sa montée en puissance progressive et bien sûr on ne PEUT pas NE PAS citer LE plus grand titre du groupe, à savoir "Paradise City", où l'herbe est verte (le THC plus fort que THX, donc) et les filles sont belles, mais vu que l'herbe c'est de la bombe…
Là on entame l'affaire sur un riff country rock qui peut rappeler le thème de "Sweet Home Alabama" de LYNYRD SKYNYRD, mais dont on retrouve surtout les traces à travers les digressions guitaristiques de Pete Townsend sur "My Generation" dans sa version Live At Leeds, et n'oublions pas que Slash le créateur interprète du Riff est tout comme Pete, un sujet de sa très gracieuse Majesté insulaire.

Bien sûr la suite de l'histoire allait défrayer la chronique et pas forcément au travers des pages musicales des magazines,et vu que ces gaillards là en avaient autant sous le pied que dans les veines, dans les narines, dans les poumons et dans le gosier, les choses ne pouvaient pas rester en l'état.
Steven Adler n'allait d'ailleurs pas tarder à en faire les frais, se faire virer et enchaîner les périodes de cures de désintox et de rechutes, mais là son jeu de batterie est parfait, bien mis en valeur par la prod' qui oublie d'enfoncer la touche Reverb qui a fait tant de mal à ses congénères sur tabouret. Notons qu'il n'est pas non plus "doublé" (pour ne pas dire évincé) par une saleté de boîte à rythme (ah ZZ TOP, DEF LEPPARD…).
Izzy Stradlin attendra d'avoir participé à la (double) suite pour se tirer avant de risquer de sombrer pour de bon dans la paranoïa, suivi plus tard par Duff (lequel, depuis, s'est converti au tofu) et Slash, laissant Axl à son OPA sur le nom qui allait faire trembler le Monde dans le sillage de sa caravane toxique suite à ce coup de maître, lequel quoi qu'on en dise n'allait pas rester sans lendemain.

le 28 Avril 2013 par KYUSS12


J'ai commencé avec ce disque, et comme le dit Possopo, pour ceux qui n'y connaissent rien c'est le meilleur album de Hard, mais bon, entre temps je suis devenu musicien et j'ai découvert tous les artistes qui ont influencé GUNS N' ROSES, et j'ai envie de dire que les GUNS sont très largement moins bons que leurs idoles...

Malgré tout je mets 3 étoiles parce que j'ai usé le disque comme aucun autre, ou presque...
Axel Rose me transmet vraiment sa haine ("Outta Get me"; "It's So Easy") et me fait rêver ("Paradise City"; "Mr Brownstone")... Les morceaux ont du groove ("Welcome To The Jungle"), mais pour moi rien de révolutionnaire, et je me demande encore comment ces types auraient sorti un album 5 ans plus tôt, sans leur attitude de bad boys... Je pense que cet album c'est plus une attitude qu'une révolution musicale.... Je dis ça car dès qu'ils ont eu leur statut de super stars tout le Sunset Streap s'est jeté sur SKID ROW.

Mais bon avec le temps je me suis lassé de cet album, d’ailleurs je pense que c'est en partie par rapport au succès qu'il a eu (je déteste les pompes à fric....) et je déteste également l'image qu'il a aujourd'hui, tous ces kékés qui viennent me parler de cet album ça me gonfle pas mal, et c'est encore pire quand on vient me parler des opus qui suivent, et je trouve que l'intégrité des musiciens se prend un grand coup dans la gueule... Cette petite bande d'indignés fougueux s'est changé en une bande de prétentieux sans limite, et à partir de ce moment cet album a perdu tout son sens, tout ce qui faisait de lui un hymne... Ces Rockeurs à l'air coriace ont sombré sous le poids de leurs comptes en banque et leurs paroles ne valent plus rien...

Et au final on voit bien que le sens d'une œuvre change dans le temps, et que nous, le public, nous en sommes garants, faut-il arrêter d'écouter de la musique pour éviter ça?...

le 02 Mars 2012 par ISMA


Cela va faire bientôt 15 ans que j'écoute cet album avec autant d'admiration, de fougue, d'énergie, de folie, de transcendance, de grandeur, d'éblouissement...

"Appetite For Destruction" ou comment le Rock n' Roll permet d'atteindre l'ataraxie.

On tient ici LE PLUS GRAND ALBUM DE L'UNIVERS.




le 17 Juillet 2011 par THEFIFTHHORSEMAN


Cet album des GUNS est tout simplement le meilleur disque de hard US jamais enregistré! De toute façon, avec de tels musiciens, il ne pouvait pas en être autrement...Session rythmique impeccable, Slash grandiose et incarnant magistralement ce que doit être un grand guitariste : mettre la technique et le feeling au service de la musique et ne pas se servir de la musique pour étaler sa technique...Axl n'est pas en reste non plus, de toute manière l'histoire de la musique nous aura appris que les grands groupes possèdent forcément un excellent frontman : Hetfield, Jagger, Mercury, Bono, Plant, Dickinson, Gillan, Osbourne...et je m'excuse d'en oublier à la pelle...bref, des mecs qui en plus de chanter comme des dieux apportent une sorte d'aura indéfinissable et une identité forte au groupe.
La musique est fantastique de bout en bout, folle , inspirée, puissante et touchante...et Slash assure comme une bête!
Le seul petit bémol, si il faut vraiment en donner un, concerne l'égo désormais tristement célèbre de Rose qui ne peut s'empêcher de s'égosiller sur certains passages instrumentaux, notamment des soli.
Un grand album de rock et plus largement de musique.













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